Duck Luck
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| there's nothing sweet about us.pv. | |
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J. Sugar Miller 5v
Messages : 39 Date d'inscription : 07/08/2009
| Sujet: there's nothing sweet about us.pv. Mar 11 Aoû - 1:16 | |
| sugar & kaitlyn « there's nothing sweet about us.» MILLER Fin des cours, fin du calvaire. Sugar, adossé contre sa chaise, écoutait la cloche sonnée. Son cours d’histoire de la magie était enfin terminé, et après autant d’ennuis, il fallait qu’il trouve une occupation qui allait le distraire. Oui mais quoi ? Qui ? Il n’en savait encore rien, mais ne faisait pas d’inquiétude, il trouverait forcément quelqu’un. Il entreprit alors de ranger toutes ses affaires dans son sac, puis le jeta d’une façon distraite sur son épaule. Se levant gracieusement de sa chaise, il quitta la pièce, de son pas léger, souple. Il marcha alors calmement dans le corridor, pensant à tout ce qui l’entourait. Il se souvenait de cette jolie Serpentard au nom de Jane, qui effrayée, s’était réveillée dans son lit, après qu’il l’est réveillée pour qu’elle parte, alors que lui-même avait déjà tourné les talons pour se rendre dans la grande salle pour prendre son petit déjeuner. Avec qui ? C’était une bonne question. Sugar, n’était pas une personne qui avait des amis, il avait des groupies, il avait des connaissances, des ennemis, des fardeaux, et tout ce que vous voulez, mais il n’avait pas d’amis. Bifurquant dans un autre couloir, il vit une jolie Poufsouffle lui faire un signe timide de la main, auquel il répondit par un sourire charmeur. Il ne savait toujours pas ce qu’il allait faire du reste de son après-midi, quand soudain, une illumination lui vint. Il n’avait qu’à aller dans la salle commune des Serpentard, et alors, il était sûr d’y trouver une ravissante distraction. Descendant les escaliers dans une lenteur aberrante, Sugar n’était de toute façon pressé ; tout arrivait à point nommé. Passant une main dans ses cheveux bruns mal coiffés, il sentit une main se pauser sur son épaule ; s’arrêtant il fit face à la personne qui l’avait alors arrêté dans sa route. Ses yeux couleur ébène se posèrent alors sur Emily, une jolie Serpentard de deux ans sa cadette. Elle avait de longs cheveux bruns bouclés, de grands yeux vairons, et un sourire sensuel se posait sur ses lèvres. Instinctivement, il répondit à celui-ci par ce même sourire charmeur, qu’il déversait, à toutes les sauces, sans faire attention à qui ; automatisme, habitude, rengaine, manipulation. Passant un de ses bras autour des épaules du corps frêle de la Serpentard, il était comme le tyran qui avait trouvé sa proie, et qui maintenant l’enfermait dans cage, une prison invisible, ou seule sa souffrance lui prouverait qu’elle s’était fait avoir, par Sugar, par le diable. La regardant assez longtemps pour que leurs regards se croisent, le bourreau et la victime, elle reporta son regard sur les escaliers, qu’il descendait à présent en sa compagnie.
« Emily chérie, que fais-tu toute seule ? » « Et bien, je sors de mon cours de métamorphose. J’allais à la salle commune, tu voudrais bien m’accompagner ? » « Bien entendu, il n’est pas prudent de laisser une si jolie femme sans protection. » Resserrant son étreinte autour des épaules de la belle Serpentard, il continua alors sa route avec sa nouvelle compagne. Un, deux, trois et la valse commençait, il s’amusait, jouait de sa poupée, telle une marionnette, et il était un marionnettiste hors pair, c’était certain. Alors qu’ils se dirigeaient calmement en direction des cachots, Emily et Sugar parlaient de tout et de rien. Il gagnait doucement sa confiance, pour s’en resservir à un autre moment, un moment plus propice. Entrant dans les cachots, il continuait toujours son petit manège, doux et futile, qui l’occuperait le temps de quelques jours, jusqu’à ce qu’elle craque, comme toutes, toutes sauf sa Lily. Elle était la seule qui avait eu de la valeur aux yeux du Serpentard, et elle en aurait toujours, quoi qu’il advienne, quoi qu’il se passe, le diable garderait son ange dans son cœur, la seule personne dans son cœur, mort avec elle. Alors qu’il se perdait dans ses sombres pensées, il tourna à l’angle d’un cachot qu’il pensait vide. Mais tapis au fond de celui-ci il aperçu une silhouette. Il n’avait pas besoin de demander qui se trouvait là, il le savait. Son odeur, il la connaissait… Trop, écoeurante à son odorat. Il se tourna alors vers Emily qui de toute évidence n’avait pas reconnue qui était la personne qui s’était jointe à eux. Un sourire sur ses lèvres, il plongea son regard quelques secondes dans le sien, avant de reprendre la parole d’une voix calme et posée.
« Emily, darling, j’ai quelque chose à régler, on se voit plus tard. » « D’accord, on se retrouve où ? » « Attends moi dans mon dortoir, et je me ferais pardonner de cette attente. » Prenant la main d’Emily, il y déposa un doux baiser, avant de se retourner vers la silhouette qui lui faisait face et qui restait toujours dans l’ombre. Une fois que la petite Serpentard eu disparue, il entendis son rire, dément, glacial, névrosé. Il la haïssait, tout en elle la répugnait, de son odeur, à sa façon de parler, de marcher, de respirer. Elle n’avait pas le droit de vivre, c’était elle qui aurait du mourir par Lily, et il était bien décidé à lui faire comprendre. La faire souffrir, c’était la seule chose qui le satisfaisait quand ils se voyaient. Et maintenant qu’il avait redoublé sa cinquième année, c’était encore plus ponctuel que dans le passé. Pauvre petite fille, perdue, amoureuse, de rien, du diable. Elle avait ratée sa vie, détruit celle de sa sœur. L’avait toujours rabaissée, l’avait jalousée, et même lorsqu’elle était morte, elle avait insultée sa mémoire. Sugar n’en n’oubliait aucun mot. Impossible, c’était ancré dans sa mémoire comme le pire des blasphèmes que la terre est pu portée. S’avançant doucement, il s’appuya avec grâce sur un des murs sombres du cachot. Que lui voulait-elle ? Est-ce qu’elle en redemandait ? Connaissant sa névrosée de demi-sœur, cela ne l’étonnerait pas une seule seconde. Elle était folle, perturbée, idiote, vulgaire. De la vermine, pure et dure, et il aimait à lui rappeler, et surtout à lui faire comprendre que si elle, elle l’aimait à en crever, lui, n’éprouvait qu’un sombre dégoût pour sa personne. Jouissance de ce jeu malsain. Kaitlyn. Comment un seul prénom pouvait en lui contenir tant de rancoeurs ? C’était quelque chose que peu de personnes comprenaient Si tout le monde connaissait Sugar, et d’un autre côté Kaitlyn, comme deux personnes différentes, ayant leurs propres réputations au sein de Poudlard, personne ne pouvait ignorer la relation qu’ils entretenaient. Destructive, captivante, malsaine, à la limite de l’inceste. Mais si destructrice elle était assurément, elle faisait bien plus de mal à Kaitlyn qu’elle ne pouvait en faire à Sugar. Après tout, Kaitlyn n’était rien pour lui, et jamais il n’éprouverait de la culpabilité à la malmener comme il le faisait. Au contraire, vu tous les efforts qu’il y mettait, c’était quelque chose dont il était fier. La voir tomber, se ramasser, ramper au sol, comme le serpent puni du pêché qu’il aura fait commettre au couple de la genèse. La voir souffrir, mourir à petit feu, déglutir, se briser…. Jouissance, oh douce jouissance. Relevant son regard ténébreux qu’il posa sur Kaitlyn, il la transperçait du regard, il allait encore une fois lui faire mal, et cette pensée le réjouissait. Tellement, d’ailleurs, que cela en devenait très inquiétant.
« Kaitlyn, Kaitlyn, que me vaux cet honneur ? » S’approchant doucement de sa proie avec la souplesse d’un félin, un sourire charmeur vint étirer ses lèvres. Lorsqu’il fut à hauteur de Kaitlyn, il l’admira quelques secondes de haut en bas. Elle n’était pas aussi belle que sa sœur, elle n’avait pas la classe de Lily c’était certain, mais qu’est ce qu’elle pouvait l’exciter. Et s’il n’avait pas eu envie ce jour là de jouer un peu avec elle, il l’aurait sûrement déjà plaquée contre le mur humide du cachot, lui arrachant ses vêtements. Mais non, calmons nous, ce n’était pas pour tout de suite. Il voulait la faire languir, la faire espérer, et de son petit nuage la faire chuter, qu’elle se mange le dur sol de la réalité en pleine face, qu’elle ait mal… Oui qu’elle est très mal, trop mal, si mal qu’elle en pleurerait. Si les larmes se faisaient voir aujourd’hui, alors son objectif était gagné, il aurait vraiment trouvé la meilleure des distractions. Passant une main dans les longs cheveux bruns de Kaitlyn, il ne toucha pas son corps. Son corps parfait, sculpté à l’image de celui d’une déesse, son corps qui la faisait frémir, même lorsqu’il la voyait au détour d’un couloir. Pourquoi tant de désir pour une personne pour qui il avait tant de haine au final ? C’était incompréhensible, et même lui ne voulait pas le savoir, ayant peur que cela ne lui fasse découvrir une faiblesse en lui. De son regard noir au bleu de Kaitlyn, un éclair de désir, mais soyons patient. Il n’est pas bon de précipiter les choses, il est bon de laisser mariner, cela leur donne plus de goûts, et surtout, cela permet à Sugar de rire de Kaitlyn. Oh oui, il rit d’elle, à gorge déployer, à s’étouffer, à mourir de rire en la voyant se rabaisser pour son amour, la voir se salir toute seule, se souiller, se plongée à cœur perdue dans les méandres de cette relation qui lui faisait mal. Il aimait ça, sûrement plus que tout depuis que Lily était partie. Ses lèvres s’étirèrent une nouvelle fois en un.
« Tu viens de me faire quitter un beau petit jouet à regret, elle ne sera que du réchauffé à mon retour. Je pense que Peter se fera une joie de lui donner un avant goût, tu sais il est assez entreprenant avec les filles. Ah mais j’oubliais, tu le sais, il t’a sauté il y a deux jours, il me l’a raconté. Les détails m’ont bien fait rire d’ailleurs. Dans la salle de bain des préfets, je vois qu’une Miller ne se refuse rien. » Son sourire toujours sur ses lèvres, il passa une main, dans un geste tendre ce qui pouvait à coup sur déstabiliser la belle Miller. Jamais encore, il n’avait eu un geste, une parole, un regard tendre pour elle. Ce changement de comportement était des plus étrange, mais si Kaitlyn connaissait bien son demi-frère, elle saurait alors que tout cela n’annonçait rien de bien, qu’au contraire, il lui préparait une chute pire que celle qui l’amènerait directement dans les flammes de Satan, qui la brûlerait, lui retirant toute la souillure que lui et les autres mâles de Poudlard déposaient un peu plus chaque jour sur le corps de Kaitlyn, et sur son âme. Petite poupée fragile, pourquoi t’enticher du diable ? Il n’est pas fait pour toi, il te fait souffrir, y prend goût ? As-tu une réelle importance à ses yeux, il jure que non, pourtant personne ne peut en être réellement sur. Il n’y a que le temps que pourrait nous le dire, nous faire comprendre ce qui se passe entre Sugar et Kaitlyn Miller.
La main de Sugar était alors en train de remettre une mèche rebelle de la chevelure de Kaitlyn derrière l’oreille de celle-ci. Et alors qu’il se baissait, il lui déposa un doux baiser sur le front. Un geste qu’il avait d’ordinaire avec Lily. Alors pourquoi mettre Kaitlyn au même rang que sa défunte sœur tant aimée ? C’était une bonne question, et seul Sugar avait la réponse à celle-ci. Seulement, on ne dévoile pas toutes ses cartes au début de la partie, ou bien celle-ci n’a plus lieu d’être, elle perd de son mystère, de sa substance. Le piquant s’en allant pour laisser placer a un avenir sur et calme. Non, il n’allait pas donner ce plaisir à Kaitlyn et si pour la traîner plus bas que terre, il fallait qu’il lui adresse des signes d’attentions qui dans son enfance était réservé à Lily, alors il le ferait. Sa colère était grande, sa détermination encore, mais rien, absolument rien ne pouvait surpasser le dégoût qu’il éprouvait pour cette fille au corps de rêve sur lequel il fantasmait à toute heure de la journée. | |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: there's nothing sweet about us.pv. Mar 11 Aoû - 3:02 | |
| Il y avait ces moments, ces rares instants de silence, ces quelques secondes d’éternité qui donnaient le tournis, cette impression de liberté qui n’était qu’illusoire, et la chute vertigineuse vers les profondeurs, promesses d’une douleur intolérable. Il y avait ces journées, ces journées où elle aurait voulu rester couchée, et il y avait ces soirées, ces nuits où elle désirait se perdre pour ne jamais se retrouver. Pourtant, chaque matin, elle était toujours la même, et son reflet la narguait, sournoise représentation de tout ce qu’elle n’avait pas su être. Alors elle fermait les yeux, elle souriait, et elle dévalait les marches de son dortoir, en route pour son quotidien, en route vers l’ennui si commun à toutes ces semaines qu’elle passait dans ce stupide château, et cette envie d’ailleurs qu’elle ne concrétiserait jamais. Il n’y avait rien pour apaiser sa tourmente, et la tempête faisait rage dans sa tête, tandis qu’elle s’y perdait davantage encore, que le désespoir s’y nichait lentement. Doux refuge pour une âme esseulée, lorsque la foule étouffe, épuise, lorsque les larmes s’apprêtent à déborder, elle s’y précipite, fuite en arrière, et tout recommençait encore et encore, et elle ne pouvait plus rien y faire. Prisonnière de son personnage, prisonnière des joyeux bavardages, prisonnière de cette existence qui ne cessait jamais de la torturer. Elle était sa plus grande ennemie, elle était son propre bourreau, sa propre geôlière, et personne ne viendrait jamais la secourir, parce qu’elle était trop fière pour laisser apercevoir sa souffrance, et son rire éclatait, parfaite imitation de celui de la veille. Rien ne changeait jamais, et aujourd’hui encore, tapie au fond des cachots, elle semblait attendre qu’une scène qu’elle n’avait pourtant que trop jouée se reproduise encore une fois, alors qu’il l’apercevait justement, accompagné d’une petite idiote dont il aurait tôt fait de se lasser. C’était ce qui était le plus drôle, entre eux. Il ne se lassait pas d’elle, de ses gémissements étouffés, de son mal-être nauséeux qu’elle n’hésitait pas à lui faire partager, et quand bien même il ne souffrait pas autant qu’elle, elle s’accrochait à cette ombre qui traversait parfois son visage, quand il se rappelait qui elle n’était pas, qui elles ne seraient jamais. Et elle ne pouvait s’empêcher de s’en réjouir, se nourrissant avidement de la douleur que celui qu’elle était censée aimer ressentait. Elle était d’accord pour avoir mal, elle était ravie de se plier, de se soumettre, de rentrer dans ces petits jeux malsains qui s’accumulaient, l’un après l’autre, elle en venait parfois même à se considérer elle-même comme la poupée du garçon. Elle jetait ce qui lui restait de dignité au placard, et tout ce qu’elle voulait, tout ce dont elle avait besoin, au fond, c’était qu’il souffre davantage à chaque instant, lui aussi. Qu’il la haïsse au moins autant qu’elle ne l’aimait, qu’il la désire autant qu’elle le détestait. Et c’était sur ce fil invisible qu’elle avançait, c’était en équilibre précaire qu’elle survivait, grâce à cette destruction sans fin, grâce à cette certitude que cela ne finirait jamais bien. Elle vivait de sa mort, et elle finirait probablement par en crever, elle disparaîtrait dans un feu d’artifices, explosion de couleurs, douleur et plaisir mélangés, et tout serait enfin terminé. Grâce à lui, son sauveur et son tueur. « Kaitlyn, Kaitlyn, que me vaux cet honneur ? » Elle riait déjà, de ce rire de démente qu’elle ne réservait qu’à lui, à cette folie que lui inspirait toute cette connerie. Il avait congédié la fillette avec laquelle il se préparait pourtant à jouer, et elle s’en trouvait glorifiée, se galvanisant de cette étincelle de dégoût au fond de ses prunelles, renaissant en le sentant si proche d’elle, prêt à craquer, et ses pulsions les amèneraient bientôt loin, trop loin, et elle s’en fichait, Merlin qu’elle s’en fichait. Elle ne prit pas la peine de répondre, lui adressant une moue quelque peu moqueuse, attitude dédaigneuse qu’elle regretterait probablement par la suite, mais qu’importe, elle était sienne, qu’il la prenne, elle ne bougerait pas, qu’il en profite, pourquoi restait-il là ? Et il l’observait déjà, le prédateur guettant sa proie, et un sourire sardonique vint écorcher ses lèvres, elle savait très bien ce qu’il pensait. Non mon cœur, ce n’est pas Lily, mais n’oublie pas, elle te regarde d’en haut, crois-tu qu’elle serait ravie de te voir faire ça ? Pauvre petite cracmole, elle avait transformé son frère en monstre, ou peut-être en avait-il toujours été un, tout comme elle n’avait jamais été rien d’autre que sa poupée, attendant simplement son heure pour se dévoiler. Toutes ces années pendant lesquelles elle s’était tue, et les regards qu’elle posait jalousement sur le couple enlacé, et cette petite garce qui avait tout deviné. Elle n’en avait jamais fait part à ce pauvre Sugar, qui ne l’avait compris que le jour de son décès, quand elle en avait eu marre de tout retenir, quand les mots avaient dépassé sa pensée, quand elle s’était finalement inclinée. Elle ne l’avait jamais regretté, peut-être aurait-elle dû le faire, peut-être aurait-elle dû se retirer quand il en était encore temps, juste avant qu’il ne lui arrache son âme, juste avant qu’elle ne perde jusqu’à la notion du mot sentiments. Il n’y avait plus rien de pur, plus rien de beau, tout était gris, à part lui, cet éclat de couleur, scintillant, la seule étoile dans son ciel noir, celui qui lui avait enlevé sa vie pour ne plus lui offrir que le goût de la mort et du sang dans sa bouche, quand leurs jeux devenaient un peu trop violent et qu’elle perdait la tête, et cela durerait indéfiniment. « Tu viens de me faire quitter un beau petit jouet à regret, elle ne sera que du réchauffé à mon retour. » « Je ne t’ai jamais demandé de la laisser, à ma connaissance. Je ne t’en veux pas. Je me sais plus distrayante. Qu’aurait-elle fait, à part vaguement se cambrer lorsque tu le lui aurais ordonné ? » « Je pense que Peter se fera une joie de lui donner un avant goût, tu sais il est assez entreprenant avec les filles. Ah mais j’oubliais, tu le sais, il t’a sauté il y a deux jours, il me l’a raconté. Les détails m’ont bien fait rire d’ailleurs. Dans la salle de bain des préfets, je vois qu’une Miller ne se refuse rien. » Coup de poignard, la première blessure qu’il lui infligeait, et Merlin, elle ne savait même pas de qui il parlait. Il aimait la voir en traînée, il aimait à abîmer son image jusqu’au bout, refusant peut-être de croire qu’il était le seul à la souiller. Elle ne se donnait pas facilement, et cela arrivait si rarement que les paris fusaient à son sujet, car elle était tellement belle, n’est-ce pas ? Ils désiraient tous passer sur son ventre, se glisser entre ses cuisses, accès interdit qui n’appartenait quasiment qu’à lui. Il ne le savait pas, et même s’il était au courant, il n’en aurait pas tenu compte, cela était bien plus drôle. Elle eut un léger rire, rentrant dans son jeu sans même hésiter, ne serait-ce qu’une seconde. Il voulait qu’elle soit une salope, il voulait la voir allongée, le regard aguicheur et la jupe remontée, et bien, qu’il soit servi, elle ne se plierait pas, pas encore, toutefois. Plantant son regard dans le sien, elle pencha doucement la tête sur le côté, tandis qu’elle se faisait provocatrice, et les rôles s’inversaient, rien que pour une fraction de secondes, elle avait le contrôle. « Tous les détails, dis-tu ? T’a-t-il dit qu’il baisait mieux que toi, James ? Ou peut-être a-t-il pensé qu'il valait mieux que tu ne le saches pas ? » Oh, elle allait payer. Et elle s’en réjouissait, de cette façon malsaine qui la faisait tant aimer la douleur qu’il lui infligeait à chaque fois, elle ne le contredisait plus que pour ça, simplement pour avoir le plaisir de voir le contrôle lui échapper, et d’en subir les conséquences, pauvre petite conne qui ne savait pas vivre autrement qu’en plongeant dans la déchéance. Il se montrait tendre, soudainement, ce qui la fit frémir, et elle dût se concentre pour ne pas perdre la tête, pas maintenant, par Merlin, il n’avait jamais agi comme cela avec elle auparavant. Que voulait-il, cette fois-ci ? La rage la submergea, tandis qu’elle le laissait faire, et lorsque ses lèvres entrèrent en contact avec son front, elle le repoussa violemment, son prénom venant soudainement hanter les lieux. Combien de fois ne l’avait-elle pas vu faire de même avec la cracmole ? Combien de fois ne s’était-elle pas enfuie, les larmes aux yeux, confrontée à un de ses nombreux échecs ? Putain, combien de fois n’avait-elle pas crevé, de les voir si proches, combien de fois n’avait-elle pas voulu mourir, d’être si seule quand ils étaient deux ? Elle était nauséeuse, soudainement, et elle lui adressa un regard fiévreux. Elle l’attira davantage à elle, sans douceur aucune, hautaine, comme une princesse que l’on avait trop fait attendre, et ses mains se faufilèrent jusqu’à la ceinture de son pantalon, qu’elle déboucla d’un geste assuré, brusque, presque hargneuse. « Ne joue pas, Sugar. On sait très bien pourquoi tu es là, alors pourquoi ne pas passer directement à la pratique ? C’est bien ce que tu veux, non ? » Et son prénom qui se coinçait dans sa gorge, les sanglots qu’elle refoulait déjà, elle ne pleurerait pas, pas cette fois. Elle avait tellement envie d’user ses poings sur son beau visage, de le frapper jusqu’à ce qu’il s’excuse pour tout ce qu’il avait fait, elle avait envie de le détruire, le voir souffrir, succomber, elle voulait… Par Merlin, si seulement il pouvait la toucher, rien qu’une autre fois.
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| | | J. Sugar Miller 5v
Messages : 39 Date d'inscription : 07/08/2009
| Sujet: Re: there's nothing sweet about us.pv. Mar 11 Aoû - 4:47 | |
| Pulsions, envie, faiblesse peut-être. Elle était là, frêle, fragile, brisée, soumise. Elle n’attendait que ça, que son corps s’entrechoque au sien, qu’il la prenne toute entière ou à moitié, qu’il la plaque, lui fasse mal. Cris, douleur et désespoir… Mais pour elle, c’était du bonheur, une euphorie constante, un départ pour le septième ciel, et ça il ne voulait pas lui donner. Pas aussi facilement, car aujourd’hui, manque de chance pour Kaitlyn, il se sentait d’humeur joueuse. Leur relation était comme une danse, funeste pour prévenir de la mort prochaine aussi bien de l’un que de l’autre. Parce qu’ils finiraient par mourir de leur conneries, de leurs désirs, de leur attirances malsaine. De ce dégoût qui pourtant s’associer à un besoin vital de la posséder, de ne l’avoir que pour soi, et que personne d’autre ne vienne la souiller. Parce que c’était son rôle, c’était lui le cauchemar de ses nuits, le monstre de ses jours, l’épouvantard de ses illusions. Blesser, traquer, piétiner. Encore et encore, inlassablement, comme son jeu favoris, celui ou il ne perd jamais, là ou il est le plus fort. Et elle était là à le regarder de cet air dédaigneux qu’elle se donnait mais qui ne marchait pas avec lui. Il la connaissait, il savait à quel point elle lui était soumise. Soumise de cet amour malsain, de ses insultes, de ses coups, de son ignorance envers elle. Mais en fin de compte, ne peut-on pas dire qu’ils s’étaient bien trouvés tous les deux ? Elle aimait souffrir, mais exclusivement à cause de lui. Et lui, par Merlin qu’il jouissait de lui faire mal. Mais peut-on dire qu’il avait toujours le dessus ? Non. Kaitlyn était une vipère, affûtant sa langue, crachant son venin tant qu’elle le pouvait, tant qu’elle n’avait pas sombre. Pas encore. Petite poupée de chiffon, bien trop faiblesse face au cœur de pierre de Sugar.
« Je ne t’ai jamais demandé de la laisser, à ma connaissance. Je ne t’en veux pas. Je me sais plus distrayante. Qu’aurait-elle fait, à part vaguement se cambrer lorsque tu le lui aurais ordonné ? » Elle venait de lancer les hostilités, et le regard du beau Serpentard la fusilla l’espace d’un instant. Pour qui se prenait-elle ? Croyez-t-elle vraiment qu’elle valait plus que toutes les autres, qu’il la mettait à un niveau, un rang plus élevé. Balivernes, il se fichait d’elle, plus que de toutes les autres, toutes étaient meilleures qu’elle. Elle qui incarnait la pourriture, écoeurant le cœur desséché du prince de son cœur. Ses paroles légères comme la brise n’atteignirent pas Sugar. Si elle voulait concurrencer avec sa cruauté, il allait falloir faire mieux. Oui, elle était mieux que toutes celles qu’il avait pu mettre dans son lit. Toutes sauf une, sauf Lily, et elle le savait. Il savait que le prénom de Lily flottait dans les airs à chaque fois qu’ils se parlaient, pour des raisons différentes, mais celles de Kaitlyn devaient être encore plus insupportables que les siennes, il en était persuader, et quand bien même ce n’était pas le cas, c’était bien plus facile pour lui de penser ainsi. Lily. Ange mort bien trop tôt, laissant Sugar seul, face à ce qu’il était déjà depuis toujours, face à ce qu’elle cachait en lui. Il l’aimait, et quand il était avec lui, il était autre. Mais lorsqu’elle n’était plus là, à ses côtés, s’était la même bête qui reprenait le contrôle de son âme, de son esprit de son corps. Et depuis qu’elle était morte ? Et bien c’est encore bien pire. Sa main frôlait sa joue, se perdant dans ses cheveux. Ses longs cheveux bruns, qui lui donnait un air enfantin. Petite fille qui a grandit bien vite, qui n’aurait pas du entrer dans le monde des grands. Petite fille trop faible, trop molle, pas assez combattante. Elle se laissait tomber dans les abîmes de l’enfer, ou il la conduisait lentement, mais sûrement. Elle était Megara, et lui au lieu d’être Hercules, il n’était qu’Hadès, et leur pacte était semblable à celui des mythes grecs. En échange de sa vie, il lui donnait quelque chose, quelque chose qu’elle voulait par-dessus tout ; la violence. Encore une fois souffrir, pleurer, hurler, tomber à terre, ne pas réussir à se relever. Et Sugar dans tout ça, lui regardait la scène de haut, toujours vaillamment debout, un regard haineux vers la larve au sol que représentait Kaitlyn, un sourire satisfait étirant ses lèves. C’était un cercle vicieux, un terrible cercle vicieux, mais tout deux étaient tombés dans ce tourbillon, et à présent les portes étaient scellées et personne ne pouvait en sortir. Ils étaient condamnés à vivre comme ça jusqu’à ce que l’un de crève, et bizarre elle aimait ça, lui ça l’excitait.
Elle sourire charmeur vint se poser sur ses lèvres, alors qu’il caressait sensuelle son bras à l’aide du bout de ses doigts. Il ne démordait pas, cette fois, elle pleurerait, comme toutes les autres fois pratiquement. C’était son jeu, sa petite partie de plaisir avant d’aller dîner.
« C’est une manière intéressant de voir les choses après tout. J’aurais choisis l’adjectif soumise, personnellement. » Et une lame de couteau enfoncé dans son cœur. Il lui faisait mal, il le savait. Mais c’était la seule façon qu’il avait lui, de se sentir bien. Le malheur de l’un, entraînait la satisfaction de l’autre. Jeu malsain, destructeur, mais captivant, obsessionnel, voir même compulsif.
Sa main continuait de se balader, mais seulement sur son front, ses joues, ses lèvres. Ses doigts se perdant parfois dans la chevelure brune et douce, douce comme de la soie. Il ne voulait pas que tout se passe vite, il voulait profiter avant de manger. Sentir le goût de la capture, profiter de sa victoire. Puis Peter avait été évoqué. Il savait qu’elle n’avait pas couché avec lui, mais il aimait tellement la voir déglutir devant elle. Comment se faisait-il qu’après tout ce temps l’image qu’il pouvait bien se faire d’elle ait encore de l’importance pour la Serpentard ? C’était une question pour laquelle il n’avait aucune réponse, pas même une hypothèse, mais peu l’importait tout ce qu’il savait c’est qu’il aimait en profiter. Appuyer la ou ça fait mal, crever l’apcès, créer une hémorragie, la laisser crever dans sa connerie.
« Tous les détails, dis-tu ? T’a-t-il dit qu’il baisait mieux que toi, James ? Ou peut-être a-t-il pensé qu'il valait mieux que tu ne le saches pas ? » Surpris, Sugar la regarda un instant. Depuis quand ? Depuis quand osait-elle le défier ? Depuis quand avait-elle assez de courage, assez de cran pour lui envoyer une réplique aussi cinglante. Mais surtout depuis l’appelait-elle James ? Il haïssait ce prénom, comme Miller c’était quelque chose qui le rattachait à bon à rien de père, car seul lui l’appelait encore ainsi. Elle avait chercher à lui faire mal, et il fallait avouer qu’en un sens, elle avait réussit, la garce. Elle voulait jouer à ça ? Tirer sur la corde sensible ? Il voulait vraiment qu’il lui fasse mal ; que ses souhaits soient réalisés, redoublant de douceur dans ses caresses, il reprit la parole dans un simplement murmure, sensuel, déstabilisant.
« Dearborn, je ne doute pas que d’autres hommes que moi puissent te faire hurler toute la nuit. Tu as crié aussi avec ton papa non ? Ah mais je me trompe, c’était des cris de désespoirs… Papa reviens, si mes souvenirs sont bons. »
Lorsque la faible s’attaque à plus fort, le combat ne dur jamais bien longtemps. Et il savait que là, il lui avait fait mal, comme peut-être jamais il ne l’avait encore fait, car il ne lui avait jamais parlé de son père. Mais en cette fin d’après-midi, il était d’humeur joyeuse, et quoi de mieux pour se sentir bien que d’évoquer le père lâche qui a abandonné sa pourriture de fille. Il continuait son jeu de caresse, inlassablement, avec douceur, comme jamais elle n’avait connue ça, comme jamais elle ne le connaîtrait une seconde fois, sûrement. Mais d’un autre côté, il était content de l’avoir trouver. Sa chose, son objet, son corps, son tout. Elle était sien, à lui, rien qu’à lui, et personne n’avait le droit de la maltraiter ou il en faisait une affaire d’état. On ne touchait pas à Kaitlyn sans s’attirer les foudres de Sugar… Mais ne vous méprenez pas, n’y voyez surtout pas ici de l’amour. Non, simplement, Sugar n’est pas généreux, ni prêteur. Alors quand quelque chose lui appartient, il ne faut que ce soi qu’à lui seul, sinon il y aura querelle. Puis il décida alors que le temps des caresses était terminé et se penchant doucement, il porta le coup fatal à tout son petit stratagème ; un baiser sur le front. Soudain l’atmosphère se glaça, et il savait à quoi elle pensait. Lily. Encore elle, toujours elle. Elle ne cessait de se comparer à sa magnifique sœur, parce qu’elle n’était pas elle, parce qu’elle n’était pas celle que Sugar aimait. Il sentit alors la main de Kaitlyn se refermée avec force sur le col de sa chemise alors qu’elle l’attirait à lui, dans une hargne son contrôlait qui transpirait la haine, l’impatience et le désir. Croyait-elle qu’elle allait l’avoir si facilement ? Qu’il allait abandonner son petit jeu pour ses beaux yeux ? Simplement parce que la belle en avait envie ? Non, ce ne serait pas le cas. Il avait trop de fois vu Kaitlyn contre carré ses plans avec Lily, souillant sa sœur, alors il allait faire de même jusqu’au bout, jusqu’au moment ou elle pleurerait. Et alors lorsque des larmes de désespoir couleraient enfin sur les joues de sa tendre demi-sœur, il concèderait à lui donner ce qu’elle souhaite, à ce qu’il s’unisse, l’espace d’un instant, d’un orgasme. Il sentit alors les mains de la Serpentard se faufiler jusqu’au niveau de sa ceinture ? Que comptait-elle faire ? Il sentit alors un geste assuré lui arraché les bouton de son jean, laissant son beau caleçon vert à l’effigie de Serpentard à la vue de sa nauséeuse demi-sœur. Se laissant faire il restait de marbre. Bien sûr elle l’excitait, Merlin que oui, elle l’excitait. Et la partie de corps qu’elle venait de dévoiler en était la preuve. Mais qu’avait-elle gagner ? De savoir qu’elle avait un corps de rêves ? Des seins qu’il aurait voulu palper jusque dans sa tombe ? Des hanches qu’il aurait voulue sculptée tellement elles étaient parfaites ? Mais cela ne changeait rien, absolument rien au fait que malgré qu’elle est le plus beau corps qu’elle n’est jamais vu, même plus beau que celui de sa Lily, elle était la dernière personne a qui il accorderait quelque chose gratuitement, sans avoir son du en retour, et dans ce cas présent ; ses larmes.
« Ne joue pas, Sugar. On sait très bien pourquoi tu es là, alors pourquoi ne pas passer directement à la pratique ? C’est bien ce que tu veux, non ? » « La pratique ? Oh je ne sais pas… Tu pourrais me refiler une des horreurs qui t’habitent, alors bon… Non vraiment Dearborn, je ne pense pas que cette fois, soit la bonne. » Dégageant la main de la Serpentard avec violence, il entreprit de refermer son pantalon, ne lui adressant plus un seul regard. Il fallait qu’elle craque, qu’elle cède, qu’elle pleure. Car sinon ils seraient tous les deux frustrés de ne pas avoir eu ce dont ils avaient le plus envie. Ardeur brûlante qui les unissaient pour une courte durée. Seulement, Sugar était bien trop prétentieux avec sa demi-sœur pour se contenter de l’avoir comme ça, sans qu’il n’y ait de cris, d’insultes, de pleurs. Car plus elle était désespérée, et plus il aimait coucher avec elle par la suite. C’était comme un viol consentant. Elle pleurait, gémissait, criait qu’elle le détestait, qu’elle voulait partir… Partir où ? Ca il ne le savait pas, puisqu’à chaque fois qu’ils se quittaient, ils revenaient inlassablement l’un vers l’autre, tels deux aimants. Et cet à cet instant qu’il pris conscience de quelque chose qu’il n’avait pas prévus. Kaitlyn était sa faiblesse. Aussi étrange que cela puisse paraître. Il avait besoin d’elle, pour se sentir vivant, pour comprendre pourquoi il était ainsi, à cause de qui, dans quelle circonstance. Et le plaisir qu’elle lui donnait quand il la pénétrait avec violence, cet plaisir n’avait pas son pareil dans le monde entier. C’était une symphonie de sensations, d’exaltations, de douleurs pour elle, de puissance pour lui.
Les Miller n’était pas une famille normale, si tentez que l’on pouvait encore appelez ça une famille. Mais finalement a bien y regardez, un lien indéfinissable liait Sugar et Kaitlyn. Comme deux membres d’une même famille ils s’étaient voués à vivre enchaîner l’un à l’autre. Elle prisonnière de son amour, et lui prisonnier de ses pulsions, de sa soif sexuelle quand il voyait son corps si parfaitement dessiné qu’il en paraissait irréaliste. Kaitlyn était sa faiblesse, certes, mais lui était bien plus pour elle. Il était son tout et cela lui donnait encore une bonne longueur d’avance, lui permettant de conduire, cette valse funèbre qu’ils dansaient depuis la mort de Lily, et cela durerait jusqu’à ce que la prochaine carte s’abatte, elle aussi, raide morte sur le tapis.
Dernière édition par J. Sugar Miller le Mar 11 Aoû - 17:23, édité 1 fois | |
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| Sujet: Re: there's nothing sweet about us.pv. Mar 11 Aoû - 6:13 | |
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La haine était un venin mortel qui coulait lentement dans ses veines, battant dans son cœur, lui tournant la tête, lui rappelant à chaque instant que celui qui était en face d’elle n’était rien d’autre que son pire ennemi. Et elle s’abimait dans sa contemplation, sans parvenir à saisir les sentiments qui l’ébranlaient. Des années plus tôt, elle n’aurait pas hésité, et elle se disait amoureuse, elle rougissait sous son regard mauvais, l’observant de loin, se montrant ignoble avec lui pour cacher honteusement ce qu’elle ressentait. Aujourd’hui, elle ne pouvait s’empêcher de fonctionner de la même façon, et même lorsqu’elle pliait, ses mots restaient acerbes, destinés à décocher quelques flèches en direction du prince des ténèbres, espérant que l’une le touche définitivement et qu’il s’écroule. Et elle se le demandait ; était-ce ça l’amour ? Était-ce ça l’amour, le vrai, le grand, le beau, celui qui faisait battre le cœur de tant de personnes stupidement heureuses ? Aurait-elle dû s’y abandonner délibérément, avec l’espoir qu’il finisse par se rendre compte que c’était son cas à lui aussi ? Aurait-elle dû jouer l’idiote, se voiler la face et faire semblant de croire qu’il n’était pas si ignoble qu’il n’en avait l’air ? Peut-être était-ce sa destinée, ou peut-être n’avait-elle rien compris. Il semblait persuadé qu’elle ne vivait que par lui, et en un sens, c’était vrai, leurs altercations étaient ce qu’elle aimait le plus au monde, elles étaient sa bouffée d’oxygène, la seule chose qui l’oblige à se lever le matin. Il semblait être certain qu’elle l’aimait toujours comme avant, de ce sentiment noble et pur qu’il lui avait pourtant arraché violemment, désirant la faire souffrir jusqu’au bout. La vérité, c’était que s’il mourrait devant ses yeux, elle le laisserait crever, l’aidant même à en finir plus lentement, pour qu’il puisse savourer les dernières secondes de son existence, et elle lui arracherait le cœur, littéralement, elle lui apprendrait la putain de douleur. Alors, c’était ça, l’amour ? C’était comme ça qu’elle l’aimait ? En souhaitant sa mort, en s’accrochant à sa souffrance ? Était-ce comme ça qu’on était censé aimer ? En enfonçant ses ongles dans le dos de l’être aimé, jusqu’à ce que le sang perle, en mordant, blessant, en détruisant peu à peu tout ce qui les unissait ? Un jour, elle l’obligerait à partir, et elle s’autodétruirait définitivement, elle briserait leur lien, et là, elle pourrait mourir d’amour, elle pourrait sangloter sur son sort, et peut-être, peut-être redeviendrait-elle normale, comme elle l’était avant qu’il ne la change, comme elle l’était avant qu’il ne parte, il y avait déjà si longtemps. Et sa rancœur devenait oppressante, elle le haïssait, elle les haïssait, et cette fois, cette fois, elle l’abandonnerait avant qu’il ne le fasse, parce qu’elle ne survivrait pas à un autre départ, c’était impossible, c’était intolérable, elle deviendrait folle. Elle l’était déjà un peu, à les confondre, ces ombres qui la tourmentaient tout autant l’une que l’autre, ils étaient le mal à l’état pur, d’une façon si différente l’une de l’autre cependant, qu’elle s’y perdait, qu’elle oubliait, elle était censée passer à autre chose, mais elle ne le voulait pas, comment aurait-elle pu ? Elle ne pouvait pas, elle ne pouvait pas, elle était prisonnière, et son père n’était jamais venu la délivrer, il l’avait oubliée, laissée pour compte, passé à autre chose, à la suivante, elle n’était plus qu’un vague souvenir. Et lorsque Sugar en ferait de même, elle ne le laisserait pas faire, elle le jurait, elle ferait tout pour le retenir, car elle ne regarderait jamais plus quelqu’un partir, malgré leur relation, malgré tout le mal qu’il lui faisait, malgré son mépris, malgré ce tout qui ne faisait que gonfler, jour après jour, elle ne le laisserait pas, c’était hors de question, il plongerait avec elle, elle l’entraînerait tout au fond. « Distrayante… C’est une manière intéressant de voir les choses après tout. J’aurais choisis l’adjectif soumise, personnellement. » Et il vient caresser son bras, il est charmeur, joueur, il veut gagner, mais de son côté, elle ne veut pas perdre, pas encore, elle voudrait tellement que cela ne soit pas si compliqué, elle voudrait que ce ne soit pas voué à cette même fin, tous les jours la même, dont il ne semble pas se lasser, et après tout, comment pourrait-il ? Il finissait vainqueur à chaque fois, et elle était fatiguée, fatiguée de cette bataille qu’elle était destinée à perdre, tout en refusant de baisser les bras si vite. Elle ne le laisserait pas avoir le dessus, elle ne se plierait pas, elle ne le pouvait pas, elle était certes soumise, mais elle n’était pas acquise, ou du moins, elle l’était de moins en moins. Et s’ils savaient tout deux qu’elle reviendrait toujours vers lui, elle savait aussi, pour sa part, qu’elle ne pourrait pas longtemps continuer à heurter le sol si violemment sans jamais se défendre. C’était insupportable, et son orgueil qui était tant mis de côté lorsqu’il s’agissait de lui lui hurlait néanmoins de faire quelque chose, de repousser sa main, de s’en aller, par Merlin, de faire quelque chose, au moins. Elle ne bougea cependant pas, et alors que ce qui lui restait de raison lui hurlait de s’enfuir, elle adressa un sourire en coin à son demi-frère. Elle voulait jouer, elle aussi, lui montrer que tout ne serait pas toujours si facile, et elle s’arrêterait juste avant de le voir s’éloigner, juste avant de le pousser à bout, elle saurait comment faire, elle devait savoir, elle ne pouvait pas perdre. Ses échecs la hantaient, encore et encore, le regard déçu de sa mère, de son père, de Sugar, et ses propres yeux dans un miroir. Elle devait se le prouver, elle se le devait, au moins pour quelques secondes. « A ta place, je ne serais pas fier de préférer la demi-sœur soumise que tu hais à toutes ces filles que tu continues à voir malgré tout. As-tu tellement besoin de dominer, que tu reviens toujours vers moi ? » Et ses doigts continuaient à parcourir sa peau, douce torture dont elle ne put se résoudre à se défaire. Encore une de ces nombreuses choses sur lesquelles il avait le dessus ; elle était incapable de lui échapper, bien que le désirant parfois fortement, lorsqu’il était allongé de tout son long sur elle et que soudain, cette voix dans sa tête lui disait qu’elle n’était qu’une idiote, qu’elle devait s’enfuir avant qu’il n’ait son âme tout entière, et elle lui répondait que c’était déjà trop tard, et les larmes lui venaient, ultime témoignage du mal-être qui n’arrêterait apparemment jamais de la ronger, quand bien même il était en elle, quand bien même elle obtenait, l’espace d’un instant, ce qu’elle désirait. Ce n’était jamais assez. Il y avait cette soif en elle, ce besoin d’en avoir plus, plus que ce qu’il lui offrait, plus que ces stupides sourires qu’elle affichait en permanence, plus que les conversations sans intérêt qu’elle échangeait avec ceux qui l’entouraient, elle voulait tout simplement plus que ça. Elle voulait voler, partir loin, et ne plus jamais revenir, elle voulait mourir et puis revivre, elle voulait brûler dans les flammes de son pécher, elle voulait qu’on lui tienne la tête sous l’eau, la libérant juste à temps pour qu’elle puisse respirer, elle voulait danser sous la pluie, encore une fois, comme avant, elle voulait s’en sortir. Et elle ne faisait que s’enfoncer davantage, impuissante, fillette peu combattive, trop habituée à voir le destin se foutre de sa gueule, elle avait finalement baissé la tête et laissé le courant l’emporter, qu’elle se noie s’il le fallait, qu’ils fassent ce qu’ils voulaient d’elle. Elle vit la surprise s’afficher sur son visage, il n’était pas habitué à ce qu’elle aille si loin, et si ses mots avaient toujours cherché à le blesser, elle ne l’avait jamais fait réellement avant aujourd’hui, quand lui n’hésitait pas à toucher ses points sensibles jour après jour. Peut-être était-ce cela, la différence entre eux. Il ne tenait pas à la voir souffrir à cause d’autres, il voulait être son seul et unique bourreau, celui qui la mettrait dans la tombe pour venger la mort de sa cracmole de sœur, alors qu’elle était incapable de faire le sale boulot toute seule, et ne rêvait que d’une chose, qu’on la débarrasse de lui, qu’il disparaisse du jour au lendemain, qu’on tue son calvaire pour qu’elle ait une raison d’en faire de même. « Dearborn, je ne doute pas que d’autres hommes que moi puissent te faire hurler toute la nuit. Tu as crié aussi avec ton papa non ? Ah mais je sais, c’était des cris de désespoirs… Papa reviens, si mes souvenirs sont bons. » Sous le choc, elle laissa échapper une sorte de hoquet étranglé, tandis que ses yeux s’écarquillaient et qu’ils se remplissaient de larmes. Elle ne pleurerait pas devant lui, elle ne pouvait pas. Elle se mordit la langue, confrontant son expression satisfaite, triomphante, comme s’il venait de tout gagner, et en un sens, il avait raison, il l’avait battue sur son propre terrain. Et ce jour-là la hantait, quand il lui avait promis de repasser bientôt et qu’il s’était éloigné dans la rue, la main glissée dans celle de cette affreuse blonde, avant de transplaner, de disparaître à tout jamais, et qu’elle s’était mise à courir, ivre de chagrin, le suppliant de revenir. Elle avait tant rêvé de cette scène, tant revécu encore et encore ce moment précis, le moment où il l’avait laissée tomber, qu’elle ne put s’empêcher de voir les images défiler une nouvelle fois devant ses yeux, brouillant sa vision, et, avant qu’elle ne puisse s’en rendre compte, une larme, unique et solitaire, roula le long de sa joue, s’écrasant sur le sol tandis qu’elle ravalait ses sanglots. Elle ne s’écroulerait pas. « Au moins, mon père était fier de moi le temps qu’il est resté, James. Peux-tu en dire autant ? » Et elle lui renvoyait la balle, écorchée mais pas encore vaincue, elle le poussait à bout, elle voulait qu’il craque avant elle, qu’il se laisse consumer par sa colère, elle voulait lui prouver qu’il n’était pas si parfait qu’il aimait à le croire. Et c’était en défaisant son pantalon qu’elle marqua ses propos, tentant de lui prouver par la même occasion qu’il n’était pas le seul à avoir le contrôle. Cependant, il resta de marbre, et si elle savait qu’il n’était pas indifférent à elle, il ne fit aucun geste pour le lui prouver, la confrontant d’un regard glacé qui lui donna la nausée. Puis, il repoussa sa main, entreprenant de refermer son jeans, en profitant pour abattre la carte suivante, celle-là même qui ferait déraper les choses. « La pratique ? Oh je ne sais pas… Tu pourrais me refiler une des horreurs qui t’habitent, alors bon… Non vraiment Dearborn, je ne pense pas que cette fois, soit la bonne. » Kaitlyn resta comme figée, une seconde, une deuxième, tandis qu’elle le regardait se rhabiller, médusée, avant que son rire n’éclate, dénué d’un réel amusement cependant, mais elle riait à ne plus pouvoir s’arrêter. Tout cela était ridicule, il la rendrait folle, tout cela la rendrait folle. Il était le seul à la toucher, putain, elle aurait voulu lui hurler, se jeter sur lui et le secouer, lui rappeler que s’il y avait des horreurs chez l’un ou l’autre, ce serait sur lui, et pendant un instant, elle faillit céder, elle faillit lui donner ce qu’il désirait en perdant le contrôle, elle faillit se mettre à hurler et tout détruire, elle faillit se soumettre à sa belle volonté. Elle s’en empêcha cependant au dernier instant, et son rire mourut sur ses lèvres aussi brusquement qu’il était né. « Oh, aujourd’hui n’est pas à ton goût ? Eh bien, que fais-tu là alors ? Tu crois vraiment que quelques mots de ta part allaient suffire à me faire gémir et chialer comme une gamine ? Je grandis James, et si ce n’est pas ton cas, il serait peut-être temps que tu y penses. Si tu ne veux pas de ça, tu ne me sers à rien. Et si je m’en vais, il n’y aura plus que toi, et Lily, parce que Lily sera toujours là, ton stupide ange que tu as passé ta vie à souiller… Tu l’as condamnée à brûler en enfer, pour expier tes putains de péchés, pour laver l'inceste dans laquelle elle s'est avidement noyée. » Elle s’était approchée de lui, mauvaise, tandis que ses paroles suintaient de sa bouche, assassines et uniquement destinées à le faire exploser. Elle voulait qu’il la plaque au mur, qu’il la frappe, s’il le fallait, qu’elle finisse à terre, et qu’elle puisse se dire qu’elle avait gagné, qu’il n’avait pas pu résister, et elle se frottait à lui, pitoyable chienne en chaleur, et ses mots continuaient à s’envoler dans l’air électrique, et la tension augmentait au fur et à mesure, et elle s’amusait diablement, soudainement, comme si elle n’avait jamais attendu que cela, ce moment où tout déraperait, où elle ne pourrait plus supporter ces jeux, où finalement, tout exploserait, et qu’il l’achèverait. Alors, elle se hissa sur la pointe des pieds, ses lèvres frôlant l’oreille droite du garçon, et elle sourit doucement. « Je suis peut-être ta putain, je ne sais peut-être pas te dire non, mais tu as besoin de moi, Miller. » Et dans une ultime provocation, tout en sachant que cela allait terriblement mal tourner, elle posa ses lèvres dans son cou, une fraction de seconde tout au plus, avant de se reculer.
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| | | J. Sugar Miller 5v
Messages : 39 Date d'inscription : 07/08/2009
| Sujet: Re: there's nothing sweet about us.pv. Mar 11 Aoû - 22:33 | |
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Madame rêve, d’artifices, d’illusions. Mais il n’allait les lui donner, pas maintenant, pas si facilement. Il voulait la voir se traîner dans la boue, le supplier, battre en retraite, s’abandonnant à lui. Il voulait la voir à terre, soumise à lui. Simple vermine que l’on écrase du bout de chaussure. Aujourd’hui serait plus compliqué que les autres jours, plus drôle, emplit d’embûches, plus tactique, et surtout plus cruel. La cruauté, c’était quelque chose que le jeune Miller finissait par connaître par cœur. Les faire souffrir, les prendre, les retourner, les jeter. Ne plus donner de nouvelles, ne plus faire attention à elles, faire comme si elles n’existaient pas, comme si rien ne s’était jamais passé entre eux. Et pour Kaitlyn, il y avait cette mention spéciale, tout était doublé, triplé, et l’acharnement qu’il mettait dans tout ce qu’il entreprenait à son égard prouvait à quel point elle était sienne, et qu’au final, il était sien. Parce qu’il la voulait, la désirait, elle hantait ses nuits, occupait ses pensées le jour. Il réfléchissait à ce qu’il pourrait faire, dire, ne pas faire, ne pas dire, pour qu’elle souffre, qu’elle pleure, qu’elle rampe à ses pieds. Petite vermine. Son regard venimeux était posé sur elle. Froid, glacial même, il la regardait comme s’il regardait quelque chose de répugnant et d’attractif à la fois. Distant, il n’entrait pas dans son regard, pourquoi ? Parce qu’il savait ce qu’il allait y trouver, le fantôme de Lily. Elle ne méritait pas d’être évoquée dans de tels moments. Il fallait la laisser là ou elle était, au Paradis avec tous les autres anges, alors que jamais Sugar ou Kaitlyn ne pourrait parvenir à la rejoindre, et au final c’était peut-être bien mieux comme cela. Sa défunte sœur était tombée amoureuse d’un monstre, d’une horreur, de lui. Il lui avait enlevé toutes possibilités de s’enfuir, restant enfermée dans sa cage dorée, la cage de l’amour. Mais il l’aimait, il était doux avec elle, jamais il ne lui avait de mal. Non. Il n’avait eu de cesse que de l’aimer, la chérir, l’idéaliser, la protéger, en vain pourtant puisqu’elle était morte. Et voila que le deuxième ange, déchu par sa répugnance s’était lui aussi entiché du prince des ténèbres, du diable, du monstre qu’il était. Mais avec Kaitlyn, il n’avait aucune retenue. Il n’y avait pas de douceur, de préventions, d’attentions à son égard. Elle n’était rien, et ne serait jamais rien, qu’elle crève la bouche ouverte et il ferait payer les gens pour qu’ils puissent admirer ce doux spectacle ; celui de la Serpentard névrosée qui se meurt d’amour pour l’homme qui l’a fait souffrir toute sa vie, reprenant le flambeau après que son abruti de père est compris et l’ait laissée telle une misérable sur le bord d’une route abandonnée. Par Merlin qu’il avait eu raison. Kaitlyn était une plaie, qui jamais ne cicatriserait, jamais ne guérirait, ne se refermerait. Au contraire, à chaque fois qu’il la voyait, la plaie s’ouvrait un peu plus, du sang se déversait, de la colère montait, tellement, belle ascension… Puis s’était l’apogée, il la plaquait sur un mur, un arbre, un poteau, n’importe où tant qu’il avait le contrôle sur elle. Il lui faisait l’amour comme une bête, et la laissait choir, petite fille blessée… Mais aujourd’hui, tout ça serait différent, elle le poussait, le provoquait, et il savait que si elle ne craquait pas bien vite, ce serait lui qui le ferait. Il lèverait la main, comme à chaque fois qu’elle osait lui parler de sujets sensibles. Mais en même temps il s’en voulait toujours de la frapper. Non pas qu’il culpabilisait, qu’elle meurt battue, qu’il la frappe jusqu’à ce que mort s’ensuive ne le gênait pas outre mesure. Mais il savait que c’est ce qu’elle désirait, et par Merlin elle le désirait si fort, que cela en fût effrayant. Alors il tentait de se calmer, n’écoutant pas ses paroles, se concentrant sur le jeu de ses caresses. Elle craquerait avant lui, il ne la laisserait pas le pousser à bout. C’était lui le maître du jeu, et le bourreau dicte sa victime et non l’inverse. Il ne laisserait jamais les rôles s’inverser, vous pouvez en être sûr. Il s’amusait d’elle, et non l’inverse. Elle rêvait, douce fille docile, elle rêvait d’amour, de partage, d’autre chose, de quelque chose qu’il ne lui donnait pas, qu’il ne lui donnerait jamais. Plutôt crever que de lui donner du plaisir, de la faire jouir, sans que lui n’est jouit avant elle. Egoïste invétéré, ses intérêts avant ceux des autres, et encore plus avant ce de Kaitlyn. Il se jouait d’elle, mais sa petite poupée frêle se montrait coriace aujourd’hui, avait-elle acquérait un peu de courage depuis la dernière fois ? L’avait-elle volée ? Comme elle essayait, comme elle avait toujours voulu voler Sugar à Lily ? Son père lui avait-il envoyé par lettre ? Non. Bien sûr que non. Son père était loin, il ne voulait pas d’elle, n’en n’avait sûrement jamais voulue, et Sugar ne pouvait qu’être d’accord avec elle. Pourquoi s’encombrer de cela ? Si ça ne tenait qu’à lui, il n’en n’aurait jamais fait sa demi-sœur. Avoir un nom de famille qui le raccrochait à lui était une horreur, une impression d’être souillé parce qu’on avait quelque chose en commun avec cette vipère.
« A ta place, je ne serais pas fier de préférer la demi-sœur soumise que tu hais à toutes ces filles que tu continues à voir malgré tout. As-tu tellement besoin de dominer, que tu reviens toujours vers moi ? » Un rire froid, glacial, dément sortit alors de la bouche de Sugar. Elle était si pathétique. Il revenait vers elle parce qu’elle était bonne, qu’elle avait ses courbes généreuses et ses jambes qui s’écartait sans qu’il n’est besoin de la charmée, pauvre prostituée bénévole. Avec les autres, il dominait aussi mais il y avait toujours ce petit bout de temps ou il devait les charmer, les mettre dans son filet du diable. Gagner leur confiance, qu’elle devienne aveugle d’amour pour lui, qu’elles se donnent à corps perdues, si innocentes et fragiles qu’elles étaient, et lui ? Il les brisaient, les pulvérisaient, les broyaient, n’en faisait qu’une bouchée. Vautour pervers, jetant la maigre carcasse de ses victimes après consommation. Comment pouvait-elle croire qu’elle était mieux que ce jeu où il prenait tant de plaisirs ? Ce jeu pervers, manipulateur, beau parleur, petit don juan qui ne tombe jamais amoureux. Son rire s’arrêta et ses doigts reprirent leurs caresses effrénées, elle craquerait, il en faisait le serment. Ses joues allaient être mouillés par des larmes, ne serait-ce qu’une avant qu’il ne laisse envahir par sa colère et qu’il ne lève la main pour la première fois aujourd’hui sur elle. Mouillant ses lèvres à l’aide de sa langue dans un geste sensuel, appelle aux plaisirs aphrodisiaques qu’il refusait de donner à Kaitlyn. Pour l’instant, oui seulement pour l’instant parce qu’il finirait par craquer. Elle était sa faiblesse, son corps était sa faiblesse.
« Pourquoi tu penses-tu si unique ma chère Kaitlyn ? Elles sont toutes aussi soumises, dociles que toi. Que crois-tu qu’Emily ne fasse en ce moment ? Elle est assise sur mon lit, à m’attendre bien sagement. Peu importe quelle est la fille en face de moi, je domine. Mais toi… C’est juste que j’aime tellement te voir souffrir, que j’abandonne un instant les autres pour ma salope préférée. » Sa voix était glaciale, ses paroles tranchantes. Elle allait craquer, ce n’était plus qu’une question de minute, il le savait, et ça le faisait jubiler, l’excitait même. Son sexe se faisait de plus en plus dur, mais Sugar était quelqu’un qui savait se contrôler quand il le voulait. Il n’allait pas abandonner son petit jeu si bandant simplement pour répondre à ses pulsions qui seraient assouvies avant qu’il n’aille dîner. Sûrement en compagnie de Kaitlyn d’ailleurs. Il aimait bien rester avec elle après qu’il l’ait souillée, c’était tellement drôle. Défaite, ruinée, morte avant l’heure, une partie de son âme était arrachée à chaque fois, et elle le voyait ensuite, monter dans son dortoir pour aller donner le même plaisir à une nouvelle fille. Pute de vie, vie cruelle, mais c’était pareil pour tout le monde, seulement tout le monde n’avait pas la chance d’avoir un bourreau comme Sugar. Il était beau, désinvolte, désintéressé de tout, et Kaitlyn elle l’aimait. Pour sa violence, son charmes ou autre, il ne savait pas, mais sachant comme sa demi-sœur était tordue, il n’aurait pas étonné d’apprendre que c’était parce qu’il la détruisait, lentement, à petit feu, la laissant se consumer à terre, serpent condamner à ramper.
Mais la petite en redemandait, elle recommençait à lui envoyer du venin. Voilà maintenant qu’elle avait décider de l’appeler James. Il détestait, il détestait tout ce qui pouvait l’associer à son père. Mais si elle voulait jouer à ce jeu, elle n’allait pas être déçue. Il l’allait lui faire mal, plus mal même qu’avec des coups. Un seul mot suffisait ; Dearborn. Le nom qu’elle portait avant, celui qui le rattachait à ce père lâche qui l’avait abandonné, mais que conne comme elle était, elle aimait encore. Imbécile heureuse, elle aimait se faire du mal, elle aimait se traînée elle-même dans la boue, si bien que parfois, Sugar n’avait rien à faire, se contentant dans l’ombre et dans le silence, de regarder la scène qui se déroulait devant son regard réjouit. Pauvre sotte, tu penses parler, jouer sur les mots sans qu’il ne réplique, mais c’est mal le connaître. Lui qui ne mens jamais mais qui tourne toujours ses paroles, le langage libertin, les sous-entendus, les allusions, tout cela c’était son domaine, ce dans quoi il excellait, là ou il était le meilleur. Enfin il la vit, la première larme. Elle était là, si belle, si chère au cœur froid de Sugar, et elle coulait doucement, comme une danse lente, comme une danse funèbre. Et elle dévalait la joue pâle de sa demi-sœur pour finir par n’être plus, s’écrasant, se brisant, mourant. Et c’était ce qui arriverait bientôt à Kaitlyn ; elle finirait comme toutes ses larmes qu’elle déversaient pour rien, pour Sugar, pour le mal qu’il lui faisait. Pourtant à la surprise de Sugar il n’y en avait qu’une. Où étaient les autres ? Très bien, elle ne baissait pas encore les armes, que le jeu continue, elle avait déjà craquer pour lui, cela ne pourrait se faire qu’en s’amplifiant. La première larme était la plus dure à décrocher, maintenant il pouvait y aller tranquille.
« Au moins, mon père était fier de moi le temps qu’il est resté, James. Peux-tu en dire autant ? » « La différence, ma chère Kaitlyn c’est que moi je m’en fiche. Je n’ai jamais aimé mon père, et ce n’est pas maintenant que cela changera. Et puis malgré tout il me loge, me nourrit, subvient à mes besoins et aux tiens, vu que ton père toi t’a laisser crever sur une petite route de campagne. En plus, moi je suis à Serpentard comme lui, et toi ton papa il était où, un Kaitlyn, il était dans quelle maison ton papa ? » Pauvre sotte qui n’attaque que faiblement, pas là ou ça peut faire mal. Après tout qu’est-ce qu’il en avait à faire de l’avis de son père ? Il avait finit à Serpentard, il perpétuait la traditions, et c’était tout ce qu’il lui demandait. Il ne pouvait pas être fier d’un fils qu’il n’avait pratiquement pas vu parce que celui-ci ne voulait pas aller dans son stupide manoir, préférant rester avec sa mère et sa sœur dans le monde moldus. Bien sûr qu’il l’avait sûrement déçu, mais ce n’était pas quelque chose de difficile à assumer pour Sugar, en fait, il en était même plutôt fier. Il avait toujours aimé défier l’autorité, et son père avait finit par comprendre qu’il n’en avait aucune sur ce monstre à la beauté éblouissante.
Elle craquait. Elle laissait son sexe dressé se voir en lui ouvrant son pantalon. Elle pensait qu’elle avait gagné, que tout était finit, que les paroles s’arrêteraient pour faire place aux gestes, enfin un peu de plaisir. Mais elle se trompait, il n’en n’avait pas finit avec elle, et alors qu’il remettait au chaud son pénis en renfilant son pantalon, il la regarda un sourire fin sur ses lèvres. Lui répliquant qu’il ne voulait pas entrer en elle. Elle était bien trop sale, trop souillée, trop impure pour qu’il prenne le risque de choper une quelconque maladie. Elle n’avait pas prévue cette possibilité là et alors qu’elle resta figée pendant quelques secondes ou Sugar prit littéralement son pied en la regardant, elle finit par éclater de rire, comme Sugar tout à l’heure. Ils se détestaient, ne pouvait pas se voir en peinture, mais finalement, ils n’étaient pas si différent l’un de l’autre, mais bien sur aucun des deux n’iraient l’avouer, car ce serait avouer qu’ils sont semblables alors qu’ils voient le pire dans l’autre. Jamais Sugar ne s’avouerait aussi répugnant, vermine, comme Kaitlyn. C’était un mot qui semblait être inventé pour qualifier sa demi-sœur, mais surtout pas lui. Lui il était beau, sauvage, charismatique, charmeur, et il avait tout le monde à ses pieds. Non, il ne pouvait pas être comme cette horreur, c’était impossible, il valait mieux, tellement mieux.
« Oh, aujourd’hui n’est pas à ton goût ? Eh bien, que fais-tu là alors ? Tu crois vraiment que quelques mots de ta part allaient suffire à me faire gémir et chialer comme une gamine ? Je grandis James, et si ce n’est pas ton cas, il serait peut-être temps que tu y penses. Si tu ne veux pas de ça, tu ne me sers à rien. Et si je m’en vais, il n’y aura plus que toi, et Lily, parce que Lily sera toujours là, ton stupide ange que tu as passé ta vie à souiller… Tu l’as condamnée à brûler en enfer, pour expier tes putains de péchés, pour laver l'inceste dans laquelle elle s'est avidement noyée. »
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| | | J. Sugar Miller 5v
Messages : 39 Date d'inscription : 07/08/2009
| Sujet: Re: there's nothing sweet about us.pv. Mar 11 Aoû - 22:35 | |
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- Spoiler:
Désolé, tout ne rentrait pas n___n
Elle était allée trop loin, beaucoup trop loin, pauvre conne ! Comment osait-elle lui parler de Lily ? Pourquoi fallait-il qu’elle salisse sa mémoire, tout le temps, à n’importe quelle occasion. Elle voulait lui faire mal, elle avait réussit. Il ne voyait plus que l’image de sa tendre sœur, lorsqu’il l’avait aimé, tout au long de sa vie, jusqu’à ce qu’on lui arrache, jusqu’à ce que la mort lui vole. Il la revoyait jouant à la balançoire dans le petit parc à côté de chez eux, ses cheveux blonds flottant dans son dos. Elle était si belle, si pure, il ne la laisserait pas lui dire ce qu’il savait déjà. Il avait provoqué l’inceste, le ciel l’avait puni en lui prenant Lily, il le savait déjà. Mais personne n’avait le droit de lui faire remarquer, surtout pas cette idiote de Kaitlyn. La rage s’emparait doucement de lui, il essayait de lutter bien sûr, mais elle était allée trop loin pour qu’il reste de marbre, pour qu’il ne fasse rien, qu’il la laisse triompher. Il la regarda un instant, et alors qu’un sourire mauvais étirait les lèvres du diable, sa main s’abattue sur la tête de Kaitlyn, faisant cogner celle-ci contre le mur. Un rire cruel s’éleva alors. Elle voulait avoir mal, qu’à cela ne tienne, il allait lui faire mal, pire encore ce qu’elle avait pu imaginer, encore mieux que dans ses rêves les plus fous. Elle allait se plier, se courber, se cambrer, pour finir morte, laissée pour compte sur le sol. Et lui, il irait déverser sa semence dans son corps, ou dans celui d’Emily, peu importait en réalité, tant que ses pulsions étaient assouvies. Puis elle se rapprocha de lui, elle lui murmurait des choses à l’oreille, des choses fausses et vraies ; oui elle lui était indispensable, mais pas pour les bonnes raisons, pas pour des raisons qui la mettait en valeur alors pourquoi diable, trouvait-elle une quelconque victoire à tout cela ? C’était un mystère pour Sugar.
« Tu as raison Kaitlyn, tu es indispensable. C’est vrai sans toi, je pourrais oublier que c’est Lily que j’aime, et je pourrais devenir plus humain, tomber amoureux de quelqu’un d’autre… Sûrement de toi si tu n’étais pas si répugnante. Après tout, ton corps me fait jouir même quand tu abuses des chocogrenouilles et que tu prends du poids pendant tes phases de boulimies. Alors oui, tu es indispensable, sans toi, sans ton caractère, sans tes paroles veineuses, je t’aurais sans doute aimée. Tu m’évites là de faire une belle erreur, je t’en remercie chaque jour. » Souriant à Kaitlyn, il savait que ce qu’il venait de dire était dans les pires choses qu’il pouvait lui balancer au visage, et c’était donc avec une réjouissance non dissimulée qu’il attendait sa réaction. Que les cris fusent, qu’elle s’abandonne à lui. Il était à égalité dans le combat, elle avait versé une larme, il avait donné un coup. Ils étaient tout les deux, seuls dans ce cachot, à attendre la réaction de l’autre, à attendre que l’un des deux craques, que les pleurs ou les coups ne fusent. Ils perdaient leur temps au lieu de se faire l’amour comme des bêtes qu’ils étaient, mais pourtant ces préliminaires étaient indispensables pour les deux, ou plutôt surtout pour Sugar. Croire que tout est acquis n’était pas une bonne chose, et peut-être que notre petit prince finirait pas déchanté un de ces jours, mais sûrement pas avec sa poupée de chiffon. Pas avec Kaitlyn. Elle était à lui, il en faisait ce qu’il voulait, il la pliait, la déchirait, lui arrachait un bras, lui plantait des aiguilles dans le cœur. Telle une poupée vaudoue, sauf qu’au lieu de le faire sur une poupée représentant Kaitlyn, lui le faisait directement sur l’intéressée. C’était tellement plus marrant, plus jouissif. Tapis dans l’ombre du cachot, il attendait qu’elle lui saute dessus, qu’elle le supplie de la souillée. Ca ne tarderait pas, il n’en avait plus pour très longtemps. Pauvre chose, accrochée à l’enfer que représentait le jeune Miller.
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| Sujet: Re: there's nothing sweet about us.pv. | |
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| | | | there's nothing sweet about us.pv. | |
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