Duck Luck
|
|
| « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv | |
| | Auteur | Message |
---|
Invité Invité
| Sujet: « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv Lun 3 Aoû - 20:55 | |
| - Spoiler:
« NON MAIS C’EST PAS VRAI ! » « Un peu de calme Cyrius. Je n’ai pas fait exprès…pardonnez moi… » « PAS FAIT EXPRES ? NON MAIS VOUS PLAISENTEZ ? VOUS M’AVEZ CARREMENT CRÂME LES CASTAGNETTES AVEC VOTRE SALOPERIE DE CAFE BRÛLANT QUE VOUS AVEZ RENVERSE LA ! » « Chut ! Parlez moi fort voyons ! Vous voulez peut-être que je vous mette de la glace dessus ? » « Certainement pas ! N’approchez plus de mon entrejambe ! »
Lui adressant un regard énervé, Cyrius se décala d’une place vers la gauche. Observant devant lui, il constata que tous les élèves qui étaient encore présents dans la Grande Salle malgré cette heure tardive, avaient les yeux braqués sur lui et le professeur Chourave. Tous riaient, souriaient ou tentaient d’en savoir plus. Oui, puisque voir un de ses professeurs se lever en faisant grincer sa chaise, lever les bras au ciel en criant le martyre ; c’était rare. D’autant plus que celui-ci, venait tout juste d’arriver à Poudlard et apparemment, il promettait d’être disons…Spécial ? L’homme au regard ténébreux leur adressa alors un furtif sourire en coin, avant de lancer un sort informulé sur son pantalon tâché. Aussitôt cette mauvaise trace disparue en quelques secondes. Tournant alors la tête légèrement vers sa voisine, Cyrius l’observa silencieusement. Cette grosse patate de Chourave ! Nom mais elle n’aurait pas pu faire un peu plus attention ? Déjà qu’il lui avait permis de s’assoir à ses côtés, si en plus elle renversait sa tasse de café brûlant sur lui ; qu’elle ne s’imagine pas qu’elle pourrait de nouveau poser son gros derrière à ses côtés dorénavant. Non, hors de questions. Qu’est-ce qu’elle ferait tomber la prochaine fois ? La grosse dinde de Noël ? Un couteau qu’elle aurait fait glisser ? Vraiment tous maladroits ces Poufsouffles. D’ailleurs ils étaient bien représentés par leur Directrice ces pauvres. Reposant son attention sur son assiette encore pleine, Cyrius profita du talent culinaire des elfes pour se remplir la pense avant de donner son premier cours qui n’aura lieu qu’en milieu d’après-midi. Ce qui lui laisserait toute la matinée de libre. Un vrai plaisir d’être professeur d’Astronomie ma parole ! Les élèves étaient tellement peu nombreux à s’être inscrits à cette matière que Cyrius avait des emplois du temps en or.
Chourave aussi à en croire sa présence dans la Grande Salle. Tous les autres professeurs étaient venus manger leur petit déjeuner bien avant eux, devant se dépêcher pour être à l’heure au premier cours de la journée. Ah, quelle joie d’enseigner une matière aussi peu intéressante et ennuyante que l’Astronomie. Il suffisait de raconter deux, trois trucs sur les étoiles, leurs origines et leurs significations, montrer aux élèves où elles se trouvent et puis voilà le cours était fini. D’ailleurs, Cyrius avait pour intention de faire ses cours tard le soir sur la tour d’Astronomie ; sans exception. Comme ceci il pourrait d’une part fumer, la tour étant à ciel ouvert il ne gênerait personne et d’autre part : la possibilité de s’échapper en douce pour faire une sieste dans un coin n’était pas à exclure. Au pire, le cours se transformera en sieste générale, tout le monde apportera des couvertures et ils feront un feu de camps. Gobant son morceau de brioche tartiné de confiture à la fraise & à la framboise, Cyrius se mit de la confiture partout sur les doigts. Regardant alors autour de lui à la recherche d’une serviette avec laquelle il pourrait s’essuyer, le jeune homme trouva bien mieux. Baissant les yeux vers les pans de la robe de sorcier de Chourave, Cyrius eut un sourire goguenard sur le coin de ses lèvres. Se baissant un tant soit peu vers la droite, il attrapa un morceau de sa robe qui pendait et s’essuya rapidement les deux mains dessus, tandis que le professeur de Botanique avait la tête tournée pour attraper la cruche de jus de citrouille. Se mettant alors soudainement à rire en voyant que cette andouille ne remarquait rien et que sa robe comportait désormais des traînées de confitures rouges ; le jeune resta dans son état hilare tout en la fixant. Ce qui attisa bien évidemment l’attention et la curiosité de la Directrice des Poufsouffles.
« Qu’avez-vous donc pour rire ainsi et vous tortiller dans tous les sens ? » Puisque, oui, Cyrius riait tellement fort, se tenant le ventre, que personne ne pouvait l’ignorer en cet instant. Son rire, si joyeux et mélodieux avait un côté communicatif qui en fit rire plus d’un dans la Grande Salle. Parvenant alors à s’arrêter pour répondre à la question de son professeur ; Cyrius releva la tête pour planter ses deux perles noires dans les siennes « Vous…je… » Repartant dans un fou rire, il ne put finir sa phrase. Arquant alors un sourcil, Chourave finit par se détourner de son jeune collègue pour terminer son assiette. La Grande Salle vibra encore quelques minutes aux rires du professeur d’Astronomie, jusqu’à ce qu’il se calme et retrouve son calme. Lançant alors un regard vers la Poufsouffle en Chef, souriant de toutes ses dents, Cyrius eut un air moqueur et amusé sur le visage. Elle était si naïve et idiote celle-ci…Attrapant deux ou trois croissants dans ses mains, finissant son verre ; Amaël se leva une seconde en fois en n’hésitant pas à faire grincer sa chaise sur ce plancher plus qu’usé. Il sourit de satisfaction en voyant certaines personnes qui tressaillir suite à ce bruit strident qui résonna quelques secondes contre les parois de la Grande Salle. Ne prenant pas la peine de saluer sa collègue de Poufsouffle, Cyrius quitta la table des professeurs par la petite porte sur le côté qui leur été réservé. Marchant d’une manière des plus nonchalantes, laissant un sourire collé sur ses lèvres, glissant son regard ténébreux sur l’horizon qui s’offrait à lui dans ce long couloir ; le jeune homme avait la ferme intention d’aller faire un tour dans la salle des professeurs. Salle qui devait être vide à cette heure-ci, étant donné que les premiers cours venaient de débuter depuis quelques minutes.
Il n’avait jamais été dans cette salle. Bien que l’envie, lorsqu’il était encore élève, l’avait souvent démangé les orteils. Cette salle qui est interdite aux élèves mais que tous les professeurs côtoient. Cette chose qui peut devenir une obsession pour certains élèves juste parce qu’elle est simplement interdite. Même s’il était un fervent Gryffondore jusqu’au bout des ongles, il n’avait jamais rôdé par ici…Par contre, il avait déjà escaladé la Grande Salle, inondé plusieurs fois les toilettes, volé partout dans le château sur son ballai, piqué la perruque de son ancien professeur de vol ; ce qui lui avait valut plus d’une retenue. Cyrius était un vrai casse-cou, toujours dans les coups les plus mémorables de l’histoire de Poudlard ; à son époque. Etant arrivé devant l’endroit qui l’intéressait tant, le jeune homme poussa sans ménagement cette porte pour enfin accéder au paradis. Enfin, c’était ce qu’il croyait. Mais en voyant la pièce, il faillit éclater une nouvelle fois de rire. Elle était tout simplement immonde. Vieille, sentant le vieux Scroutt flatulent, aux couleurs mornes dignes des plus grands enterrements ; elle n’avait rien de merveilleux. Quelques tables en bois avec des chaises pour leur tenir compagnie et deux ou trois fauteuils et canapés au bout de la pièce près d’une cheminée. Seul un panneau d’affichage couvrait le mur. Pas d’autres tableaux, pas d’autres trucs collés sur ces murs. Rien. Niveau décoration, ils étaient vraiment très médiocres. Sortant alors sa baguette magique, Cyrius eut un nouvel air goguenard sur le visage tandis qu’il tournait sur lui-même pour imaginer ce qu’il pouvait modifier.
Un coup de baguette ; les murs, le plafond, le sol, les fauteuils, les canapés, la cheminée arboraient les couleurs des Lions, l’Or et le Rouge. Deuxième coup de baguette ; plusieurs cendriers apparurent à divers endroits. Troisième coup de baguette ; un magnifique lustre semblable à celui de son cottage descendit du plafond pour éclairer et donner un peu de vie à la pièce. Quatrième coup de baguette ; des tapis et des tableaux firent eux aussi leurs apparitions dans la salle de professeurs. Dernier coup de baguette ; un feu flamboyant mais virtuel s’enflammait dans la cheminée.
« Yeah, elle en jette comme ça ! Classe, design et tout…de quoi en faire pâlir plus d’un nom d’un petit gobelin en string !»
Un magnifique sourire satisfait sur les lèvres, Cyrius rangea sa baguette. Il avait toujours été doué en Sortilèges. Et ces quelques sorts qu’il venait de lancer partiraient bien évidemment dès qu’il serait sorti de la pièce. Jamais il ne se serait permis de laisser cette décoration personnelle, sachant pertinemment que bons nombres de personnes venaient et partaient au cours de la journée. Allant alors se vautrer dans un canapé près de la cheminée, les jambes croisées et étendues sur le cuir du canapé, les bras le longs de l’accoudoir ; Amaël poussa un long soupir plaisant. Laissant tomber sa tête en arrière, il prit une cigarette qu’il fourra dans sa bouche avant de l’allumer. Prenant une première bouffée, il sentit aussitôt cette sensation d’apaisement total et de bien-être l’envahir et parcourir son corps entier. Fermant les yeux, il souffla sans ménagement la fumée qui se rependit de suite au-dessus de lui, tel un nuage sur sa tête. Lorsque la porte d’entrée de la salle des professeurs dans laquelle il se trouvait s’ouvrit. Ne prenant pas la peine d’éteindre sa cigarette, d’ouvrir les yeux, de se lever pour voir de qui il s’agissait ; Cyrius se contenta de lever les mains au ciel en clamant haut et fort :
« Bienvenue dans le McFergessonLand ! Ah et y a des croissants sur le minibar si jamais vous avez faim… » Vous ? Oui. Il pensait dur comme fer qu’il s’agissait de Chourave qui devait avoir fini de s’empiffrer depuis le temps qu’il l’avait quittée dans la Grande Salle. Rabaissant ses bras et tirant une nouvelle bouffée de nicotine ; Cyrius resta toujours dans la même position, ne bougeant pas d’un millimètre « Oh faites professeur…Cela vous arrive souvent de renverser du café brûlant sur vos collègues ? C’est l’une de vos techniques de drague peut-être ? A moins que ce ne soit ainsi que vous ayez séduit Hagrid…hinhin…» Commençant à rire de bon cœur, il imaginait déjà la scène entre Hagrid & elle. Car oui, il croyait toujours fermement qu’il s’agissait de Chourave et de personne d’autre. Mais ce fut une erreur qu’il commettait. Son rire mélodieux et joyeux raisonna dans la pièce, jusqu’à ce qu’il prenne une autre bouffée de sa tendre et séduisante cigarette, soufflant ensuite pour expulser la fumée en formant quelques cercles.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv Lun 3 Aoû - 22:26 | |
| « Bonjour et bon matin sur magic nostalgie ! Il est 6 heures et les hiboux s’affolent ! Tout de suite l’horoscope de ce lundi 15 septembre avec Natasha Gladys : Nous commencerons par les Beliers, journée calme en prévision et… »
La main d’Holly s’abattit sur le réveil sans plus de cérémonie et un grésillement désagréable en résultat. Cette même main pâteuse qui fit ensuite le tour de la table de nuit, à l’aveuglette afin d’attraper une paire de lunettes, négligemment déposée sur la première couverture d’un gros livre. 6 heures du matin… ça n’avait rien d’humain. Préférant se recroqueviller dans sa couette, la jeune femme profita de la chaleur de cette dernière sans cacher son plaisir. Les paupières fermées, elle s’étira dans tous les sens et frissonna lorsque son pied droit rencontra l’air frais. Par Merlin ! S’il lui était possible de rester encore deux ou trois heures à glander sur ce matelas, alors elle n’hésiterait pas une seule seconde. Se tournant, se retournant puis se reretournant, elle finit par envoyer balader son oreiller sur le mur d’en face. Un geste qu’elle avait pris l’habitude de faire chaque fois qu’elle se sentait de mauvaise humeur. Et pourquoi devrait-elle quitter ce pieu d’abord ? pour apprendre à voler à des élèves qui se prendraient le manche dans la figure ? Ces idiots étaient plus intéressés par la nature moldue de la demoiselle plutôt que par son statu de professeur. Pour sûr, si elle n’avait pas eu tant besoin d’argent, alors jamais elle n’aurait remit les pieds à Poudlard, cette école qui regorgeait trop de mauvais souvenirs. Bah… Elle le méritait aussi. Après tout, si elle n’avait pas été aussi idiote, sans doute ne se serait-elle pas fait tromper par ce misérable résidu de citrouille moisie. Ah john ! C’était bien un prénom de fils à papa ça en plus ! Quelle idiote ! Mais quel blaireau surtout oui ! À qui la faute ? Ruminant pour la 23678 fois de l’année sur son échec sentimental, Holly finit par replonger dans un demi-sommeil lorsque l’on frappa à la porte de sa chambre.
« MADMOISELLE PSYCHOTIQUE !! » Hurla une grosse voix à quelques centimètres à peine de la serrure. « Nié ? »
Redressant soudainement la tête, la sorcière afficha un air des plus blasés et se rappela soudainement qu’elle n’était pas dans sa chambre, 36ème rue, quartier de Londres, mais dans l’hôtel le plus miteux qui soit, en plein milieux du chemin de traverse. Qu’avait-elle fait la nuit dernière ? Ce soudain détail lui échappa comme une poussière dans la main. Mais le gros poing qui tambourinait toujours à la porte la sortie immédiatement de ses songes. Nom d’un Gobelin en rute, mais n’allait-il jamais cesser de répandre sa salive partout celui-là ?? Ecartant les couvertures, la blondinette se dépêcha de rejoindre cette maudite serrure et d’ouvrir à ce monsieur. Surprise, ce n’était pas un géant à la barbe rousse qu’elle trouva devant elle mais un immonde troll pas plus haut que sa taille. Essayant de ravaler son air surpris, elle voulut prendre la parole lorsque cet impoli la lui coupa sous le pied :
« J’viens chercher l’argent ‘moiselle Psychotique ! » « Spiderwick ! Pas Psychotique… Quel argent ? » « L’argent que vous m’avez dit de venir chercher à 6 heures ce matin bougre d’andouille ! ça fait 70 la nuit ! Et vous me ferez le plaisir de vous habiller autrement la prochaine fois… On veut pas de Syphilis ici… Miss Spicedetique. » « De Sy… »
Holly afficha un air contrarié. De quoi diable parlait-il ?? Elle n’eut pas grand peine à comprendre lorsque son regard croisa le miroir poussiéreux situé dans son dos. Vêtue simplement d’une petite culotte et de son soutien-gorge tout cuir de la veille, elle passait pour la première parvenue de la matinée. Se sentant rougir de honte, elle attrapa son sac à main, le vida de son contenu sans ménagement sur le lit histoire d’y retrouver son porte-monnaie. Y dénichant deux billets, elle s’empressa ensuite de les tendre à l’hôtelier qui la toisait du heut de ses 1m20 à tout casser.
« Mouais… J’veux plus vous revoir ici, vous faites peur aux clients. »
La moutarde lui montant au nez, Holly serra le poing tout en rétorquant avec insolence :
« Oh mais vous ne risquez pas de m’y retrouver un jour ! C’est cher et ça pue le phoque ici ! »
L’autre lui envoya une grimace tout en soufflant son haleine fétide dans toute la pièce, puis il froissa les billets qu’il fourra dans la poche de son jean troué avant de quitter les lieux. Holly Moon profita de ces quelques minutes de répi pour tenter de se remémorer ce qu’elle avait bien pu faire la veille… Nous étions le week-end, elle était donc rentrée chez elle. Le Samedi,elle avait passé la journée avec son Charlie d’amour… Ce souvenir lui arracha un sourire de satisfaction. Il n’avait pas grandi, mais ses cheveux blonds avaient poussé. Il portait une casquette et un pantalon blanc. Dans tous les cas, il était à croquer. Puis il était reparti dans les bras de cet * BIP * de cousine qui l’avait une nouvelle fois emmené loin d’elle. Cela devenait de plus en plus difficile à supporter. Chaque fois qu’il venait, Charlie racontait à sa mère tout ce que Jenny – la cousine d’Holly – lui avait acheté pour son anniversaire. Jenny ceci… Jenny cela… Jenny sait faire ça, Jenny sait dit cela. Ce n’était pas de sa faute, il vivait avec elle après tout. Mais la jeune mère ressentait comme un pincement au cœur qui ne la lâchait plus durant plusieurs jours. Elle pensait qu’elle était en train de le perdre et qu’un jour il n’y aurait plus de place que pour cette garce. C’est pourquoi il lui fallait à tout prit le récupérer dès cette année, sans quoi il serait trop tard… Ensuite ? Ensuite elle s’était remis à son train-train quotidien dont la Gogo Danse. C’était pour cette raison qu’elle était ici, à dormir au milieu des rats de bibliothèque et des microbes. Si son souvenir était bon, et d’après la gueule fadouille qu’elle tirait depuis qu’elle s’était levée, elle avait cuver une bonne partie de la nuit. « Imbécile ! » Souffla-t-elle tout bas en ramenant ses cheveux en arrière. Qu’est-ce qui lui avait prit de boire autant ? Mais danser devant tous ces hommes aux regards libidineux la rendait de plus en plus nerveuse. Elle était devenue la « femme-objet », celle que l’on regarde tout en s’astiquant le poireau. Elle, habillée de la façon la plus vulgaire qui soit, maquillée comme une prostituée, elle tournoyait autour de cette longue barre de fer, déjà réchauffée par toutes les mains aux ongles vernis qui s’y était glissé avant. Oui c’était ça, elle avait bu puis elle s’était arrêté dans cet hôtel, n’ayant pas la force de rejoindre Poudlard cette nuit.
S’étirant comme une liane, elle fit glisser sa culotte jusqu’à ses pieds puis dégrafa son autre sous vêtement puis fila sous la douche. Purifiée et rincée, elle se revêtue d’une jupe, d’un chemisier par dessus lesquels elle noua sa cape de sorcier. Rangeant tout le reste en boule dans son sac, elle s’empressa de quitter le bâtiment sans prendre le temps de prendre le moindre petit-déjeuner. Hors de question qu’elle touche aux résidus de bouffe d’après guerre de ce trou à trolls. Interceptant une voiture, elle se laissa conduire jusqu’au château, lui permettant entre temps de se repoudrer un peu le nez… Sachant que pour elle cela signifiait une touche de baume à lèvre et les cheveux peignés. Il n’était pas encore 8 heures lorsqu’elle pénétra l’immense Hall, d’ailleurs, quelques professeurs et des élèves étaient encore à table. Glissant sa tête entre les deux portes, elle aperçu le Professeur Chourave se fritter avec un autre… Un autre qu’elle ne reconnu pas aussitôt. Qui était ce jeune homme assez impertinent pour faire vibrer toute la grande salle de son rire ? Fronçant les sourcils et s’abritant sous une grimace de dégoût, la donzelle préféra faire demi tour lorsqu’elle tomba nez à nez avec cette chère Minerva. Laissant tomber ses classeurs, elle balbutia, surprise :
« Oh ! Pardon je… J’allais justement préparer une allée de balais pour les premières années. »
« Si vous jetiez un œil à votre emploi du temps, vous sauriez que vos cours ne débutent pas à cette heure Mademoiselle Spiderwick. »
Enfin une qui prononçait son Nom correctement. Cela arracha un sourire à la jeune femme bien malgré elle tandis qu’elle ramassait ses classeurs.
« Ah c’est vrai, je suis un peu dans la lune ces temps-ci ! »
« A ce que je sache, rares sont les instants où vous visitez la planète terre… »
Ou bien elle ne s’y connaissait pas du tout, ou bien cette remarque n’était pas un compliment. Qu’est-ce qu’ils avaient tous contre les rêveurs ?? Serrant ses feuilles contre sa poitrine, les lèvres pincées, la sorcière suivit son ancienne prof de l’œil puis soupira d’agacement. « Chance, le jour où tu te décideras à sonner à ma porte… SONNE DEUX FOIS ! » Se murmura-t-elle à elle-même, comme une ombre, seule au milieu des grandes spirales que produisaient le carrelage sous ses pieds. Bien, mais puisqu’elle avait encore du temps devant elle et qu’elle s’était pressée pour du beurre, autant en profiter. Elle allait rattraper sa nuit dans la salle des profs ! Visiblement ravie par cette idée, Holly esquissa un joli sourire qui révéla deux fossettes à croquer, au coin de ses joues roses.
« Bienvenue dans le McFergessonLand ! Ah et y a des croissants sur le minibar si jamais vous avez faim… » Hé ?? Elle venait tout juste de pénétrer la fameuse salle que déjà, une vois raillarde lui angoissait le pas. Quoi encore ?? Et qui venait de parler ? Les fauteuils nous tape la discut’ maintenant ? Ah binh c’est nouveau ! Un peu comme la décoration de la pièce d’ailleurs… Holly Arqua un sourcil… Puis l’autre. Qu’était-il arrivé à la salle des professeur ? Si morne, si triste et si neutre… Qui avait le culot de… Mais elle n’eut pas le temps de se poser la question intégralement que la voix reprit de plus belle. « Oh faites professeur…Cela vous arrive souvent de renverser du café brûlant sur vos collègues ? C’est l’une de vos techniques de drague peut-être ? À moins que ce ne soit ainsi que vous ayez séduit Hagrid…hinhin…» Comprenant alors qu’il s’agissait d’un malentendu, elle n’en fut que plus amusée. Voilà qui devenait intéressant. De plus, si je ne m’abuse… Il n’y avait qu’une seule personne à qui pouvait appartenir cette jolie voix de jeunot : ce même individu qui avait ri aux éclats tout à l’heure, lorsqu’elle était entrée. Décidant soudainement de se prêter au jeu, l’ex Serpentard. Se dirigeant sans un bruit vers les croissants entreposés sur la table, elle en prit un dans sa main… Tandis que l’autre tenait sa baguette. De par un sortilège informulé, elle fit apparaître deux tasse de thé… Lorsque ses lèvres s’étirèrent en un sourire malicieux. Empoignant l’une d’entre elles, la petite jeune femme se hissa sur la pointe des pieds jusqu’au canapé sur lequel reposait Monsieur le beau parleur qui – grave erreur – lui tournait le dos. Les bras placés au-dessus de lui, elle reprit la parole, d’une voix sarcastique et rieuse :
« À qui le dites-vous, on ne vous a jamais dit que du café sur la braguette produisait un effet monstre ? »
Sitôt dit, sitôt fait. Elle renversa la tasse dont le contenu vint éclabousser l’entrejambe de Cyrius, et uniquement son entrejambe… Bien visé n’est-ce pas ? Holly ne pu réprimer un rire, laissant tomber le croissant à ce même emplacement puis glissant son visage à côté du sien :
« Le café est offert par la maison. Bon appétit bien sûr ! »
Elle s’empara du deuxième croissant et de la seconde tasse de café, pour les déguster cette fois, et s’assit juste en face du Don Juan qu’elle observa du coin de l’œil, plutôt fière du résultat.
« Ouh… Ce que vous êtes sexy comme ça… » Chuchota-t-elle à son égard en jouant des épaules histoire de remuer encore un peu le couteau dans la plaie. Puis elle mordit dans la confiserie, goutant le bonheur d'un tel plaisir pour les papilles. |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv Lun 3 Aoû - 23:57 | |
| « Oh faites professeur…Cela vous arrive souvent de renverser du café brûlant sur vos collègues ? C’est l’une de vos techniques de drague peut-être ? A moins que ce ne soit ainsi que vous ayez séduit Hagrid…hinhin…»
Paf ! Son imagination plus que débordante et folle alliée se mit en marche. Chourave –potelée, ronde, cheveux gris frisés, haleine de cactus– en train de séduire Hagrid –demi-géant, nauséabond, poilu de partout. Nom d’un petit Scroutt ! Cette image, cette simple image qui survint dans son esprit aussi rapidement que peut voler le Vif d’Or, provoqua une nouvelle crise d’hilarité. Riant alors aux éclats tout en maintenant sa clope dans le coin de sa bouche, Cyrius était en train de rire, toujours aussi vautré dans son canapé en cuir rouge au reflet d’or. Soufflant de la fumée au-dessus de sa tête tout en conservant ses yeux clos, Amaël cessa de rire lorsqu’une chose étrange traversa son esprit. Ce silence. Pourquoi ne répondait-elle pas ? Chourave aurait déjà du pester Merlin pour lui avoir collé comme collègue son pire élève qu’elle n’avait jamais eu en Botanique. Mais rien. Non, pas de rugissement, pas de vase cassé. De toute façon, il n’y avait pas de vase dans cette pièce. Plissant alors les yeux, tendant l’oreille en tentant d’entendre le moindre bruit qu’il y aurait dans cette salle des professeurs ; Cyrius ne remarqua rien de suspect si ce n’est ce silence persistant. Et alors qu’il ouvrit les yeux pour tout de même vérifier s’il n’était pas fou et s’il y avait bien eu une personne de catégorie humaine qui avait poussé cette porte, le jeune homme aperçut une silhouette juste au-dessus de lui qui lui valut un cri d’horreur et de peur en voyant cette grosse tête blonde avec un sourire si Serpentard qu’il se demanda d’où elle sortait. Mais il ne put faire quoique se soit. Tout alla bien trop vite.
« À qui le dites-vous, on ne vous a jamais dit que du café sur la braguette produisait un effet monstre ? » « Qu’est-ce que vous… » Il s’arrêta net. Ses yeux s’aperçurent de la présence de cette tasse suspecte qu’elle tenait en main et qui se renversa une nouvelle fois sur son entrejambe. Brûlante. Cette boisson était une nouvelle fois brûlante. Un croissant tomba lui aussi au même endroit, puis un rire survint alors qu’elle lui sortit une phrase des plus sarcastiques et ironiques.
« Le café est offert par la maison. Bon appétit bien sûr ! » « AHHHHH ! ESPECE DE CASTRATRICE ! NOM MAIS CA VA PAS ????! » « Ouh… Ce que vous êtes sexy comme ça… » « PAUVRE FOLLE ! CA VOUS ARRIVE SOUVENT ?! VOUS TESTEZ UNE NOUVELLE METHODE DE BOIRE UN CAFE ? »
Cyrius s’était levé d’un bond, hurlant à la mort. La cigarette au bec, il sortit aussitôt sa baguette magique pour faire disparaitre cette foutue tâche et cette douleur qui l’accompagnait toujours. Une fois qu’il sentit la douleur s’estomper, le professeur attrapa le croissant qui était toujours sur le canapé. Il se retourna ensuite, voulant faire face à cette bonne femme qui était probablement une échappée d’Azkaban. S’approchant d’elle à grandes enjambées tandis qu’elle était assise sur un fauteuil en face de son canapé, Cyrius lança le croissant qu’il tenait en main pour le balancer dans sa tasse de café de la demoiselle. L’effet fut immédiat : le café éclaboussa le chemisier de la jeune femme, ainsi que son visage et légèrement sa jupe. Il ne restait bien évidemment plus rien dans sa tasse, hormis le croissant imbibé qui venait d’être le projectile du Gryffondore. Souriant d’un air satisfait, heureux, conquis ; le professeur d’Astronomie tira une bouffée de sa cigarette pour ensuite souffler la fumée au-dessus de lui, avant de rejoindre son canapé. Son sourire restait toujours collé à ses lèvres, pendant que ses fesses se vautrèrent une nouvelle fois contre ce cuir Rouge aux reflets d’Or.
« Croissant chaud ! Chaud, chaud le croissant attention ! »
Sa voix rieuse, moqueuse et ironique ne pouvait bien évidemment pas passez inaperçue. Il s’attendait d’ailleurs à ce que cette femme vienne rétorquer un de ces pics qu’elle se plaisait apparemment à proférer avec une telle suffisance, un tel sarcasme ; qu’elle pourrait être l’épouse de ce merdique de Rogue. Deux enflures de Vipère ensembles. Finissant les quelques bouffées de sa cigarette, Cyrius en profita pour l’examiner de plus près, laissant balader ses yeux sur son corps féminin. Des jambes fines aux allures douces à en faire envier un hérisson, des hanches prêtes à accueillir les mains d’un homme, une poitrine qui pourrait en faire baver plusieurs et ce joli petit minois angélique et séduisant dont elle devait se servir pour arriver à ses fins. Ecrasant sa cigarette dans l’un des cendriers qu’il avait fait apparaitre grâce à un sortilège qu’il avait utilisé auparavant, Cyrius devait admettre une chose. Elle était rageusement belle. Braquant alors ses deux perles noires brillants d’amusement et de malices dans les siennes, Amaël eut l’impression de reconnaitre en elle des traits qui lui était familier. Bien qu’il ne la connaisse pas du tout, du moins à première vue. Jamais il ne l’avait rencontré et Merlin seul savait que si jamais il avait déjà rencontré cette femme auparavant, il ne l’aurait très certainement pas laissée partir sans lui avoir fait visiter sa chambre. Oh que non, ce corps si attirant, bien formé et ravissant ; nom d’une crevette rose ! Qui était-elle réellement pour poser délicatement ses fesses en fasse de lui dans cette pièce ? Il savait qu’elle occupait le poste qu’il aurait bien choisi, à savoir celui de professeur de vol. C’était cette patate de Chourave qui lui avait dit involontairement lorsqu’il avait intercepté leur discussion le soir de la répartition.
Sortant de sa torpeur, il remarqua qu’il ne l’avait pas quitté des yeux durant quelques secondes, alors qu’il réfléchissait ardemment tout en pensant à elle. Lui adressant donc un sourire des plus magnifiquement goguenards, l’ancien Lion s’exclama avec amusement et taquinerie :
« Quel plaisir de faire votre connaissance ! Vous êtes… ? La nouvelle concierge peut-être ? Si c’est le cas, je tiens à vous préciser que cet endroit ne vous est pas réservé et que je ne payerai qu’en nature les dégâts que je pourrai provoquer dans le château ! » Ses lèvres s’étirèrent davantage, laissant voir ses magnifiques petites dents blanches. Il jubilait intérieurement, se retenant de peu de rire une nouvelle fois. Evidemment qu’elle n’était pas le concierge. Elle était bien trop belle, bien trop séduisante pour s’occuper des rondes dans Poudlard ! Ca serait que du pur gâchis que d’utiliser ses longues et fines jambes uniquement pour pourchasser les élèves qui seraient en infraction avec le règlement intérieur de Poudlard. Et puis de toute façon, Cyrius savait pertinemment que cette demoiselle était Professeur de vol. Mais bon, ceci, elle l’ignorait. L’arrogance et la témérité avait reprit le dessus. Mais il ne comptait pas s’arrêter là voyons. Se levant d’un bond, remontant quelque peu son pantalon qui supportait mal ces sauts qu’exécutait sans cesse son propriétaire ; Cyrius se dirigea vers le minibar qui avait créé. Faisant apparaitre de nouveaux croissants et brioches, il saisit deux de chaque avant de retourner sur son canapé. Posant les deux délicieuses confiseries sur la petite table basse qu’il prit soin de tirer vers lui, il mit en bouche la première petite brioche. Un pur régale. Ne se souciant pas une seule seconde de cette femme qui occupait également la salle, il prit rapidement la seconde brioche qui subit le même sort que sa grande sœur. Autant éviter de faire des jaloux, il préférait tous les manger. Levant la tête lorsqu’il avala la dernière bouchée de bouillie de brioche ; Amaël retomba nez à nez avec ce regard bleuté.
Un sourire en coin apparut sur ses lèvres, tandis qu’il sortit sa baguette. La fixant toujours, il lança un sortilège informulé qui avait pour but de faire apparaitre un verre de jus de citrouille. Mais bien évidemment, il en fut tout autrement. Cyrius avait fait exprès de prononcer une toute autre formule dans son esprit, qui était plutôt adressée à la jeune femme qui lui faisait face. En effet, dès qu’il eut rabaissé sa baguette, un souffle de vent puissant apparut dans la pièce et presqu’aussitôt, il se dirigea sans ménagement vers la jupe que portait la jeune femme. La jupe se leva sous l’effet du vent, puis se courant d’air disparue en même temps que Cyrius rabaissa sa main où il maintenait sa baguette. Un sourire innocent se logea sur ses lèvres, alors qu’il fit apparaitre le verre de jus de citrouille. Le portant à sa bouche pour boire une gorgée, il dit haut et fort :
« Je suis vraiment désolé. Je me suis maladroitement trompé de formule…Moi qui voulait juste faire apparaitre un verre de jus de citrouille, j’ai carrément eu droit d’apercevoir la couverture du fruit interdit ! »
En gros, il avait vu son sous-vêtement. Buvant une gorgée de sa boisson avant de reposer le verre sur la table, Cyrius la fixait toujours avec ce même air amusé qu’il avait depuis avant. En même temps, s’il n’était pas parvenu à ses fins, il se serait vu contraint de refaire apparaitre un courant d’air, ce qui aurait pu paraitre plus que suspect et l’effet de la surprise ne serait plus la même. Fier de lui, le montrant ouvertement à travers ce regard empli de défi qu’il lui adressait, le jeune homme se rallongea sur son canapé tout en mâchouillant un croissant. Onctueuses ces confiseries, vraiment très onctueuses. Elles avaient le don de mener au septième ciel les papilles du jeune professeur, à chaque bouchée qu’il se plaisait à prendre. Ah. Il adorait jouer, même avec les inconnus. Surtout, avec les inconnus en réalité. Jouer. Il ne pouvait s’empêcher d’aller de plus en plus loin une fois qu’il était lancé dans un jeu tel que celui-ci. Arrogance et témérité, toujours cette arrogance et cette témérité qui ne le quittaient plus depuis ses quatorze ans. Croisant alors ses bras derrière sa nuque tout en profitant de la dernière bouchée de ce croissant qu’il avait en bouche, Cyrius se mit à fredonner un air tout en bougeant en rythme le bout de son pied, à l’autre bout du canapé. Paraissant détendu, tranquille et zen, le professeur réfléchissait en réalité à cette fameuse jeune femme qui était toujours dans la pièce. Il ne connaissait que son nom : Spiderwick. Un nom et un visage dont il était certain d’avoir déjà vu auparavant, mais il ne parvenait toujours pas à savoir où. Une soirée trop arrosée ? Un anniversaire ? Une ruelle ? Poudlard ? Tout était possible. Tournant alors la tête vers elle pour la voir, Cyrius ne put constater qu’elle était toujours aussi belle qu’il y avait quelques minutes. C’était affolant de savoir qu’une jeune femme aussi belle pouvait être aussi folle. Oui, parce que pour renverser de liquide brûlant sur ses parties génitales, il fallait vraiment faire parti du petit club parfait des Serpentards ! Cruelle, sadique, sarcastique, ironique mais surtout magnifique. Souriant d’une manière des plus charmantes, il brisa le court silence.
« Vous avez toujours aimé le Quidditch ? Ou c’est le fait d’enfourcher un ballai et de s’envoyer en l’air l’instant d’après que vous aimez le plus ? »
Quoi ? Il la savait professeur de vol, alors il devait parlait Quidditch avec non ? Certes, cette phrase était bourrée de sous-entendus. Mais qu’elle ne soit pas étonnée, Cyrius était loin d’avoir prononcé sa dernière phrase de ce style. Bien au contraire…Souriant alors une nouvelle fois en dévoilant l’entière totalité de ses petites dents blanches, le jeune homme ténébreux la regardait toujours avec une once de malice dans le regard.
« Quoi qu’il advienne, je regrette de ne plus être un élève pour pouvoir bénéficier de vos cours qui doivent être tellement…riche en émotions… »
Et pas n’importe quelles émotions. Souriant de plus belle, il lui adressa une mince innocente avec laquelle on pourrait lui confier le bon Merlin sans confession !
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv Mar 4 Aoû - 1:26 | |
| Il jubilait tout seul le pauvre garçon. Et que faisait-il là exactement ? Un grand gamin dans le corps d’un jeune homme. Ce garçon ne connaissait rien aux convenances visiblement, et aimait surtout tourner les autres en ridicule. Holly se remémorait maintenant ce premier dîner d’accueil, concernant les nouveaux élèves. Après la cérémonie des répartitions, elle avait beaucoup parlé avec le professeur Chourave. Une femme qu’elle n’avait jamais vraiment aimée, mais qu’elle était loin de détester pour autant. Disons simplement qu’elle entretenait un certain respect pour celle qu’il lui en avait appris plus qu’à d’autres. (Suivez mon regard xD) Ce soir-là, Chourave lui avait vaguement parlé de son voisin de table, autrement dit le nouveau professeur d’Astronomie. Monsieur Mc… Quelque chose. Impossible pour elle de s’en souvenir. Il faut dire que pour le coup, elle ne se sentait que très peu concernée par cette personne qu’on lui décrivait avec tant d’enthousiasme. Certes, elle l’avait entraperçu entre deux bouchées de mademoiselle radis sur patte, mais sans plus. Cela faisait longtemps qu’elle ne se sentait plus concerner par les « mâles » en tout genre. Qu’ils soient beaux, laids, bêtes ou intelligents… Elle ne voulait plus d’eux, de leurs caprices, de leur arrogance et de leurs mensonges. Blessés jusqu’à la moelle, elle s’était forgé une carapace qu’elle pensait indestructible aujourd’hui. Grave erreur. Enfin toujours est-il que cet impertinent petit personnage avait finalement décidé de jouer les langues de vipères – curieux de la part d’un ancien rouge et or – pour se moquer de cette pauvre prof de botanique, toujours là pour répondre maladroitement et pour s’enfoncer dans la mêlasse du grotesque. Ce matin était son jour de gloire : elle allait remettre à sa place Monsieur-je-sais-tout-sur-tout-et-je-suis-le-petit-rebel-aimé. Hors de question de le laisser faire sa loi. Il n’était pas seul ici à trouver tout dérisoire, par contre, il était bien le seul à ouvrir grand sa bouche dès qu’une mouche passait. Empoignant donc fermement la tasse de café, c’est sans la moindre hésitation ni la moindre once de pitié dans l’œil que la jeune femme renversa son contenu chaud bouillant sur le jean du malheureux. Dommage… C’était pourtant rare qu’Holly se fasse aussi garce, il fallait que sa tombe sur lui. Il était un peu le bouc émissaire, celui qui paie pour tous les autres. Ah mais qu’elle riait après cela ! Elle riait aux éclats la gamine ! Rien qu’à voir le regard presque affolé du magicien lorsqu’il avait levé la tête… C’était trop bon ! Du grand art mes amis, du grand art.
« AHHHHH ! ESPECE DE CASTRATRICE ! NON MAIS CA VA PAS ????! »
Ah sisi, ça allait très bien… Même mieux qu’il y avait deux minutes encore. Holly avait demandé la chance, et bien la voilà : elle avait enfin l’occasion de se divertir un peu et d’oublier toute l’angoisse de ce matin. Mais il était inutile de hurler à ce point enfin. Avait-il si mal ? La donzelle tenta de se souvenir à quel point les organes génitaux de ces messieurs pouvaient être sensibles… De véritables bijoux de familles, des perles inestimables. Ouais, et c’était bien parce qu’elle avait touché ces maudites perles d’un peu trop près qu’elle en était là ! Tout ça autours des bourses d’UN HOMME ! Un seul ! Pourtant, la blondinette n’avait aucune méchanceté ancrée dans son regard azur, rien que de la taquinerie mesquine. Elle avait donc jeté un regard satisfait au garçon tout en s’essayant sur le fauteuil d’en face, prenant bien soin de plier sa jupe sous ses fesses afin de ne pas la froisser, une tasse de thé et un croissant dans les mains.
« PAUVRE FOLLE ! CA VOUS ARRIVE SOUVENT ?! VOUS TESTEZ UNE NOUVELLE METHODE DE BOIRE UN CAFE ? »
Ouh… mais c’est qu’il devenait vulgaire ce petit homme… Folle ? certainement pas ! Chiante… Peut-être un peu oui. Une chieuse accomplie même. Et elle assumait comme une enfant, le sourire aux lèvres. C’était amusant de voir comme ces gamètes XY pouvaient tout changer dans le comportement défensif. Les femmes protégeaient leur cœur dès qu’un canon était pointé sur eux, les hommes eux… C’était les castagnettes. Mais Holly eu bien vite fait de sortir de ses réflexions puériles et dénuées de sens lorsque son interlocuteur se mit à sautiller comme un fout tout en effaçant à l’aide de sa baguette la tâche qui le faisait tant souffrir… L’air agressif. Mais ce n’était rien comparé au moment où il se retourna vers elle, l’air mauvais. La sorcière – qui venait de terminer sa confiserie – se tassa le plus possible contre le dossier de son fauteuil en espérant disparaître pour de bon, effrayée par ce qu’il pouvait lui faire. Il n’allait tout de même pas ma frapper pour si peu ! Ce serait impardonnable et surtout pas digne d’un enseignant de Poudlard ! Néanmoins, notre demoiselle était bien loin de mimer l’indifférence comme tout à l’heure… Elle plissa ses paupières si fort, qu’elle en eut mal aux pommettes. Les yeux clos, elle ne vit pas arriver ce croissant qui fendit l’air pour venir exploser à l’intérieur de sa tasse, provoquant ainsi un raz-de-marée de café brûlant en sa direction. La réaction fut immédiate : sentant une soudaine brûlure au niveau de sa poitrine et de son visage, Holly lâcha sa tasse maintenant vide en poussant un cri de douleur. Et en plus il osait rire ce satané sorcier !
« Croissant chaud ! Chaud, chaud le croissant attention ! » « MAIS ÇA VA BIEN OUI ?? SOMBRE CRETIN !! PUSTULE AMBULANTE !! TROLL UNIJAMBISTE !!!!! »
Ce salopard venait non seulement de lui bousiller ses fringues, mais en plus de la brûler sévèrement. Ce n’était pas un tissu épais comme le jean qu’elle avait sur elle, mais du simple coton de basse qualité ! Son premier réflexe fut de faire du vent sur son corsage à l’aide d’une main tandis que l’autre cherchait désespérément sa baguette.
« Vous êtes fier de vous au moins j’espère… » Murmura-t-elle ensuite en sa direction, les joues empourprées par la colère, la frustration et la honte.
Enfin elle mit la main sur ce qu’elle cherchait et pu aussitôt fait disparaître ces vilaines tâches qui s’étaient étalées à leur aise un peu partout. Sans compter qu’elle lança un regard assassin par la suite à cet imbécile heureux qui – semble-t-il – était déjà passé à autre chose, puisqu’il mangeait comme un goret. Mais le plus affligeant dans tout ça, c’est qu’il ne se gênait pas pour l’observer sans gêne, le visage fixe. Holly ressentit à cet instant, un sentiment de profonde gêne. Elle n’aimait pas quand une personne, en particulier de sexe masculin, la détaillait de cette façon. On aurait dit qu’il l’effeuillait sans même l’effleurer, et la jeune femme subit plusieurs désagréables frissons à cet égard. Allait-il cesser enfin ? Elle n’était pas un animal dans une cage ! Lentement et sans s’en rendre vraiment compte, Holly avait reboutonné le col de sa chemisette et essayait tant bien que mal d’étirer les pans de sa jupe, comme si elle souhaitait qu’elle s’agrandisse soudainement sous ses à-coups de pression. Cela ne lui était même pas venu à l’esprit de faire de même, de le détailler à son tour… pourtant, si elle l’avait fait, alors elle se serait surprise à le trouver diablement séduisant. Ce côté sombre mêlé à l’étincelle de jeunesse insatiable qui luisait à l’intérieur de ses prunelles. Son visage émacié, pointu à l’allure d’un chenapan. Cette tignasse brune et cette dégaine de vilain garçon. Même ses mains, il aurait suffi qu’elle jette un minuscule coup d’œil à ses mains pour avouer qu’elles semblaient agréables au toucher, souples et graciles. Non, Holly tout ce qu’elle voyait elle, c’était un type assit sur le divan, une clope au Bec et l’air complètement stone en plus de ça. Une grimace d’insatisfaction se dessina sur sa bouche, lui donnant une forme de cœur rosé. Les bras croisés contre sa poitrine, elle n’attendait plus rien et n’espérait plus qu’une chose : qu’il quitte ces lieux, et maintenant.
« Quel plaisir de faire votre connaissance ! Vous êtes… ? La nouvelle concierge peut-être ? Si c’est le cas, je tiens à vous préciser que cet endroit ne vous est pas réservé et que je ne payerai qu’en nature les dégâts que je pourrai provoquer dans le château ! »
La nouvelle concierge ? Et pourquoi pas le lustre ?? Et oui, c’était elle le nouveau lustre du hall, vous ne l’aviez pas reconnu peut-être ?? C’est du moins ce qui traversa l’esprit ironique de la jeune maman, après qu’elle ait levé les yeux vers le plafond dans un soupir d’exaspération.
« Payer en nature ? Binh voyons… Je préfèrerais encore lustrer la cabane d’Hagrid avec la langue. Allez donc voir votre chère professeur Chourave puisque vous lui plaisez tant ! Ou si vous être un adepte des patates rondes, pourquoi ne pas aller sonner chez Madame Pomfresh ? Je suis certaine qu’elle adorerait jouer au docteur avec vous. »
Mais à peine eut-elle terminer de prononcer le dernier mot de sa phrase quelque peu provocatrice, qu’un coup de vent venu de « nul part » vint soulever sa jupe, révélant ainsi sa toute simple petite culotte. Monsieur allait être déçu, il n’était pas tombée sur une adepte du string ou du non port de sous-vêtement. Qu’importe d’ailleurs, parce que ce simple geste venait de mettre Holly dans une fureur noir. Comment osait-il défier ainsi la pudeur des autres ? Cet Homme, cette chose devrait-on dire plutôt… Etait encore bien pire que toutes les pourritures qu’elle avait rencontré jusqu’à présent. Pire encore que ces zombis qui la reluquait lorsqu’elle se balançait autours de sa barre de fer dans le Bar. Et il allait comprendre son erreur, croyez-moi… Car peu interessé par ce que déblatérait notre imprudent, la donzelle était déjà en train d’imaginer un plan de vengeance. Sûrement pas quelque chose de compliqué ou de subtil. Qu’importe que ce soit bourrin ou autre, elle n’était pas là pour se prouver quelque chose mais bel et bien pour fermer le clapet de cet impertinent et vulgaire troll des bois. Non mais où avait-il été élevé ? Chez les gorilles ? c’est ça ? Et sa mère s’appelait Jane, son père Tarzan ??
« Je suis vraiment désolé. Je me suis maladroitement trompé de formule…Moi qui voulais juste faire apparaître un verre de jus de citrouille, j’ai carrément eu droit d’apercevoir la couverture du fruit interdit ! »
Holly répondit par un sourire voulant certainement dire quelque chose comme « Pas grave, ça arrive à tout le monde de se tromper »… Mais en bien plus ironique. Il voulait du jus de citrouille, binh il allait en avoir. Et pour être franche, la nouvelle professeur de vol n’écouta guère ce qui suivit. Elle n’en avait pour ainsi dire : rien à cirer. Par Merlin, il pouvait bien encore déblatérer ce qu’il voulait, il venait d’atteindre les limites… Et remarquant que le verre de jus de citrouille de Monsieur était presque terminé, elle lui coupa la parole en lui offrant un sourire enjôleur…
« Je vois que vous avez du répondant… C’est bien. Il en faut…. Les Hommes comme vous doivent en mettre plus d’une dans leur couchette le soir n’est-ce pas ? Les filles adoooorent les Bad boys vous savez ? C’est comme une drogue… Elles ont ça dans l’sang ! »
Elle lui fit profiter d’un rire doux et mélodieux, sans doute plus encore que le sien… Puis elle fit mine de le détailler de haut en bas, comme une miss gourmande n’attendant plus qu’on la déshabille.
« Oh mais je constate que votre verre de jus est terminé… Je me ferais un plaisir – elle empoigna sa baguette et la dirigea droit sur la figure de Cyrius, l’œil mesquin – De vous le remplir. »
Et Paf ! Dans la face l’énorme jet de jus de citrouille qui se projeta non sans une certaine violence, en plein dans le mile. Si elle le voulait, elle pouvait le noyer dans sa fichue mixture. Mais elle n’avait rien de méchant et ne pourrait jamais l’être… C’est pourquoi elle se contenta de lui faire profiter d’une bonne baignade édulcorée.
« Tu aimes les petites culottes alors ? Mouais… Comme tous les mecs en ton genre en fin de compte. En ce cas mon ami, aujourd’hui est ton jour de chance, car je vais te combler de dentelle ! » S’exclama Holly en se servant d’un sortilège non formulé pour faire, non pas vomir des limaces à répétition de la bouche de monseigneur, mais des culottes, des strings, des boxers à dentelles… Et ça pouvait aller loin comme ça.
Riant comme une enfant devant se spectacle hilarant, la justicière n’attendit pas non plus qu’il lui fasse sa fête pour autant, c’est la raison pour laquelle, elle s’empressa d’empoigner son sac, ses classeurs et de se diriger vers la sortie, le nœud au ventre… il n’y avait que dans les contes pour enfant qu’elle s’en sortirait ainsi. Mais là, ça n’en était pas un, et elle était loin d’être tirée d’affaire avec ce sale vicelard.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv Mar 4 Aoû - 3:48 | |
| Dans chaque personne adulte, ou du moins en apparence, sommeille une âme d’enfant qui ne demande qu’à être chatouillée pour faire son apparition. Certes, chez certains, cette âme de bambin et davantage présente que pour d’autres. Mais le monde d’adulte est tellement ennuyeux, tellement ordinaire et routinier qu’un peu de folie permet de sortir de cette bulle trop sérieuse et barbante. Au diable les convenances, au diable les bonnes manières ; place à la rébellion et aux gamineries ! Idée qu’avait parfaitement assimilé Cyrius, et ce depuis ses tendres années Poudlard. Malheureusement, ce comportement enfantin n’était pas toujours du goût de tout le monde, comme ce professeur de vol ici présent qui en faisait les frais. Oh, il savait pertinemment qu’elle devait le considérer comme un petit garçon enfoui dans ce corps d’homme. Mais qu’importe, il s’amusait et en profitait un maximum. D’ailleurs, dans son comportement plaisantin et bonne enfant sommeillait un autre aspect que la jeune femme avait provoqué : la vengeance. Pas la vengeance sadique, horrible où il l’aurait égorgée vive à l’aide d’une feuille en papier qui traînerait par là. Non. La vengeance gryffondoredienne. S’étant alors levé après avoir reçu une nouvelle fois du café brûlant sur ses castagnettes, Cyrius s’était approché d’elle avec un croissant en main. L’air malicieux, amusé et mystérieux ; il lui avait soudainement lancé le croissant tel un bout de canon dans sa tasse de café qu’elle tenait en main. Effet immédiat et souhaité : un tsunami brun sorti de sa tasse et se répandit sur ses vêtements ainsi que sur son visage. Heureux, jubilant, satisfait ; un immense sourire trônait sur ses lèvres fines. Regagnant alors sa place sur son canapé, il pouvait admirer l’entier résultat de sa prouesse lorsque la jeune femme se mit vigoureusement en colère après lui.
« MAIS ÇA VA BIEN OUI ?? SOMBRE CRETIN !! PUSTULE AMBULANTE !! TROLL UNIJAMBISTE !!!!! »
Ne l’avait-il pas prévenu ? Hein ?? Oui, certes trop tard. Mais il l’avait tout de même prévenu. Un rire amusé suivit alors cette exclamation qui avait le don de replonger Cyrius dans un état d’hilarité totale. C’était quoi ces injures ? Troll unijambiste, non mais vraiment il aura tout entendu ! Et…pustule ambulante ? Quelle imagination ! Merlin, il pouvait au moins lui reconnaitre cette qualité. L’observant alors, tandis qu’elle s’afférait à faire disparaitre ses dégâts, Cyrius riait toujours. Ah, la vengeance, la vengeance…Ne l’avait-elle pas cherché au début ? C’était bien elle qui avait renversé cette maudite tasse sur ses parties précieuses et non pas l’inverse. Elle n’aurait pas du provoquer ce jeu de gamins avec lui, parce qu’il détestait sortir perdant. Têtu et borné, Cyrius n’allait pas lui laisser le dernier mot quoiqu’elle fasse. L’entendant pester contre lui, dans sa barbe ; le jeune homme se plut de répondre d’une voix enjouée et follement railleuse : « Et je ne vous fais pas dire à quel point ! Soutenant son regard empli de colère et d’agacement qu’elle éprouva suite à ce coup bas qu’il lui avait fait, Cyrius ne put que lui sourire d’amusement. Elle le divertissait, elle l’amusait et il espérait la charmer. Bien que ce dernier point soit un tant soit peu mal parti pour le moment. S’abandonnant alors dans ses pensées, Amaël ne remarqua pas de suite qu’il fixait intensément le corps de la jeune femme qui lui faisait face, laissant glisser et errer ses deux perles noires sur chaque parcelle de son anatomie qu’il pouvait voir. Belle, attirante. Il n’allait pas le nier, ce professeur de vol était séduisante certes. Mais bien trop plongé dans des réflexions qui n’avaient que pour centre d’intérêt cette femme blonde aux prunelles azur, le Lion ne remarqua absolument pas cette gêne qu’il prouva chez elle. Essayant de réajuster sa jupe, gigotant dans son fauteuil ; le mal l’aise l’emportait chez elle. S’il l’avait su, peut-être bien qu’il aurait cessé de la scruter ainsi tel une étoile nouvelle qui suscitait toute l’attention de milliers d’astronomes curieux. Mais il ne vit rien.
Heureusement pour lui, telle une baffe magistrale qu’il s’administra tout seul, Cyrius sortit de sa torpeur. Il regarda une nouvelle fois Spiderwick, qui n’avait bougé d’un poil et qui avait toujours cette expression peu chaleureuse qu’elle lui offrait gratuitement. Ce qui l’amusa une nouvelle fois. Il ne put alors s’empêcher une remarque des plus déplacées, incongrues et encore arrogantes. Une réplique à laquelle sa collègue ne perdit pas une seule seconde pour rétorquer.
« Payer en nature ? Binh voyons… Je préfèrerais encore lustrer la cabane d’Hagrid avec la langue. Allez donc voir votre chère professeur Chourave puisque vous lui plaisez tant ! Ou si vous être un adepte des patates rondes, pourquoi ne pas aller sonner chez Madame Pomfresh ? Je suis certaine qu’elle adorerait jouer au docteur avec vous. »
Il admirait son sens de la répartie, et se régalait de cette remarque acide qu’elle lui fit. Il la provoquait exprès pour avoir en retour de telles réponses, rien que pour le plaisir. Souriant alors jusqu’aux oreilles, il la regarda droit dans les yeux prêt à lui sauter dessus.
« Oh, quelle méchanceté vous témoignez envers cette pauvre Madame Pomfresh…Et pour votre gouverne, sachez que si vous, vous cherchez vos conquêtes dans le club sénior, il n’en est pas de même pour moi »
Toujours avec ce sourire séduisant sur les lèvres, Cyrius ne détacha pas son regard du sien. Ayant finalement une nouvelle idée qui apparut dans son esprit, le jeune professeur se lever pour aller chercher des viennoiseries. Revenant à sa place, il sortit sa baguette magique et lança un sortilège informulé sur la demoiselle. Un courant d’air légèrement puissant apparut, courant d’air que Cyrius dirigea bien évidemment sur le seul vêtement qui pouvait virevolter ; sa jupe. Aussitôt, ce vêtement se leva pour faire apparaitre ce petit morceau de tissu qu’aperçu furtivement Cyrius. Satisfait, enchanté et pleinement fier de son coup quelque peu douteux ; le jeune homme la regarda avec un air des plus innocents. Il prétexta s’être trompé de sortilège, voulant à la base faire apparaitre un verre de jus de citrouille pour accompagner ces petits croissants et broches qu’il mangeait. Et pour prouver sa fausse bonne foi, il fit apparaitre ce verre de jus de citrouille dont il but aussitôt une gorgée. Délicieux élixir sucré en passant. Restant posé sur son petit nuage après le coup vache et légèrement pervers qu’il avait adressé à sa collègue, Cyrius ne se douta pas un seul instant de ce que manigancer en douce sa voisine d’en face. Apparemment, elle n’acceptait pas qu’on jette un coup d’œil sous sa jupe pour le simple amusement, non il avait du aller trop loin. Mais bien évidemment, Amaël ne se rendit compte de rien, finissant tranquillement ses petits croissants tout en buvant ce jus de citrouille très appétissant. Il laissait quelques remarques emplies de sous-entendus, piquantes et mauvaises s’échapper de sa bouche, avec ce même amusement qui l’habitait depuis le début de leur échange. Mais elle ne pipa mot. Ce ne fut que lorsqu’il eut fini de manger et boire, qu’il leva la tête pour la regarder qu’elle commença à déballer tout un flot de paroles prononcé avec tant de sarcasme que ça puait le coup foireux à dix Troll à la ronde ! Sur les qui-vive, Cyrius l’écouta attentivement. Elle parla de choses tout à fait incongrues et qui n’avaient aucun intérêt…vraiment, cela sentait encore plus le coup foireux. Le voyant arriver aussi gros qu’Hagrid mais ne sachant cependant pas quand ; Cyrius se dandina légèrement sur son canapé. Il se sentait en position d’infériorité et il n’appréciait pas ça du tout, mais alors pas du tout…
« Oh mais je constate que votre verre de jus est terminé… Je me ferais un plaisir...De vous le remplir. »
Aussitôt, un filet de jus de citrouille jaillit de sa baguette qu’elle avait pointée sur lui. Ne pouvant plus dire un mot, se contentant de fermer les yeux et la bouche ; Cyrius reçut ce foutu jus en pleine face et s’était vraiment, mais alors vraiment désagréable. Encore un peu plus et il mourrait de noyade à cause de jus de citrouille. La mort franchement idiote et pourrie que personne ne souhaiterait…S’essayant rapidement les yeux avec ses deux mains une fois qu’elle eut terminé, il la regarda. L’air mauvais, les dents serrées, un sourire pincé ; il n’en pensait pas moins.
« Vous êtes trop gentille et généreuse…Laissez-moi… » Attrapant sa baguette en un temps record qui ne lui laisserait pas le temps suffisant de réagir, Cyrius poursuivit – la baguette pointée sur ses belles perles azures « Vous rendre la pareille ! »
Comme pour lui, un filet de jus de citrouille sortit du bout de sa baguette pour s’écraser sur le si beau visage du professeur de vol. Autant qu’elle sache ce que cela faisait non ? Et si lui conservait le sortilège en action plus longtemps qu’elle ? Non. Il ne voulait tout de même pas être responsable de la mort d’une pareille beauté. Et puis il n’était pas non plus du genre à faire du mal juste pour le plaisir ; il n’était pas sadique. Relâchant alors son emprise magique sur elle, le filet de jus de citrouille disparut de suite. Un sourire en coin apparut sur les lèvres du jeune homme, tandis qu’il ôta quelques perles orange de jus de citrouille qui se coinçaient dans le coin de ses yeux, lui obstruant la vue.
« Désaltérant n’est-ce pas ? »
Riant de plus belle, il la laissa se débrouiller pour ôter tout ce jus de citrouille qui se perdait bien évidement des cheveux, jusqu’aux habits en passant par l’intégralité du visage. Oui, mais encore une fois, elle n’avait qu’à cesser de le chercher ainsi avec ses sortilèges tordus les uns comme les autres ! Un grain de folie avait comme qui dirait apparut dans cette salle des professeurs. Tous deux s’envoyaient des pics, comme ils s’envoyaient des sorts. Anodins, certes, mais tout de même. Souriant de toutes ses dents ; ce sentiment de victoire disparut presqu’aussitôt. Elle avait repris du poil de la bête, se sentant encore obligée de le punir pour les mauvaises paroles et conduites qu’il avait eu envers elle. Ne pouvait-elle pas prendre tout ceci au second degré au lieu de se braquer comme une ni-sante-ni-touche ? Pensée que regretta de suite Cyrius, lorsqu’elle re-pointa sa baguette en sa direction. Lançant un nouveau sortilège, Spiderwick rit aux éclats en profitant de sa douce victoire et de ce spectacle. Spectacle qui l’était moins pour Cyrius. Sentant presqu’immédiatement des crampes à l’estomac, une fatigue expresse, une pâleur emplir son visage ; le professeur d’Astronomie vomit une culotte en dentelle. Puis un soutien-gorge lui aussi en dentelle. Et une autre lingerie. Hop, un porte-jarretelle. Tac, un string ! Ecœurant, mais surtout éprouvant, ce sortilège l’agaça du plus haut point. D’autant plus qu’il la vit saisir ses affaires pour s’en aller, fuyant la salle des professeurs en le laissant dans cet état. Attrapant alors sa baguette magique entre deux strings en dentelles, Cyrius parvint à annuler le sortilège grâce à un Finite Incantatem qu’il s’administra tout seul. Se retournant promptement en faisant volte-face, il la vit arriver près de la porte d’entrée. Sa baguette en main, il monta comme un lapin sur le canapé, pour ensuite courir après elle. Il n’allait tout de même pas la laisser après ce si gentil sortilège qu’elle venait de lui lancer non ?
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv Mar 4 Aoû - 3:48 | |
|
S’approchant aisément d’elle bien avant qu’elle ne puisse poser l’une de ses mains sur la poignée, Cyrius s’interposa entre elle et la sortie. Pas question qu’elle parte. L’observant alors d’un ton neutre trahi par ce simple petit sourire qu’il avait aux lèvres, il s’approcha lentement d’elle. Assez lentement pour laisser son regard se perdre dans le sien. Jouait-il encore ? Lui-même ne savait le dire. La seule chose qui était certaine, c’était qu’il s’approchait encore davantage d’elle. Non pas avec un air de prédateur prêt à fondre sur sa proie, non. Naturel, sobre, impassible ; Cyrius paraissait dans son état le plus normal qui soit. L’une de ses mains attrapa alors celle du professeur de vol, s’assurant ainsi qu’elle ne pouvait lui faire faux bonds sans se détacher de son emprise. Emprise légère, se contentant de tenir sa main. Suffisamment pour sentir la douceur de sa peau qui le fit intérieurement frémir, mais assez fermement pour ne pas qu’elle s’échappe. Ses yeux noirs, ténébreux, fixaient toujours les siens. Un silence incroyablement troublant s’était installé, ce qui avait le don de faire sourire le jeune homme. Portant alors son autre main au visage de la demoiselle où il replaça une mèche blonde à l’aide du bout de ses doigts, frôlant bien évidemment sa joue au passage. Approchant ensuite son visage du sien en voyant qu’elle ne l’avait toujours pas giflé, Cyrius vint placer ses lèvres devant cette oreille.
« Allons…ne pars pas déjà…Il reste encore des petits pains… »
Voix douce, chaude, provoquant un souffle suave qui se perdit dans le creux de son oreille. Il savait bien évidemment que les petits pains n’étaient pas un argument en béton, ce qui lui valut un sourire amusé. La regardant une dernière fois avec une sincérité qui en ferait frissonner plus d’une, Cyrius s’éloigna tout en faisant glisser sa main dans la sienne, retournant près de son canapé. Il avait joué la carte de la sincérité débordante, de la guimauve et des violons. Mais cette carte ne dura pas bien longtemps. En effet, tandis qu’il venait à peine de lui tourner le dos, Cyrius lança un nouveau sortilège. Il avait fait disparaitre le fauteuil sur lequel elle était assise. A la place, il avait placé une grosse bassine remplie de déjections de Scroutt à Pétard fraichement recueillie ce matin même. Il lança ensuite un second sort pour dissimuler cette bassine grâce à un hologramme qui avait pour forme le fauteuil qui avait recueillit ses séduisantes fesses féminines. Ni-vu, ni-connu ; il tenait sa vengeance. Il suffisait qu’elle revienne s’assoir à sa place initiale sur ce qu’elle pensait être un fauteuil et HOP ; elle tombait dans le panneau et dans la merde de Scroutt également, étant donné que le fauteuil n’était qu’un pur hologramme, une pure impression de réel. Bien évidemment, il fallait déjà qu’elle revienne s’installer sur le bon fauteuil mais surtout : qu’elle revienne tout court. Cyrius avait pourtant agit naturellement avec elle durant une poignée de secondes pour la convaincre. Il n’allait pas lui dire, mais l’envie de l’embrasser, de la dévorer telle une confiserie délicieuse l’avait soudainement envahi tel un éclair apparaissant de nulle part. Mais non, il ne lui dirait pas…
Reprenant alors sa place sur son canapé, Cyrius attendit patiemment le verdict. L’envie de sortir une nouvelle cigarette lui démangea les doigts, mais il préférait s’abstenir ; trop impatient de savoir ce qu’elle allait faire. Un sourire amusé sur les lèvres, Cyrius observait le fauteuil qu’il avait en face de lui. Enfin du moins, l’hologramme.
|
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv Mar 4 Aoû - 12:25 | |
| Il parvenait encore à rire alors qu’elle venait tout juste de manquer de le noyer dans un vulgaire jus de citrouille. Vous imaginez vous ? mourir dans un verre d’eau c’était déjà pas mal… Mais sous une cascade de jus de citrouille !! C’était trop ridicule pour être concevable. Pourtant, il y avait bien quelques célèbres écrivains qui s’étaient étranglés avec une arête de poisson, ou un bretzel. Alors pourquoi pas du jus de citrouille ? Quoi que ça pouvait faire mal d’imaginer ça inscrit sur sa tombe… Ou pire, durant l’autopsie : de quoi est-il mort docteur ? Noyade dans jus de fruit. Holly en ri intérieurement tant elle trouvait cela drôle. C’était une histoire digne d’Alice au pays des merveilles. Au moins assez loufoque pour rivaliser avec ces pages. En fin de compte, ce garçon n’était pas si mal et lui permettait de se divertir un temps soit peu. Elle n’avait évidemment toujours pas fait l’effort de remarquer qu’il était beau jeune homme et tout à fait son style puisqu’elle portait des œillères depuis presque 8 ans. Non, aucun Homme n’était sensible d’être potable. Tous des porcs avec des grosses b*tes. Lui compris. À se prendre pour le roi du monde avec son comportement envers les femmes, il allait en casser des œufs. Dommage, mais cette fois il venait de tomber sur aussi têtu que lui. Une petite peste en plus de cela. Ah les épreuves… Ça vous force un caractère ! Et lui, qu’avait-il bien pu vivre de si « traumatisant » pour en arriver à ce degré d’arrogance ? Rien pour sûr, il suffit que cela plaise. C’est vrai, énormément de godiches se laissaient séduire par les types dans son envergure. Des prétentieux à la langue bien trop pendue. Il avait simplement su trouver le bon filon pour attraper le plus de pare de fesses possible. Quel imbécile. Enfin… Lui au moins pouvait se vanter de ne jamais avoir souffert de rupture amoureuse, n’étant même pas conçu pour aimer quelqu’un. Tandis qu’Holly ne pouvait en dire autant. S’avancer sur ce sujet était dangereux pour elle. La mélancolie, l’impatience, la rancœur et la colère étant trop proche de cette simple évocation. Mais elle savait que dès qu’elle aurait retrouvé son fils pour elle toute seule, elle pourrait enfin oublier John et son passé noueux. Il était la clef de son malheur, une sorte d’âme sœur. Enfin elle se sentirait complète et n’aurait plus à imiter les sourires. Enfin bref… Pour en revenir à nos moutons (ou devrais-je dire, à nos citrouilles…) Cyrius venait de se prendre une saucée qu’il n’oublierait pas de sitôt et qui le trempa jusqu’aux os. Vêtements, visage, tignasse… Tout y était passé, et même si cela n’allait pas prendre longtemps à disparaître, c’était toujours ça de gagner. Holly, moitié satisfaite, observa d’abord le résultat de son sortilège, puis fit volte face dans le but d’attraper toutes ses affaires et de quitter la pièce. Dommage que son interlocuteur en ait décidé autrement, puisqu’un second jet orange éclaboussa la jeune femme qui en tomba à la renverse. Nom d’un Troll constipé ! Ce mec se permettait tout ma parole ! Renversée sur le tapis, les deux mains sur le visage, la demoiselle se força à garder la bouche et les yeux fermés comme des amulettes jusqu’à ce que son tortionnaire se décide à arrêter de l’asperger comme une salade de fruit. Désorientée, elle commença par tousser en recrachant ce qu’elle avait avalé. Ce jus de citrouille était immonde ! D’ailleurs, elle n’avait jamais aimé ça. Trop sucré, trop pâteux, trop… Pouah ! Non, elle n’était pas une adepte de ce breuvage typiquement sorcier, et quitte à boire quelque chose… Autant y aller avec la Bière au beurre. « Désaltérant n’est-ce pas ? »Grinçante, Holly avait relever sa figure débordante de mixture lorsque quelques mèches de cheveux devenues oranges, s’étalèrent sur ses joues. Oh mais elle lui filerait bien la gifle de sa vie à celui-là, une gifle qu’il n’aurait que mérité. En voilà un qui n’avait pas reçu assez de fessé dans sa jeunesse. Préférant ignorant la petite voix intérieur qui lui ordonnait de lui sauter dessus et de lui griffer son visage moqueur, la sorcière arrangea rapidement sa tenue, nettoya ses cheveux et tout le reste de quelques tours de baguette magique – une nouvelle fois encore – et se dirigea vers la sortie sans même demander son reste. Ses oreilles quant à elles demeuraient fixées au fond de la pièce, à savoir s’il serait assez fout pour la suivre… Et elle avait bien fait puisque du froissement de cuir qu’elle entendit, elle en déduit que ce fossoyeur de bonne humeur venait tout juste de quitter son canapé pour se lancer à sa poursuite. Ah non alors ! Pas question ! Mais qu’est-ce qu’ils avaient tous à se montrer si collant ?? Pour être honnête, Holly commençait à paniquer un peu. Il lui faisait peur avec ses manières déplacées, son sourire insolent et son regard de braise… Ce jet de culottes à dentelles ne lui avait donc pas suffit ? pourtant il était blanc comme un linge lorsqu’elle l’avait quitté. Elle aurait dû lui faire vomir des écharpes, il se serait étouffé avec… Ou des corsets, il aurait compris sa douleur. Elle se crut définitivement sauvée au moment même où une pression sur sa main la fit sursauter. Son cœur venait de faire un bond gigantesque dans sa poitrine et ses yeux trahissait sa surprise gargantuesque. « Lâchez-moi… » Murmura-t-elle comme une supplique, tête baissée. Un silence bordé de gêne s’était étendu dans la pièce. Holly n’avait jamais été à l’aise avec les Hommes, alors si en plus celui-ci venait à l’approcher de si près, ça n’allait rien arranger. Pour mieux reprendre le contrôle d’elle-même, elle commença par cesser de respirer. Ensuite elle tenta de dégager sa main de l’emprise du jeune homme sans y parvenir. Il ne serait pourtant pas si fort, mais elle eu la sensation que toute force venait de la quitter. C’est à cet instant seulement qu’elle daigna ouvrir les yeux sur cette main qui l’emprisonnait. Une chaleur agréable s’en échappait quoi qu’elle puisse en dire… Sa peau n’était ni granuleuse, ni abîmée… Une peau de bébé sur un adulte, d’un teint sensiblement hâlé. La belle s’était laissé surprendre et se perdait dans ses pensées, sans calculer que les lèvres du Don Juan s’étaient faufilées jusqu’à son oreille… « Allons…Ne pars pas déjà…Il reste encore des petits pains… »Des petits pains ?? Oui, et alors ? C’était bien le cadet de ses soucis ! Pourtant… Cette voix mielleuse qui s’écoulait chaudement vers son tympan lui donna un frisson énorme qui la parcourue de haut en bas. Beuh… Elle détestait ça… Quoi que ce qu’elle haïssait vraiment, c’était ces fourmillements au creux de son ventre, si familiers. Ah non, elle ne pouvait pas s’exciter pour un gars pareil ! C’était contraire à tout ce qu’elle s’était dit jusqu’à maintenant. Néanmoins, il y avait parfois des choses que l’on ne pouvait expliquer. Des sensations qui nous submergent et nous font planer comme des papillons. Ses joues rosirent subtilement… La sincérité qui s’était révélée dans la voix de Cyrius avait réussi à la faire hésiter. Etait-elle plus mal à rester ici, où devait-elle absolument déserter les lieux ? Elle réfléchit un instant, au moment même où l’autre main de son interlocuteur vint remettre l’une de ses longues mèche blonde derrière son oreille. Elle ne savait plus où donner de la tête et cet état ne lui plaisait pas, mais alors pas du tout. Rassemblant tout son courage, elle se jugea assez forte pour le défier encore un peu. C’était pas bientôt fini de toujours s’abaisser devant ces mâles dominants ?? Décidément, elle portait vraiment une dent contre la gente masculine… C’était un fait. Observant le sorcier regagner sa place, elle glissa sa paume portant encore la trace invisible des doigts de dandy, dans son autre main, et cessa un moment de bouger, ses classeurs serrés contre sa poitrine. Tout paraissait « normal », peut-être en avait-il terminé avec sa vengeance au premier degré, peut-être n’allait-il pas lui en faire baver d’avantage… C’était bien évidemment dangereux de se baser essentiellement sur des approximations pareilles, mais elle n’avait pas vraiment le choix. Et puis la salle des professeurs appartenait à tout le monde… Elle n’avait pas à s’enfuir comme une voleuse. Finalement décidée, Holly s’avança vers le centre de la pièce sans cesser de toiser l’homme avachi dans son canapé. L’air froid voire presque frigide, elle ne faisait absolument rien pour lui inspirer une quelconque envie de séduction. Au contraire, elle se montrait la plus stoïque, coincée et détestable possible. Sourcils froncés, elle s’était placée dos à son ancien fauteuil sans imaginer une seul instant qu’il n’était qu’un vulgaire hologramme, mais ne s’y assit pas dans l’immédiat… Préférant d’abord reprendre la parole. « Vous n’êtes encore qu’un bébé… » Souffla-t-elle sans une once de gentillesse dans son regard bleuté. Ce qu’elle omettait de dire, c’est que comme « éternelle gamine », elle n’était pas franchement mieux. Un rien l’amusait. Elle ne s’empêchait jamais d’éclater de rire – même en plein restaurant – elle chantait du Disney sous la douche, pleurait comme une madeleine devant les films dramatiques, et léchait les vitrines sans jamais rien pouvoir acheter comme une adolescente. Il n’y avait qu’à regarder sa chambre de Bonne. Très bien aménagée, avec chauffage, petite baignoire etc… Mais vas-y que je ne dors jamais sans ma couverture Pikachu, que je me sèche avec mon drap de bain Puka etc… Sauf que le jour où elle admettrait ça devant quelqu’un… Ce serait le 21 décembre 2012, peu avant la fin du monde xD Sur ce, elle s’était tu et s’apprêtait à s’asseoir et donc, à réaliser le plus grand gag que Poudlard ait connu, lorsqu’un petit détail fit tout foirer. En effet, le coup aurait été parfait si Holly ne tenait pas dans ses bras une pile de classeurs qu’elle voulue déposer avant ses fesses sur le fauteuil. Résultat, les livres passèrent au travers du tissus pour s’embourber dans une épaisse bassine emplie d’une mixture non identifiable mais à l’odeur insupportable. « Nom d’un… » Et oui Holly, tu l’as échappé belle sur ce coup-là. Mais tes classeurs ont eu moins de chance que toi. Mais quel imbécile ce type ! Quel… Quel… La jeune femme ne trouvait même plus le mot tant elle se trouvait dépassée par une pareille connerie ambulante. Se redressant après avoir pensé à ENFIN fermer la bouche, elle se pinça les lèvres si fort, qu’en résultèrent quelques égratignures. Son expression courroucée n’annonçait rien de bon pour le grossier personnage qu’était ce nouveau professeur d’Astronomie. Serrant le point, elle se hâta de siffler comme un serpent le sortilège de « Expelliarmus », si vite et avec une telle précision, que la Baguette de Cyrius s’en alla voler de l’autre côté du tapis. Suite à cela, Holly administra au sorcier une gifle qu’il n’était pas prêt d’oublier, si forte qu’elle raisonna encore plusieurs secondes dans la tête des deux protagonistes. « Espèce de rat, immonde et puant… Cette fois-ci tu as trouvé ton maître, répugnant personnage ! » Elle se sentait humiliée… Humiliée et blessée. Ses yeux rougit le démontrèrent lorsque deux petites larmes s’en échappèrent tandis qu’elle envoya un « Incercerem » puissant à sa victime, le ligotant et le bâillonnant dans l’immédiat. Le poussant sur le sol comme s’il ne s’agissait que d’un vieux sac à patates, elle s’assit sur son bassin et déposa le bout de son arme en bois d’If au milieu du front de Monsieur. « J’ai bien envie que tout le monde voit comme tu es laid à l’intérieur… Et si je te faisais pousser des centaines de petits furoncles sur ton joli minois ? Hmm ? Qu’en penses-tu ? Et on pourras ainsi te renommer… Le crapaud ? ça te va le crapaud ? Ou préfères-tu l’immonde créature du marais pouilleux ? » Son sourire sarcastique s’effaça, faisant place à une mimique de sévérité intense. Allait-elle le faire ? tout portait à croire que oui… Et Holly éprouva un malin plaisir à faire durer le suspens en parcourant d’un œil moqueur, la figure bâillonnée de cet hôte. Puis plusieurs minutes s’écoulèrent, et elle finit par se lasser de son perchoir. Les jeux de méchanceté, ce n’était pas son truc. Et dominer un Homme ne l’excitait même pas. Il n’y avait rien de jouissif à ce qu’elle venait de faire sinon qu’elle avait foutu la frousse à un prétentieux de seconde zone. Ne prenant même pas la peine de rechercher ses affaires dans le caca puant de Scroutt, elle rattacha ses longues boucles blondes en une queue de cheval, puis attrapa la poignée de la porte de sortie… « Le sortilège s’annulera d’ici 10 petites minutes… À moins que quelqu’un ne vous trouve avant. Bonne journée Monsieur. » - Spoiler:
A toi de voir, soit tu arrives à continuer, soit je commence l'autre sujet xD (mais pour ça faudrait un forum "extérieur à poudlard =D)
|
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv | |
| |
| | | | « Douce matinée entre professeurs. Quoi ? Y a rien de pervers là-dedans ! » _Pv | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
|
|
|