Déanbulation matinale. [Camèlia]

Il y a des jours comme ça, où tout nous ennuis. Où le temps semble passer 2 fois plus lentement, et où l'on a qu'une seule envie, partir faire quelque chose d'intéressant ou bien retourner se coucher. Ces jours là, pour Lucile, c'était souvent le Lundi. Retour a la réalité après un weekend chargé, un emploi du temps extraordinairement ennuyeux, et des cours interminables totalement inintéressants.. Bref, la total. La plupart du temps, elle consacrait les 2 premières heures a dormir, les 2 suivantes a immerger, et l'après midi a discuter, ou a faire des conneries, ce pourquoi le cour de divination se prêtait plutôt bien. Bon, vous l'avez comprit, Lucile n'aimait pas les cours, a part celui de potion et de sortilèges (voir les défenses contre les forces du mal pour certains sujets) qu'elle trouvait utiles et intéressant. Les autres, a ses yeux, lui semblait sans aucune utilité. Bien sur, il y avait toujours des jours de bonté où elle écoutait d'une oreille, voir même 2, mais bien souvent, comme le lundi, tout cela lui passait bien loin au dessus de la tête. Et bien sur, aujourd'hui nous étions lundi matin. Lucile regarda sa montre pour la 50ème fois de la matinée. Elle ouvrit de grands yeux, et fixa sa montre une 2ème fois. L'aiguille n'avait pas changée de place.

LUCILE « Nemy! Il est quelle heure s'il te plait? »
NEMY « Pourquoi? T'as oubliée ta montre?»
LUCILE « Nan.. Mais je croit qu'elle ne marche plus bien »
NEMY « 09h16 »
LUCILE « Et merde.. »
NEMY « Quoi? »
LUCILE « Elle était pas cassée...! »

En effet. Sa montre affichait bien 9h16. Elle qui croyait bientôt entendre la délivrance du doux son de la sonnerie, elle en était encore bien loin. Calant sa tête dans la paume de sa main, et commença a griffonner sur son parchemin de petits dessins sans intérêt dans l'espoir que, entrainée par une inspiration soudaine, elle ne voit plus passer le temps. Mais en vain. Et là, elle en avait vraiment marre. En temps normal, elle passait cette heure a dormir, mais étant donné qu'elle avait passée son weekend a faire la marmotte, son emploi du temps habituel avait été légèrement perturbé. Mais alors qu'elle allait partir en ce qu'elle appelait une « dépression d'ennuyassion », elle eu une idée miracle. Elle sortie discrètement une petite pastille violette de sa poche secrète, et l'avala instantanément. Immédiatement, son tain vira au blanc, et elle eu de très forte nausée.

LUCILE « Monsieur.. je.. - Burk- me sent -Eurk- pas très bien.. »
PROFFESEUR « Ah euh.. Eva, vous pouvez l'accompagner a l'infirmerie s'il te plait? »

Lucile rangea donc rapidement ses affaires entre 2 élans de nausée et sortie avec Eva avec, sur ses lèvres, un léger sourire dissimulé. Cette dernière la prit par le bras, et se fut ensemble qu'elle quittèrent la salle de cour. Puis arrivée au bout du couloir, son amie lui demanda gentiment comment elle allait, mais fut très rapidement rassurée quant elle la vit sortir un 2ème petit cachet jaune de sa poche et l'avaler. Lucile retrouve son tain habituelle et les nausées cessèrent. Zonko faisait vraiment des produit extraordinaire maintenant.. Et c'était particulièrement pratique. Bien sur, Lucile ne prenait pas vraiment plaisir a ses parties de nausées mais c'était le prix a payer pour la liberté. Et le jeux en valait la chandelle!

LUCILE « Dit lui que tu m'as déposée a l'infirmerie ok?! »

Puis elle partie en courant. A elle la liberté et le plaisir d'errer dans les couloir vides! Adieu cours ennuyeux! Mais bon, elle allait tout de même devoir faire attention a ne pas se faire voir... Elle marcha un long moment, allant de couloir en couloir, juste pour le plaisir de la liberté, sans même faire attention a où elle allait en fredonnant un air de musique. Elle se perdit sans ses pensées, passant du coq a l'âne. Qu'elle image les autres avaient ils d'elle? Était elle de celle que l'on trouve belle? Est ce qu'elle était de ses personnes que sont aimés? Elle ne comprenait pas. Elle se sentait parfois entourée, aimée, mais pourtant, elle se sentait si mal au fond.. Et avait l'impression qu'elle n'y avait personne pour l'aider. Pourtant, c'était pas ça le rôle des amis normalement? Pourquoi personne ne voyait a quel point elle était mal.. Pourquoi n'étaient ils pas autour d'elle a la chouchouter? Elle en avait tellement besoin.. Lucile était de ses personnes qui aiment que l'on les plaigne, bien qu'elle ne s'en rendait pas vraiment compte. Elle en voulait très facilement aux gens. Car pour elle ses amis devaient être présent a chaque instants. A l'aider lorsqu'elle en avait besoin, et a deviner lorsqu'elle était mal. Alors que elle même, n'était pas présente pour eux comme ça. En bref, elle était particulièrement égoïste ; car elle voulait que les autres soient toujours là pour elle sans même être là pour eux. Mais bien sur, elle ne s'en rendait pas compte. Pour elle, elle était une malheureuse délaissée de tous. Elle ne savait pas positiver. A ses yeux, tout était noir. Mais elle avait l'habitude, et malgré toutes la tristesse dissimulée en elle (pour rien!), elle essayait de se faire croire que ça allait passer. Comme toujours.

Soudain, elle sursauta. Il y avait quelqu'un qui marchait pas loin. De peur de se faire prendre, elle se cacha derrière le premier truc qu'elle avait sous la main, c'est dire un rideau qui lui arrivait au genoux. Inutile donc de préciser qu'elle était presque aussi visible que si elle s'était dissimulée derrière un arbre de10cm de diamètre.