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| Sujet: Re: Leyna Crystal Price ▬ UC (ABS) Mer 2 Sep - 21:38 | |
| III. biographie__
Je suis née le 26 février 1992, par une froide journée d'hiver. Mes parents étaient moldus, et tous deux professeurs à l'université d'Oxford, la ville où j'ai grandi. De par leur profession, ils étaient relativement aisés et nous avions une grande et confortable maison aux abords de la ville. Nous n'étions pas riches, mais mes parents savaient gérer leur budget. Pour cause, j'ai quasiment vécu dans les livres. Mais j'ai oublié un détail important... J'ai été sourde. Quand je suis née, mes parents n'ont rien remarqué, comme les médecins d'ailleurs. Mais à l'âge de un an, ma mère se doutait de quelque chose. Les médecins n'ont pas voulu l'écouter malheureusement, et ce ne fut confirmé que quand j'ai atteint l'âge de deux ans. Le diagnostic fut sans appel. J'étais malentendante mais les appareils auditifs pourraient quand même pallier mon insuffisance. Condamnée à vivre dans le silence, quand je ne les mettais pas. Avec, c'était aussi difficile. Le regard des autres, la difficulté à comprendre sans lire sur les lèvres... tout cela ne m'aidait pas. Malgré tout, j’ai rapidement appris à lire, dans lesquels je me réfugiais. C’était plus agréable et plus facile à comprendre. Grâce au silence dans lequel je pouvais m’enfermer, je pouvais m’embarquer dans un monde totalement différent, sans que la réalité n’interfère. Je rêvais de magie, de contes de fée, de mondes parallèles… Où je pourrais être normale. Car bien sûr, quand je ne lisais pas, j’allais à l’école. Je me débrouillais bien, mes parents étant tous deux professeurs, et moi-même étant très studieuse. Ainsi, dés que j’ai su lire à cinq ans, je suis entrée en première année de primaire. Mais il est bien connu que les enfants sont intolérants avec différents d’eux. Ainsi, la « petite Leyna » qui n’entendait pas correctement et qui était plus jeune qu’eux ne fut pas intégrée correctement. Aux yeux des maternelles, j’étais une traître en quelque sorte, quelqu’un qui se croyait mieux qu’eux, et aux yeux des élèves de ma classe, j’étais un bébé. Mes parents étaient souvent absents, et je ne voulais pas les inquiéter avec des problèmes de gamine. Et puis, les autres m’ennuyaient. Je préférais mille fois me plonger dans mes pavés chéris et oublier le monde extérieur. C’est ce à quoi je m’occupais en récréation. Je n’étais pas vraiment entourée, mais j’avais plus d’affinités avec les plus jeunes qui aimaient venir me voir. Pour les autres, j’étais quasiment inexistante. Il faut dire que je ne faisais pas énormément d’efforts… Du côté de mes professeurs, j’étais appréciée : plus jeune que le reste de la classe, je n’en restais pas moins la meilleure. Et cela attisait les jalousies. Je faisais semblant de rien, mais ce mépris me blessait. Pourtant, pas question que cela m’atteigne ! A la maison, mes parents étaient satisfaits et fiers de moi. Mais ils ne cessaient de me pousser à progresser. A les entendre, je devais être une élite, et je voulais rester la meilleure, encouragée par mes professeurs de parents. Ils voulaient que j’entre à l’université d’Oxford et que je fasse des études politiques. Mon avenir était déjà tout tracé. A cause de ça, je pris toute personne qui voulait me concurrencer comme rivale. Que quelqu’un essaye de me dépasser, et il subissait mes foudres ! Du moins, je ne les portais pas dans mon cœur, mais j’étais trop gentille pour leur en vouloir. Tout ce que je faisais, je travaillais encore plus pour regagner ma place. Comme un cheval de course, j’étais élevée pour la compétition. Cela ne m’empêchait pas de pousser ceux avec qui je m’entendais le mieux à progresser. Je ne voulais pas qu’ils me dépassent, mais je voulais qu’ils réussissent. Cela me plaisait de me sentir utile. Pourtant, je n’ai jamais accepté qu’on recopie sur moi. Je leur donne les clés, encore aujourd’hui, permettant de réussir, mais c’était à eux de trouver. Il n’y a rien de plus satisfaisant que de découvrir une vérité, trouver une réponse, et cette satisfaction que je veux faire découvrir. Evidemment, le cercle de ceux que je fréquentais parfois était très restreint, composé de quelques filles qui m’avaient prises en pitié. Il faut avouer que j’ai vite démenti avoir besoin de leur pitié, mais elles sont néanmoins restées, plus par habitude. Dans mon enfance, je n’ai jamais eu de réels amis. Mais ça ne me dérangeait pas. Pourquoi vouloir quelque chose qu’on ne connaît pas, et dont on voit les dégâts ? Les livres, la connaissance, ma famille me suffisaient.
• Découverte des pouvoirs :
Depuis toute petite, je vivais dans la magie. Il faut dire que ma surdité me donnait l’impression d’être différente des autres. Et puis, il y avait d’étranges phénomènes autour de moi, qui passaient cependant inaperçus. A l’âge de trois ans, mes parents m’avaient emmenée dans un parc d’attraction. Il y avait un manège pour les petits comme moi, une sorte de petit bateau pour faire une balade tranquille autour du parc. Avec mes petites jambes cependant, j’avais du mal à atteindre l’embarcation, et quand j’ai réussi à poser mon pied, le bateau à glissé sur le côté, me faisant chuter dans l’eau. J’aurais dû me noyer, d’après le médecin, mais par chance, j’avais eu le réflexe de chercher à atteindre la surface, au lieu de couler. En fait, il n’y avait eu aucun réflexe, j’avais simplement senti un courant venant du fond me pousser vers le haut, me ramenant à l’air libre, au moment où j’ai cru que j’allais mourir. Evidemment, mes parents croyaient plutôt le médecin. Que pouvait-on attendre de deux professeurs aussi rationnels ? Mon père est professeur de philosophie et ma mère, professeur d’histoire, et ils ne croyaient ni l’un, ni l’autre à la magie. Ils étaient amusés lorsque je leur racontais des histoires magiques, ou les rêves étranges que je faisais, mais ne s’en formalisaient pas. J’avais l’âge. Même s’ils me poussaient à réussir, j’étais aimée de mes parents, et ils ne me battaient pas à la moindre mauvaise note. Tout au plus, j’avais droit à un petit sermon, mais quand j’en ramenais d’excellentes, comme souvent, j’avais parfois un petit cadeau. Mais il y a eu d’autres évènements inexplicables. Par exemple, à neuf ans, un jour que je stressais parce que je n’avais pas assez révisé pour mon contrôle, donc j’étais sûre que j’allais me faire gronder à la maison, et perdre ma place de première, j’étais en proie à une crise de panique. En arrivant à l’école, on m’annonça que notre professeur était absent pour cause de migraine. Coup de chance pourrait-on dire. Mais ce serait quand même une drôle de coïncidence, que comme par hasard, le professeur soit subitement malade à chaque violent stress. Au bout de la troisième fois, il était clair pour moi que je savais contrôler les migraines du prof. Donc de temps en temps, quand j’étais insatisfaite de mon travail, ou que je ne voulais tout simplement pas aller à l’école, je me concentrais très fort. Cela marchait à tous les coups. Mais j’évitais de le faire trop souvent, parce que j’avais des scrupules à le faire. Je n’aimais pas faire mal aux autres. Même à ceux qui me faisaient du mal. Je me disais que j’avais des pouvoirs, et que je devais donc être responsable, plus mature qu’eux. Je ne devais pas tomber dans l’excès. Mais à chaque stress, je ne pouvais m’empêcher de provoquer une migraine au pauvre professeur. L’autre manifestation de ma magie se montra bien plus spectaculaire. Nous étions partis, pour une excursion scolaire, au bord de la mer, en bus. J’étais devant, seule, parce qu’il y avait largement assez de place dans le car, et je lisais, pour changer. Le professeur discutait avec le chauffeur et les élèves chahutaient derrière. Soudain, j’ai eu un mauvais pressentiment inexplicable, et quand j’ai relevé la tête, je me suis rendue compte qu’un camion fonçait droit sur nous, à toute vitesse, alors que le chauffeur n’avait rien remarqué. J’ai eu à peine le temps de hurler, quand le camion nous heurta de plein fouet. Mais rien n’avait bougé dans le bus. Ni même dans le camion. En sortant, les chauffeurs se sont rendu compte que leurs carrosseries étaient inexplicablement intactes. Moi, je savais que ma magie nous avez sauvé. Je ne sais pas comment, mais je tenais cette chose pour vraie. Chez moi, mes parents se contentaient de sourire, mais ne me croyaient pas. Ils ne pensaient pas non plus que j’étais folle, mais que j’avais une imagination débordante et débridée. Et puis, l’été de mes onze ans, j’ai reçu une étrange lettre. Etant déjà au collège depuis un an, j’ai dû signaler un changement pour cause de déménagement. Bien sûr nous n’avions pas déménagé, mais moi oui. Mes parents n’y croyaient pas, jusqu’à ce que quelqu’un vienne leur expliquer. Ils étaient encore plus fiers de moi que d’habitude, et cela a chamboulé leur conception de leur métier. La magie existait réellement. Et ils devaient faire semblant de ne pas le savoir. Quant à moi, j’étais déterminée à réussir, et en mon for intérieur, je voulais profiter de cette nouvelle chance pour m’intégrer. Surtout que juste avant ma rentrée, l’on m’emmena à Sainte Mangouste pour me faire opérer des oreilles. Depuis ce jour, j’ai recouvré l’ouïe. Pour que ça ne fasse pas trop étrange, je dois continuer à porter mes appareils, éteints, dans le monde moldu. Mais ceci ne me rendit pas la compréhension plus facile. Je continuais à lire sur les lèvres, et la rééducation serait longue. Evidemment, mes parents étaient fous de joie de l’apprendre. Pourtant, je savais qu’ils allaient garder leur langue. Pour moi. J’ai également acheté des affaires sur le chemin de Traverse, où je fis également l’acquisition de nombreux livres de magie. Nous avions de l’argent, et nous le dépensions tous en livres. Pour moi, c’était l’occasion de me mettre à niveau, de m’intégrer, parmi les sorciers. Un nouveau monde s’offrait à moi, avec ses possibilités, ses rêves. Et je comptais mettre le paquet pour réussir. J’ai révisé tout l’été précédant ma première année, et mes parents ont également voulu consulter mes bouquins, ma mère ayant jeté son dévolu sur celui d’histoire de la magie, et mon père sur les contes de Beedle le Barde que j’avais acheté en complément. Je voulais être prête.
• Années passées à Poudlard :
Je suis montée dans le Poudlard Express pour la première fois le premier septembre 2003. J’étais décidée à m’intégrer, et j’avais étudié tout l’été pour connaître les coutumes des sorciers et les sortilèges de base, que je présumais que les enfants de sorciers devaient connaître. J’avais tout appris sur Poudlard en lisant l’Histoire de Poudlard pendant l’été. En vérité, je n’avais fait que de lire. Mais c’était passionnant, et je ne voulais pas décevoir mes parents. Une fois encore, je voulais, secrètement, prouver que j’étais la meilleure. C’était plus fort que moi, je voulais mériter ma place en quelque sorte. Dans le train, je me suis installée avec un petit groupe de premières années qui se connaissaient déjà apparemment. En entendant leur conversation, il était devenu évident pour moi qu’il s’agissait de Sang-Pur, mais je n’en avais cure. Pour tenter de les impressionner, j’ai fait comme si la magie avait toujours été dans mon monde. Ce n’était pas totalement faux, puisque je vivais réellement dans la magie, mais pas comme ils le croyaient. Le résultat fut qu’on ne m’a même pas demandé mes origines. J’avais réussi à les bluffer. Et j’en étais fière. A la fin, j’ai même eu l’impression d’avoir des amis, bien que ce soit encore tôt pour le dire. Mais j’ai gardé contact avec certains d’entre eux, des Serpentards en majorité. Evidemment, ils ont découvert la vérité peu après. Une Née-Moldu ne passe pas inaperçu à Poudlard, surtout si elle obtient d’excellentes notes et passe son temps libre dans les livres. A vrai dire, je ne faisais pas que ça. Beaucoup, certes, mais j’essayais réellement de nouer des amitiés. Malheureusement, on me trouvait plutôt agaçante dans l’ensemble. Mais je n’en démordais pas, et avec ténacité, je faisais tout pour gagner l’estime des gens. En réalité, je l’avais quelque peu, mais je semblais… trop bizarre. J’étais intégrée, mais on m’évitait en général. Pourquoi ? Je ne sais pas réellement. En tout cas, quand j’ai quelque chose à dire, je le dis. Par exemple, si je vois une erreur sur le parchemin de mon voisin, je vais lui faire remarquer. Idem si je vois un sort mal exécuté. C’est plus fort que moi. Il ne fut pas long avant qu’on ne vienne me demander de l’aide pour les devoirs, mais comme en primaire, je refusais que l’on copie sur moi. Je voulais bien prendre le temps d’aider, mais il ne fallait pas me prendre pour une bonne poire. Pourtant, je ne suis pas méchante. Je suis même gentille, mais un peu trop franche. On ne peut pas plaire à tout le monde n’est-ce pas ? Et il est vrai que si j’ai peu d’amis, il en va de même pour les conquêtes. En fait, cela ne m’intéressait pas plus que ça.
Dernière édition par Leyna C. Price le Ven 4 Sep - 19:32, édité 11 fois |
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