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 Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf*

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Puck J. Cooper
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Puck J. Cooper


Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf* 28306045
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MessageSujet: Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf*   Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf* I_icon_minitimeLun 5 Oct - 21:52

Personnage libre


    I. généralités__
      • Nom, prénom : Puck Jenelon Cooper
      • Date de naissance/Âge : 19 ans
      • Année d'études :
      • Origines : Sang-Pur
      • Lieu de résidence : Poudlard
      • Statut : Simple élève


    III. infos & options__

      • Prénom/pseudo : Sab
      • Âge : 17 ans
      • Niveau RP : A chier
      • Fréquence de connexion maximale : Quand je peux
      • Quêtes personnelles ? [X]désactivées ; []activées.
      • Célébrité avatar : James Franco
      • Sais-tu faire les additions ? 21, non? '-'

      • Comment as-tu connu le forum ? Ahaha! J'suis Elias aussi.
      • Qu'en penses-tu ? VTF. <3
      • Dirais-tu que ta fiche est réussie ? Non. Cette question est stupide.
      • Validateur : (réservé au staff)
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Puck J. Cooper
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Puck J. Cooper


Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf* 28306045
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MessageSujet: Re: Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf*   Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf* I_icon_minitimeLun 5 Oct - 21:53

II. présentation__

Prologue
.


    Tapies dans l’obscurité, elles n’attendent qu’une chose… Elles veulent sortir et montrer leur férocité. Une férocité qui effraye Puck. Il a peur. Emmitouflé dans ses couettes, il refuse de fermer l’œil. Dormir est impossible. Puck a peur. Il a peur et ne sais comment réagir face à un tel assaut. Il sent leur présence. Il sait que sous son lit, il y en a plein. Cela lui donne la nausée. Il a mal au ventre. Cette peur le ronge. Jamais Il ne pourra la surmonter. Puck le sait. Il a abandonné. Elles ont gagnés. Il n’a plus la force de lutter. Face à elles, il est pareil à une feuille. Fragile. Un simple vent pourrait le conduire au néant. Il a peur du néant. Le néant le hante. Chaque jour, il semble s’approcher de lui… Elles sont le néant qui veut le frapper. Le frapper violement. Frapper. Mourir. Tomber. Il a peur. Tellement qu’il n’en dort plus la nuit. Le mot sommeil ne fait plus partie de son vocabulaire. Il se sent si seul que son lit devient menaçant. Pourtant, il est obligé de s’y réfugier. La nuit, c’est son allié. Il attend le jour. Avec peur et angoisse. Il angoisse. Il sait déjà ce qu’il se passera le lendemain. De nouveau, il aura peur. Il aura le ventre en émoi et les yeux en larmes. Il sait ce qui l’attend. Demain, lorsque le soleil frappera, il aura peur d’être touché. Il devra se cacher. Fuir. Mais partout où il est, elles sont là. Si proche... Puck est sciophobe. Sa plus grande peur, se sont les ombres. Tout autour de lui. Elles sont là. Il les sent. Toute proches. Son dos ne cesse d’être parcouru de frissons. Il angoisse. Elles sont là. Tout le temps. Jamais elles ne le quittent. Puck est effrayé. Apeuré. Seul. Angoissé. A cause d’elles, sa vie est un enfer. La nuit, elles se cachent et pourtant, elles restent bien présentent. Lorsque le jour se lève, Puck respire un peu mieux. Parce qu’il sait où elles sont. Certaines d’entre elles fuient le long des murs. Mais d’autres arrivent. Plus menaçantes encore… Les ombres, Puck n’aime pas ça. Depuis quelques temps maintenant, Puck est effrayé à la simple vue d’une ombre. Il ne sait ni comment, ni pourquoi… Mais c’est arrivé. Du jour au lendemain, il avait peur. Il ne pouvait vivre les yeux ouverts. Il se sent seul. Au départ, il n’avait pas peur des ombres immobiles. Elles ne l’atteignaient pas, alors, il ne craignait rien. Alors que les ombres mobiles… Sont là. Elles vont, elles viennent et Puck est effrayé. Il a l’impression que si elles le touche, se sera pareil à un coup violent. Un simple coup qui pourrait le réduire au néant. Il pense que ses ombres ne sont pas uniquement le reflet de quelque chose. Non, elles dissimulent d’autres choses. Il en est persuadé. Alors il préfère ne pas les approcher. Il préfère oublier. Mais il ne le peut pas. Parce que, quoi qu’il fasse, les ombres le suivent. Au départ, les ombres immobiles, n’étaient que des ombres. Mais désormais, ce sont ses ennemies. Elles veulent le piéger. L’emprisonner. Il le sait. Il y croit dur comme fer. Dans ce cas… Comment faire?


Chapitre premier ; Il était une fois
.


    Une lumière faiblarde scintille dans la nuit. Couchée dans son lit, Lean qui observe les étoiles en silence sait que cette nuit est la bonne. Elle attend depuis tellement longtemps qu’elle ne parvient plus à dormir. Cela fait neuf mois que quelque chose s’agite au plus profond de son corps. Une toute petite chose qui fait partie d’elle. Elle l’attend avec impatience et appréhension. Son regard se porte alors sur son mari qui s’est endormi à ses côtés. Il est si beau. Doit-elle le réveiller? Cela semble évident, mais une crainte l’envahit. Va-t-il encore s’énerver comme la dernière fois? Une fausse alerte de plus et elle le regretterait. Josh Cooper n’était pas le genre d’homme patient. Pourtant, ce n’était pas non plus le genre à attendre impatiemment sa progéniture. Une telle nonchalance émanait de sa personne lorsque que le sujet était remit sur le tapis. Cela faisait neuf mois qu’il en faisait voir de toutes les couleurs à son épouse. À chaque petit cri qu’elle poussait, un éclair passait dans les prunelles de son époux. Elle n’avait pas le droit de se plaindre après ce qu’elle lui avait fait. Dans son dos, elle avait désiré un enfant. Dans son dos, elle avait arrêté la contraception. Mais face à lui, elle fut obligé d’annoncé un heureux évènement. Ou pas. Josh ne voulait pas d’enfant. C’était clair dès le départ. Il n’avait déjà pas voulu d’elle, alors un enfant! Le mariage auquel ils avaient été contraints était le pire des cauchemars de Lean. Parce qu’avec cet époux, elle n’était plus elle.

    Elle sentit de l’eau s’écouler sur ses jambes. Désormais, elle ne doit plus attendre. Doucement elle secoue le bel homme qui lui tourne le dos. Il ne bronche pas. Elle sait pourtant qu’il est réveillé. Alors elle utilise une méthode douce, elle lui caresse tendrement la joue. Josh déteste ça, elle le sait. Il se lève d’un bond et lui hurle au visage d’aller se faire voir. D’une voix éteinte et sans douceur, elle lui dit qu’il est temps. Éberlué le jeune père regarde son épouse qui est toujours dans son lit. Il allume la lampe de chevet et constate avec dépit qu’elle venait de mouiller les draps. « Ah non! Pas encore. Fais attention. Merlin c’est la cinquième fois ce mois-ci! Tu sais qu’on a des toilettes pour ça? ». Le rouge monte aux joues de la jolie brunette. Oui, il est vrai que ce genre d’accident lui était déjà arrivé. Mais elle était enceinte, qu’y pouvait-elle. Gênée elle essaya de se mettre debout. Ses jambes flageolèrent et elle manqua de s’écraser au sol. Mais par chance Josh était venue la rattraper. Des larmes perlèrent sur ses joues et son regard se fit suppliant. « Non. Cette fois c’est la bonne. ».

    Et en effet. Cette fois, c’était la bonne. Quelques heures plus tard, un petit garçon était venu au monde. Il était petit et frêle. Moche et visqueux. Ce qui dégoûta au plus haut point le jeune père. Ce truc immonde ne pouvait décemment pas être sa progéniture. Il en fit la remarque à son épouse qui éclata en sanglot. Elle l’aimait. Lui semblait seulement devoir la supporter. « Si tu ne crois pas que c’est ton fils, pourquoi a-t-il tes yeux? ». Cette question laissa Josh perplexe. Il est vrai que ces yeux lui rappelaient les siens. « Les yeux des bébés changent… ». Agacée et attristée, Lean ne releva pas la remarque. Il savait que c’était son enfant. Il était même ravit. Elle en était persuadée. Mais cela était bien trop dur à dire pour quelqu’un comme son époux. Aussi lorsqu’elle prit son bébé dans ses bras, elle oublia tout. Son enfant n’était pas encore très beau, mais il grandirait et deviendrait fort. Elle ferait tout pour. « Comment veux-tu l’appeler? ». Un sourire bienheureux s’installa sur son visage. Elle avait réfléchis de long mois sans trouver quoi que ce soit. Jusqu’à ce qu’elle tombe sur un prénom qui l’intrigua. Puck. Il s’appellerait Puck. Et étonnement, Josh accepta. Puck Jenelon Cooper. Fils de Lean et Josh Cooper. Une famille de sangs purs dont le père avait des idéaux arrêtés.

      « Puck, ne touche pas à ça. »
      « Puck, tu m’énerves! »
      « Va voir ta mère et cesse de m’importuner Puck. »
      « Puck, n’oublie jamais d’où tu viens. Compris? »


    « Oui monsieur Cooper, papa. » était la seule réponse que le petit Puck âgé de trois ans pouvait donner. Son père refusait qu’il l’appelle Papa en publique. Il ne le trouvait pas à la hauteur de sa famille et de son rang. Mais Puck se refusait à lui donner satisfaction, alors il l’appelait monsieur Cooper suivit du mot papa. Il n’avait que trois ans, pourtant, il avait l’impression d’être grand. D’être celui que tout le monde attendait… Sauf que ce n’était pas cela du tout. Son père le déteste et sa mère le couvre trop. Cet un enfant comme un autre. Un enfant sage et espiègle. Il aime vivre cela se voit comme le nez au beau milieu de la figure. Il s’amuse avec un rien et crie sa joie de vivre à qui veut l’entendre. Son père est son modèle. Il essaye tant bien que mal de lui ressembler. Mais celui-ci possède une chose qu’il ne tolère pas. Le comportement qu’il a avec sa mère… Parce que oui, Puck est le petit fils à sa maman. Elle le dorlote et le chérit bien plus que cela ne devrait être permis. Son père voudrait qu’il soit un enfant dur et solide. Robuste et mesquin. Hypocrite et sérieux. Alors Puck fait semblant. Lorsque papa est là, il est vil et méchant avec sa mère. À l’instar de celui à qui il veut ressembler. Mais lorsqu’ils sont seuls, Puck est semblable à un doux agneau. Un agneau au cœur immense dont l’amour ne fait jamais défaut. Il offre à sa mère la tendresse que son père refuse de lui donner. Il caresse avec affection les coups qu’elle a reçus et la câline avec attachement.

    Le petit garçon n’ose pas se l’avouer, mais son vrai modèle, c’est sa mère. Mais Puck grandit. Et il faut savoir faire face à la vie…

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Puck J. Cooper
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MessageSujet: Re: Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf*   Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf* I_icon_minitimeLun 5 Oct - 21:54

Chapitre second ; Une prison de verre
.


    « Ta vie n’est pas une romance, tu n’as subit que violence et n’a pas connu l’insouciance. ». Cette phrase reflète avec exactitude l’existence du jeune Cooper. En effet, sa vie ne fut pas une romance. Peut-être même que l’on pouvait la qualifiée de cauchemardesque. Puck est petit, il a six ans. Il aime la vie et la croque à pleine dent. Sa mère le comble d’amour et son père l’ignore. Il est l’enfant le plus aimé et le plus détesté à la fois. Chaque jour qui passe semble plus difficile pour sa mère. Puck ne dit rien, mais il voit bien les bleus que sa mère porte. Le soir dans son lit, il entend son père hurler avec véhémence que c’est une bonne à rien. Qu’elle ne vaut rien. Il lui crache au visage que tout ce qu’elle à pour elle, c’est le sang de ses ancêtres. Il ne mâche pas ses mots et lui fait comprendre que leur mariage n’était pas ce dont il rêvait. Le père que le gamin aimait jusqu’à lors et qu’il considérait un peu comme son modèle devient l’ennemi numéro. L’homme à abattre. Puck est seul dans son lit. De l’autre côté du mur, sa mère sanglote alors que son père lui administre des coups en l’injuriant. Elle l’implore de s’arrêter. Elle supplie. En vain. Les coups pleuvent sur son corps endolori. Il est petit et il à peur. Alors, Puck s’enfuit dans ses couvertures. Il pose ses mains sur ses oreilles et supplie le silence de venir. Recroquevillé dans son lit d’enfant il attend que cela cesse. Il attend son tour…

    Il attend que son père vienne à lui. Il attend, lui aussi, ses coups. Mais les siens ne sont pas aussi brutaux. Il ne laisse aucune trace sur sa peau pâle. Les blessures sont psychologiques. Chaque mot l’atteint comme un coup de fouet. Il a bien plus mal qu’il ne le montre. Mais peu importe. Tant que son père lui crache sa verve au visage, sa mère est tranquille. Alors, Puck endure, le visage impassible. Ce qui semble énerver son père. Alors les mots se font plus violents. Et finissent par se transformer en coups. Puck vient d’avoir six ans et c’est la première fois que son père porte la main sur lui. « Sale gosse. Tu ne vaux rien. Tu es comme ta mère. Petite vermine répugnante. ». Cette phrase le frappe de plein fouet, en même temps qu’une énorme gifle. Puck l’accueil sans broncher. Il ne pleure pas. Cela fait longtemps qu’il ne pleure plus. A vouloir prendre exemple sur son père, il est devenu dur et s’est privé de toute humanité. Son visage et placide mais ses pensées se chevauchent. Il pense à son petit vélo qui est dehors. Premier coup. Il pense à la première fois où il a retiré les petites roues de derrière. Deuxième coup. Il se souvient de sa première blessure lorsqu’il tomba de l’engin. Troisième coup. Il se remémore le visage horrifié de sa mère lorsqu’il était revenu le genou en sang. Quatrième et dernier coup. Puck s’endort. Le corps démantelé.

    Lorsqu’il se réveil le lendemain. Il a mal partout. Il a beaucoup de difficulté à bouger. Seul en témoigne son corps. Parce que son visage ne dit rien. Lorsqu’il croise sa mère dans la cuisine. Il lui sourit avec joie et l’embrasse tendrement. Ses mains se portent alors sur le visage douloureux de l’enfant. Il sourit. « Même pas mal. ». C’est un mensonge. Il souffre et même la caresse qu’elle lui offre le heurte. Mais au lieu de repousser cette main qui le chérit, il l’agrippe et l’appuie sur sa blessure. La peau douce de sa mère l’apaise. Il a mal de la proximité qu’il y a avec sa propre peau, mais il apprécie cette douleur. Parce que c’est la douleur de l’amour. Lorsque son père entre dans la pièce, un froid immense prend place dans le cœur du petit garçon. Son visage semble inébranlable, mais sa tête bouillonne de mauvaises paroles. Il voit ses yeux énervés et son air dégouté. Il voit son père et son visage de colère. Et c’est sans difficulté, qu’il voit son rêve s’envoler. Longtemps il avait espéré que tout finirait par s’arranger. L’espoir était là, mais il est désormais trop las. Trop las pour montrer à un adulte ce que la vie d’un enfant devrait être. Trop jeune pour faire ses preuves et trop pur pour vouloir hurler son envie de le briser. Six ans c’est jeune pour éprouver de la haine. Six ans, c’est le début de l’insouciance. Et pourtant… Puck n’est pas inconscient et il sait qu’il doit se faire violence pour respecté cet être qui le haït. Son modèle. Son père. Ce connard.

    Les années ont passées, et la haine continue son acheminement dans le cœur du jeune Puck. Il a désormais dix ans. Les coups n’ont plus cessés de le heurter. Sa mère et lui ne font qu’endurer les persécutions. Leurs visages portent les marques des heurts qu’ils subissent chaque jour. Josh se rend compte que ses agissement son mauvais et néfastes, il interdit donc à sa petite famille de quitter le domicile. Il refuse de montrer au grand jour qu’il possède un cœur de pierre et surtout, qu’il ose avoir une telle conduite avec sa femme et son fils. Alors, confinés dans leur maison, Puck et Lean rêve d’une vie meilleure. Il rêve de bonheur et d’exaltation. Ils attendent une liberté qu’ils sont certain de ne jamais connaître. Enfin, si. Puck quitterait bientôt la demeure familiale pour entrer à Poudlard. Cette idée le ravit et pourtant il a peur. Peur de tout. Peur de l’inconnu. Il ne sait pas comment est la vie derrière les quatre murs de sa chambre. Peur de laisser sa douce et tendre mère seule face à la brute qui démolit leur vie. Il a dix ans, dans quelques mois il recevrait sa lettre et devra faire ses bagages. Il sait que tout cela est pour un avenir meilleur, mais il s’y refuse. « Maman, faut pas que tu restes ici. ». Lean sourit. Son fils, si tendre, si mignon. Lui et ses idées fantasques. Elle se retrouvait en lui. Mais elle ne pouvait pas quitter Josh. Ce genre de chose ne se faisait pas. Alors, elle rassura son bambin. Qu’il parte le cœur léger, elle était grande et était assez forte pour lutter. Puck n’y croyait pas, mais il n’avait rien à dire. Puisqu’il en était ainsi, inutile de lutter. L’enfant embrassa le front de sa mère et reprit le chemin de sa chambre. Ces quatre murs étaient sa prison de verre. Une prison qu’il détestait quitter.

    Et quelques mois plus, tard, lorsque la lettre arriva, ce sont des larmes qui l’accueillir. Puck devrait quitter sa prison de verre et sa mère. cela s’annonçait bien difficile.

      Puck J. Cooper ; Onze ans.

      « Chaque chose en son temps, et chaque temps a sa chose. Et moi, je suis la chose de mon temps. Je ne suis pas celui que l’on voudrait que je sois. Je ne suis pas comme tout le monde. Visiblement, je n’ai pas été fondu dans le même moule que tous les êtres qui peuplent cette planète. Je suis la pièce de trop. Vous êtes-vous déjà amusé à rassembler des puzzles? Vous est-il souvent arrivé d’avoir une pièce que vous ne saviez pas où placer? On aurait put la mettre n’importe où, elle ne correspondait pas. Et bien voilà. Je suis la pièce qu’on ne sait placée à aucun endroit. Je ne peux m’intégrer à aucun groupe. Je ne suis pas assez créatif pour qu’on dise de moi que je sois un artiste. Je ne suis point assez intelligent pour qu’on me surnomme « l’Intello ». Je ne fais pas de sport pour être catalogué de sportif. Et sans doute le pire des cas, je ne suis pas assez beau, voire pas du tout, pour être appelé « canon ». Non. Rien de tout cela ne me correspond. Je suis cette fichue pièce de trop. Et je n’attends qu’une chose… Trouver ma place. Est-ce que quelqu’un pourrait me guider? Y a-t-il une personne assez aimable pour m’expliquer la jeunesse d’aujourd’hui? Parce qu’il semblerait que je mette mon point d’honneur à ne pas être dans le vent. On dit de moi que je me suis enfermée dans une tour d’ivoire dont personne n’a la clé. Même pas moi. Est-ce que cela est… Possible? Suis-je vraiment ainsi? Oui, après tout, pourquoi pas. Si je n’avais pas ma tour d’ivoire cela ferait sans doute longtemps que je serais en déprime.

      Mon père est un connard. Et ma mère si bonne, si douce, si attentionnée. Comment avait-il pu la laisser brisée, comment pouvait-il la briser de ses doigts? Je ne suis pas digne de sa gentillesse. Personne ne l’est d’ailleurs. Il serait si facile de la détruire. Ma mère avec son cœur si pure et ses si bonnes intentions. Personne n’est digne de côtoyer une femme dans son genre. Ma mère, c’est une déesse. La déesse de l’amour sans retour. Elle donne mais n’attend aucune réponse. Comment cela est-il possible? Un être aussi parfait n’a pu donner un monstre comme moi. Cette chose. Oui. Je suis la Chose de mon temps.

      La Chose. Vous rappelez-vous cette chose immonde dans les quatre fantastiques? Ce gros tas de pierres orange? Moi, je m’en rappel. Je me suis d’ailleurs toujours identifié à elle, bien qu’on ne soit pas du même gabarit. La Chose. C’était son nom. Et aujourd’hui, c’est le mien. Je suis la Chose. Ce truc tout décomposé qui ne parvient pas à se faire entendre. Je suis la Chose. Le sujet de moquerie. Le bouc émissaire. Vous savez c’est quoi le pire? C’est qu’au fond… J’aime ça. Les gens disent de moi ce qu’ils veulent, ce n’est pas cela qui va faire de moi quelqu’un de différent. Je suis Puck Jenelon Cooper. Trop maigre, trop solitaire, trop différent, mais je suis moi. Je ne joue pas un jeu. Je ne veux pas me montrer différent, je ne veux pas faire de moi l’image qu’on attend. A quoi servirait tout cela? N’importe qui me répondrait « A avoir des amis, peut-être? ». Peut-être, oui. Mais ça sert à quoi les amis? Les choses se confirment. J’ai besoin d’un guide. Comment faire pour le trouver? Je ne sais pas dans quel magasin ça se trouve ce genre de chose. Est-ce que ça se vend? Oui, certes, il y à livre du genre « Comment se faire des amis pour les nuls. », mais moi ce que je cherche, c’est une personne, faite de chair et d’os qui pourra m’expliquer le monde. Qui pourra me dire comment me comporter en société. Je veux dire, le genre de personne qui donne un sens à votre vie. Je pense que si un jour je viens à dénicher cette personne, nous ne feront plus qu’un et alors, je serais heureux. Je vivrais ma vie au jour le jour. Je ne penserai plus au lendemain avant que ceux-ci n’arrivent. J’aurais trouvé la clé de ma tour d’ivoire et je l’aurais quittée pour de bon. Je serais libre. Libre comme je ne l’ai encore jamais été. Est-ce que cela est possible? Puis-je un jour trouver ce guide? Pourrais-je bâtir ma vie en fonction de celui-ci? Voilà, je recommence.
      »

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MessageSujet: Re: Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf*   Puck ; Votre songe d'une nuit d'été... Ou pas *sbaf* I_icon_minitimeLun 5 Oct - 21:54

Chapitre troisième ; Découverte
.


    Année Une ;

    Le mois de septembre vient d’entamer ses premières journées. Le temps est clément mais le cœur du petit Puck est assombrit. Sa petite main dans celle de sa mère, ils se dirigent vers la gare King-Cross. Puck avance d’un pas lourd. Il sait qu’il va devoir bientôt abandonner sa mère à son bourreau de père. Il sait que c’est la dernière fois que de ces petits doigts il entoure sa mains, la dernière fois avant de long mois. Alors il ressert son étreinte. Dans quelques secondes ils seront sur le quai 9 ¾ et Puck agitera sa main en signe d’adieu. Il a mal au cœur d’avance. Mais il doit être fort. Pour sa maman. Il prend son courage à deux mains et monte dans le train. Il s’assit sur la première banquette libre qu’il trouve. Il se colle à la vitre et envoi un doux baiser à Lean. Il ne le sait pas encore, mais c’est la dernière fois qu’il la verra. Dans moins de deux heures elle fera ses bagages et voudra quitter son mari. Dans la précipitation, elle traversera la route sans regarder. Et c’est alors, que pour toujours, une voiture va la faucher. L’enlever aux mains de son petit garçon qui n’en saura rien avant quelques jours.

      « J’peux m’asseoir à côté de toi? »
      « T’es qui toi d’abord? »
      « Hmm. Un élève? »
      « Ouais mais va poser ton cul d’élève, ailleurs! »


    Petit Puck à onze ans et il se comporte comme un connard. Il ne connait pas ce petit garçon qui souhaitait partager sa banquette et il ne souhaite pas le connaître. Ce qu’il veut, c’est montrer que c’est lui le plus fort. Son visage est blême et sa voix est glaciale. Ses trait son dur et la lassitude se lit clairement sur sa frimousse d’enfant. À Poudlard, c’est la loi du plus fort. Son but? Être le plus fort. C’est décidé la petit Chose qu’il était restera enfuie au fond de lui. Pour toujours. Jamais plus la douceur se lira sur ses traits. De ces poings il règlera ses problèmes et un coup d’insulte il affaiblira ses ennemis. Puck à onze ans et il a tout compris au comportement de son père. Être une brute, c’est être dominant. Être rêveur c’est être faible! Alors l’enfant joue les brutes. Se croyant fort et téméraire, il fait semblant et joue de méchanceté gratuite envers ses camarades.

    Année Quatre ;

      « T’es mignon toi. »
      « Merci. »
      « Et moi tu me trouve comment? »
      « T’es… Une fille? »

    Exaspérée la petite blonde s’en va. Puck la regarde partir. Les filles… C’est nul…

    Année Sept ;

      « T’as vu Puck? »
      « Il se planque. »
      « Où ça? »
      « Sous sa couette. »
      « Il est malade? »
      « Non… Il a peur des ombres! »


    Puck à tout juste dix-sept an. Il vient de découvrir sa peur des ombres. Il se planque dans sa chambre et ses amis ne le reconnaissent plus. Il n’est plus une brute. Il est effrayé. Il n’est plus méchant, il prône l’amour! Enfin, cela varie chaque jour un peu plus. Puck est à la fois la brute que tout le monde fuit et à la fois le cupidon des temps moderne. Qui sera prêcher le vrai du faux?



Epilogue
.


    Puck vient d’avoir ses dix-neuf. Une nouvelle année à Poudlard. Il est sur le quai de la gare King-Cross et comme chaque année, il regarde désespérément les gens attroupés. Personne n’est là pour lui. Plus personne. Il est désormais seul, comme un grand garçon. Il fuit les ombres qui l’entourent et garde la tête baissée. Lorsque l’heure est arrivée, il grimpe dans le train. Un dernier sur le quai l’informe que plus personne ne le saluera de la main. Alors, le cœur brisé il s’installe avec ses amis. Ils rient. S’amusent. Puck à l’impression d’être de trop. Comme à son habitude, il ne dit rien. Son visage impassible est tourné vers la fenêtre. Il regarde au dehors et laisse son esprit vagabonder. Dans sa tête l’image de sa mère lui envoyant un baiser un bien présente. Il ne sourit pas, mais cela lui réchauffe le cœur. Il entend une voix qui l’appel alors il se retourne et à ce moment là, un garçon passe. Il ne sait pas pourquoi, mais son cœur s’emballe et ses mains deviennent moites. Son ami l’interpelle, Puck le regarde enfin. Il comme alors à blaguer avec ses amis. Mais son esprit ailleurs. Au loin. Il se demande pourquoi les garçons lui font plus d’effet que les filles. Il n’est pas bête. Il le sait. Mais il refuse de se l’avouer. Pourtant, il sait pourquoi… Un garçon c’est plus protecteur, plus fort, plus… C’est ce qu’il veut à ses côtés. Cette idée l’effraye, alors il se fait la promesse de coucher avec toutes les filles qu’il pourra mettre dans son lit.

      « Coop’? Tu viens, on est arrivé! »


    Une petite brune l’appelle. Il sait qu’elle en pince pour lui et cela l’amuse. Il se lève et passe sa main sur ses épaules. Et a l’oreille il lui murmure sa phobie. Et d’une voix douce, il lui demande de la protéger. Elle sourit, lui offre petit baiser amicale et main dans la main, il se dirige vers Poudlard. L’avant dernière année. Tout sera bientôt finit! Enfin, c’est ce qu’il croit.

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