Albus Dumbledore d
Messages : 1156 Date d'inscription : 27/06/2009 Age : 32
| Sujet: Miami Vice Mar 1 Sep - 22:53 | |
| « Hey, tu connais Miami Vice ? »« Je suis l'ennemi public numéro un, et je te demande, t'as un problème gamin? » « Eh bien, cher ami ? Prenez un siège, asseyez-vous, faites comme chez vous, je vous en prie…Un petit remontant vous ferait-il plaisir ? Ne faites-pas cette tête, je ne songe pas à vous empoisonner. Bien, permettez ? Je ne vais tout de même pas rester debout. Si la fumée de ma cigarette vous dérange, ouvrez donc la fenêtre, l’air pollué de Miami vous décrassera les narines.
Alors, d’après votre dossier, vous recherchez un travail, si je ne me trompe pas. En quoi puis-je vous aider ? D’habitude, les gens cherchent des métiers plutôt sages et calmes…et vous, vous débarquez ici et désirez bosser dans une boîte de nuit bruyante douze heures sur vingt-quatre ? Ah, vous êtes un nouveau venu, je me disais bien. Eh bien, laissez-moi tout de suite vous mettre au parfum…Ici, mieux vaut avoir le goût du risque et le cœur bien accroché. Engagez-vous comme banquier ou comme comptable, et d’ici une semaine vous direz bonjour aux asticots du cimetière. Devenez directeur de quelque entreprise, de casino, ou même de magasin, et vous avez une chance sur quatre de craquer au bout d’un mois, quand on vous aura vidé vos caisses jusqu’au dernier billet. Rejoignez les flics, le F.B.I, le maire ou n’importe quel autre organisme de justice, et on vous tirera une balle au bout d’une dizaine de lettres de menaces. Nous, les gérants de boîtes de nuit, craignons tous la venue de nos créanciers…Qui sont-ils, me demandez-vous ? Laissez-moi vous répondre.
2025, l’âge du billet vert mon cher. Il y a quelques années, on connaissait vaguement l’existence d’une mafia de ritals au fin fond de la ville, là où les latinos et les autres racailles se tapaient déjà sur la gueule. Et puis l’organisation a grandi, a pris de l’ampleur, et a commencé à vraiment empiéter sur le territoire de la justice locale. En plus, comme pour arranger les choses, les ruskov ont débarqué. Ces enfoirés se sont mis à concurrencer les ritals sur le marché de la drogue, et croyez-moi, ça n’a pas plu à leur patron…un dénommé Azzaro Calabrese. Vous le connaissez hein…ça se voit à votre petit air effrayé. D’où venez-vous ? Californie ? Eh bien ça ne m’étonne pas, il a sans doutes tous les flics du pays au derrière, et pourtant personne ne l’a jamais chopé. Pas même les chasseurs de primes…Même chose pour la patronne des russes, Elektra Davidoff, une belle vipère elle aussi, capable de concurrencer avec monsieur l’amateur de Beretta bien huilés.
Et puis l’ancien maire s’est fait descendre. Circonstance étrange, en plus des autres pruneaux tombés de l’arbre de la fusillade, on trouva une douille italienne accompagnée des débris d’une balle russe éclatée. Comment ? Allez savoir, sans doute alla-t-elle cogner l’un des poteaux de métal de la salle où le maire donnait une conférence de presse avant de se recycler en terrine de politicien véreux. A mon avis, les deux mafieux lui ont d’abord réglé son compte, puis se sont tirés dessus, histoire de se montrer encore plus discrets. Comme la mafia avait liquidé cet abruti quelques jours avant les élections, un de ses adversaires en profita pour se vendre à la foule. Alexander O’connor, un sacré serpent lui aussi, avec ses belles phrases, ses jolis sourires, mais son parfum de corruption dégueulasse autour du cou.
Evidemment, comme la plèbe l’adorait, il n’en fallut pas plus pour l’élire. Il réussit même à gagner des points sur le dos de Calabrese…car sur l’un des débris éclatés de la balle dont je vous ai parlé, notre curieux maire trouva des gouttes de sang appartenant à notre rital national. Ils peuvent toujours rêver de le retrouver, cet homme ne réfléchit jamais sans penser avant, et réussir à le piéger relèverait de la capture d’une sardine en pleine mer. Enfin bref ! Donc O’connor se fit élire, et balança son plan à la population. Tolérance Zéro, institution des escouades spécialisées dans le crime organisé, réarmement des flics, unification des chasseurs de primes en organisation indépendante et particulièrement efficace…En deux mots, O’connor s’est dessiné tout seul une cible sur la tronche.
Et vous voila, maintenant, vous autres les petits nouveaux. Vous débarquez ici, au beau milieu de cette guerre entre les ritals, les russes, et la justice. Vous ne savez pas où vous mettre, et le plus souvent vous tombez dans le piège…Eh ouais, ne cherchez plus très loin, l’espèce de borgne à la tête de déterré en photo sur le journal posé là, c’est moi. Je suis Azzaro Calabrese, et vous, vous êtes mort. »
Aller, viens servir de cible aux mafiosi-chéris! | |
|