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 » Occupé

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AuteurMessage
Magnolia Greystones
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Magnolia Greystones


» Occupé 28306045
Messages : 137
Date d'inscription : 17/07/2009
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MessageSujet: » Occupé   » Occupé I_icon_minitimeDim 30 Aoû - 2:18

Spoiler:
    aaaaaaa
    « Occupé » - Magnolia Greystones & Lucile Deysimer

» Occupé 090830021705282697 » Occupé 090830021733785174


      MAGNOLIA « Merde. Phinéon, dégages de là tu veux ? »


    Dire des mots grossiers n’était pas dans l’habitude de Magnolia, qui ne s’énervait pas tous les jours. Et son éducation assez stricte sur ce point, finissait le travail. Elle n’en disait donc quasiment pas au quotidien. Cale pouvait lui arriver, mais c’était quand elle avait affaire à des choses assez désagréables. Ou encore quand elle ne trouvait absolument aucun autre mot pour exprimer sa pensée. Or a ce moment précis, c’était précisément ce qui se passait. Son réveil avait sonné et comme d’habitude, la jeune fille l’a violement flanqué par terre pour l’arrêter. Ce qu’elle n’a pas fait par contre, c’est de se lever pour le réparer, avant qu’il lui manque des pièces pour pouvoir le faire. En effet, elle s’était tout bonnement rendormie, si bien que lorsqu’elle rouvrit les yeux, elle sen rendit compte que son chat avait élu domicile sur son ventre. Réalisant que c’était probablement ce qui l’avait réveillée, elle regarda autour d’elle, flairant une affaire louche… Jusqu’à ce qu’elle se souvienne de ce qui s’était passé. Et bien évidement, le seul mot qui vient dans ces cas là est le mot « merde ». Même si c’est un joli mot. Vous vous imaginez en train de dire : « Saperlipopette ! Je suis en retard en cours car je n’ai pas su me lever ! » ?

    Phinéon, comme tous les chats qui se trouvent une position confortable pour dormir, rechignait à en partir. Et étant un chat particulièrement peu coopératif dans ces cas là, sa maitresse pu faire tout ce qu’elle voulait, il ne bougea pas d’un poil. Elle du donc se contorsionner pour pouvoir sortir de son lit. Et bien évidement, une fois qu’elle posa les pieds par terre, le chat s’en alla mécontent d’avoir été autant secoué. Magnolia lui jeta un regard mauvais tandis qu’il sortait de la pièce, sans se préoccuper d’elle ne serait-ce qu’une seconde. Une fois qu’il fut dehors, elle porta son attention sur son réveil en miette par terre. Elle attrapa sa baguette, posée sur un tas de livre en équilibre précaire, et murmura un « Reparo » pour réparer l’appareil. Chose qu’elle aurait du faire il y a un moment déjà. Elle eut confirmation en regardant le réveil d’Ellen, qui partageait le même dortoir. Il était neuf heures passé. Autant dire que se pointer en cours ne servait à rien. Jamais un professeur digne de ce nom ne l’accepterait, même si elle était une excellente élève. Mais d’un autre côté, elle n’allait pas rester comme une idiote dans son dortoir en attendant le prochain cours. Elle ouvrit donc son armoire pour en sortir un uniforme propre et s’habilla rapidement. Elle se brossa les cheveux, juste histoire d’avoir l’air présentable, et disparut dans les escaliers conduisant à la salle commune.

    La salle commune jaune et noire ne lui avait jamais semblée aussi calme. Seuls deux élèves de dernière année y était, ils révisaient. C’était presque étrange de la voir ainsi. Elle regarda deux fois autour d’elle pour savoir s’il y avait un piège quelque part, mais non. La salle commune des Poufsouffle était silencieuse et agréable, même pour quelqu’un comme elle. D’ailleurs, elle se demanda pendant un instant, si elle n’avait pas intérêt à sécher les cours plus souvent, rien que pour profiter de la salle. Mais elle secoua la tête pour que cette idée ne puisse pas s’y implanter. Sécher ne pouvait apportait que des problèmes et Magnolia avait tendance à vouloir les fuir. Surtout s’il s’agissait d’heures de colle et de mauvaises notes. Elle préférait passer pour une élève bien sage qui n’a jamais de problème plutôt que l’inverse. Elle décida donc de sortir de la salle commune avant de décider malgré elle de rester une heure de plus. La demoiselle prit donc le chemin du hall d’entrée. Elle ne savait pas bien quoi faire d’autre. Et rester dans les cachots lui paraissait assez idiot. Etant claustrophobe, ce n’était pas un endroit où elle aimait être alors pourquoi y rester ?

    Lorsqu’elle arriva dans le hall, elle fut surprise par la lumière qui arrivait par l’immense porte. Elle fut éblouie un moment, avant que ses yeux s’habituent à la luminosité ambiante. Naturellement, comme Magnolia aimait beaucoup le grand air, elle ne put s’empêcher de sortir. Vu la lumière, il devait y avoir un grand soleil dehors et être dehors par ce temps était plus que plaisant. Lorsqu’elle fut dans le parc, elle resta au maximum au soleil. Levant la tête pour s’immerger dans la chaleur si agréable qu’il offrait. Elle marcha un moment ainsi avant de se rendre compte que quelque chose clochait. Il y avait du bruit autour d’elle et cela n’avait rien à voir avec le vent. Il y avait des gens autour d’elle qui parlaient, criaient, courraient même. Se décidant à ouvrir les yeux pour regarder le parc avec plus d’attention, elle remarqua que tout Poudlard semblait être là. Pour profiter d’une belle journée… Et là, la jeune fille eut un blocage, que les moldus appelleraient un beug. Mais par Merlin, qu’est-ce qu’ils peuvent bien faire là alors qu’il est l’heure d’aller en cours ? C’est alors que quelqu’un lui secoua l’épaule assez violement. Cela l’aurait fait sursauter en temps normal mais son blocage était tel qu’elle ne fit rien.

      ELLEN « Alors la marmotte est levée ? On ne savait pas s’il fallait te réveiller ou pas. Puis après on s’est dit que ça servait à rien. »
      MAGNOLIA « Oui, c’est vrai que me laisser manquer les cours était sympathique. »
      ELLEN« Heu… Je t’assure que si on n’était pas samedi je t’aurais réveillée. »
      MAGNOLIA « On est samedi ? »
      ELLEN« Depuis ce matin et jusqu’à minuit pourquoi ? »
      MAGNOLIA « Rien, rien. »
      ELLEN« T’es sûre que ça va ? On dirait que tu marches un peu au ralentit aujourd’hui. Pire, t’as loupé le petit déjeuner. Ah et au fait, faut que je te raconte. Tu sais machin dont je te racontais les exploits hier ? C’est pas grave. Bah, tu sais en fait…. »


    Alors comme ça, elle avait stressé pour rien. Elle avait out simplement fait une grasse matinée, elle n’était pas en retard pour quoi que ce soit. Si ses amis ne l’avaient pas réveillée, ce n’était pas parce qu’ils étaient des idiots. C’était juste qu’ils n’avaient pas jugés utile de la réveiller un samedi matin. Surtout qu’il n’y avait aucun match de Quidditch en Septembre. Mais pourquoi, par le popotin de Phinéon, pensait-elle depuis qu’elle s’était levée que l’on était mardi ? C’était bête… Elle devait avoir fait un rêve qui se déroulait un mardi et l’avait assimilé en tant que réalité en se réveillant. Mais cela restait quelque chose de stupide. Si elle se croyait jeudi un vendredi, ça allait lui poser quelque problème lorsqu’elle se rendrait en sortilèges, au lieu d’aller en botanique. Et puis, il y avait trop de monde dans ce parc ! C’était tout simplement atroce pour quelqu’un comme elle. Coupant Ellen en plein milieu de sa phrase, Magnolia se leva brusquement pour aller voir ailleurs. Elle ne savait pas trop où elle pouvait aller mais il fallait qu’elle s’en aille. Oliver et Ellen pouvaient la héler tant qu’ils voulaient, elle ne se retournerait pas. Et elle doutait grandement qu’ils la suivent. Ils avaient l’habitude de son comportement étrange.

    Magnolia commença à monter les étages uns à uns. Jusqu’à ce qu’elle arrive au niveau des toilettes. Elle se demanda alors si quelqu’un avait pris la peine de monter six étages rien que pour aller aux toilettes, alors que tout le monde était dans le parc. Probablement que non. D’accord c’était les toilettes mais bon. Au moins on pouvait s’assoir sur le rebord de la fenêtre et regarder dehors. Ce qui n’était pas si mal en fin de compte. Mais lorsqu’elle entra, elle se rendit compte que la place était déjà prise. Et elle ne pouvait pas se permettre de dire quoi que ce soit ou de simplement tourner les talons. Car premièrement, c’était très impoli et deuxièmement, c’était quelqu’un qu’elle connaissait. Résultat, elle était obligée d’engager la conversation. Cela dit, elle aurait pu tomber sur pire que Lucile…

      MAGNOLIA « Salut. Je dérange ? »
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Lucile Deysimer
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Lucile Deysimer


» Occupé 28306045
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MessageSujet: Re: » Occupé   » Occupé I_icon_minitimeMar 1 Sep - 15:14

» Occupé 45672623_» Occupé 90679190

« Le rôle d'un ami, c'est de se trouver à votre côté quand vous êtes dans l'erreur
puisque tout le monde sera à côté de vous quand vous aurez raison. »


      SONG - « Tu n'es plus la Lucile que j'ai connue. Je ne te reconnaît plus! Tu es devenue vraiment détestable! »

    Le pays des songes. Un pays au contour indéfini. Beau, lumineux, pour certain, noir et horrible pour d’autre. Mais en définitive : Inévitable. Chaque personne y passe ses nuits sans même pouvoir tenter de l’éviter. C’est comme un lieu en dehors du temps et de l’espace, où chacun voit, à travers la personne qu’il est réellement et pas qu’il ne croit être, ses rêves ou ses peurs les plus profondes, les plus intimes. En se réveillant parfois on se demande d’où cela vient. Se questionne sur pourquoi ceci ou cela vient faire la, mais une chose est sure : ce n’était jamais un hasard. Les rêves nous indiquent le chemin qu’il faut suivre, ou bien nous montre la vérité, de manière détournée, mais dans tous les cas, c’est un message qui tente de passer. Une mise en garde, un conseil. Il faudrait, chaque matin en se réveillant, se les repasser pour revoir chaque détail et l’analyser, le comprendre. Pourtant cela, personne ne le fait. Les hommes sont bien trop pressés. Pourtant, couchée dans son grand lit de bois, emmitouflée d’en d’innombrables couverture vertes et argents, et la tête fixée entre une dizaine de coussin, une adolescente fixait son plafond noir et sombre d’une paire d’yeux rêveurs et concentrés, cherchant a comprendre le sens de ce rêve étrange qui l’avait habité l’espace d’un instant de son sommeil. Bien sur, les rêves sont nombreux en une nuit, mais pourquoi c’était elle réveillée sur celui ci ?

    Lucile se le repassa doucement en mémoire les quelques souvenirs qu'elle avait de sa nuit. Il y avait eu le parc, avec une vague histoire de licorne volante, puis un match de Quidditch où les joueur devenait vert lorsqu'ils avaient la balle, et quelques autre flashs sans importance, puis il y avait eu Elle... Magnolia. Amie depuis que celle ci était rentrée a Poudlard. Elle était dans un salle de cour, et lui parlait. Lui disait qu'elle ne la reconnaissait plus, qu'elle avait beaucoup changée depuis qu'elles s'étaient connus, puis cette phrase. Cette phrase blessante et tellement juste. Elle frissonna. Oui, elle avait changée, oui, elle n'était plus la même, mais comment faire autrement pour se faire remarquer? Avant, personne ne prêtait attention a elle. Aujourd'hui, elle avait réussir à devenir quelqu'un. Pas forcement quelqu'un de bien, c'est vrai, mais quelqu'un d'aimé, et quelqu'un qui a des amis. Et il y avait Nemesmy, et Eva, qu'elle avait connu grâce a ce masque. Puis d'autres aussi. Non, elle ne pouvait vraiment plus faire marche arrière a présent.. Elle était vouée a rester quelqu'un de détestable, elle n'avait pas d'autres solution.

    Lucile sentit que les larmes lui montait au yeux, et savait que si elle continuait a se torturer ainsi comme elle l'avait déjà fait des centaine de fois, c'était la crise d'angoisse assuré. Hors, le réveil indiquait tout juste 7h36, et nous étions samedi matin, elle doutait donc fort que les filles du dortoir apprécie beaucoup de se faire réveiller par ses pleurs intempestifs. Elle se leva donc rapidement, et couru en dehors du dortoir, enfilant sa veste en vitesse. Arrivée dans la salle commune, heureusement vide a cette heure, elle s'affala sur un fauteuil, et pleura. Elle pleura ainsi un bon moment, s'en avoir la moindre idée du temps qui passait. Elle avait peur, peur de perdre les gens qui l'aimait et qu'elle aimait. Peur de se retrouver seule. Comme bien souvent, sa respiration commença a s'atteler tant sa gorge était serrée. Le monde autour d'elle s'effaçait, il n'y avait plus qu'elle et ses problèmes. Elle n'entedit même pas les pas dans l'escalier.

      EVA – Lucile? Ca va ?

    Elle sursauta. Ses yeux était boursoufflés d'avoir tant pleuré, et elle n'avait même pas la force de parler. Elle était vraiment pitoyable... Elle regarda Eva. Elle ne devait pas savoir. Elle n'avait pas le droit de la voir ainsi. Elle riposta méchamment avant de sortir en courant.

      LUCILE – R..Rien! Je le sent mal, rien de plus!

    Elle courue. Elle courue longtemps, sans même savoir ou elle allait. Elle montait les escaliers 4 par 4, sans réfléchir, avec pour seule envie ; se retrouver seule, ou parler a quelqu'un de confiance. Puis elle arriva au toilette du sixième étage, endroit désert bien que peu jovial, se qui convenait parfaitement a Lucile. Elle s'avance donc lentement, et se dosa contre le rebord de l'unique fenêtre dont la vue donnait sur le parc, puis pris sa tête entre ses bras et souffla. Mais elle n'arrivait pas a se calmer ; son corps tremblait et sa respiration se coupait régulièrement. Elle glissa sa main dans sa poche : voilà qui allait la sauver. Elle en sorti une petit pochette contenant quelques précieuse feuilles séchées qu'elle émietta délicatement dans la paume de sa main, et déposa le tout se une feuille a rouler, dans laquelle elle rajouta de tabac, qu'elle entreprit ensuite de roule, les mains tremblantes. Elle posa ensuite sa tête contre le mur, ferma les yeux, et porta le joke a sa bouche. L'alluma puis inspira. Une fois, deux fois, trois fois.. Sa respiration redevint normale, elle était bien, elle était zen.. Plus rien ne la tracassait. Puis la porte s'ouvrit. De peur de se faire decouvrir, Lucile cacha sa roulée entre ses jambes, avant de reconnaître Magnolia. Celle ci ne semblait pas non plus d'humeur joyeuse, mais se sentie pour autant obligée d'entamer la conversation.

      MAGNOLIA « Salut. Je dérange ? »
      LUCILE « Non, non t'inquiète, ca va? »

    Elle se remit a fumer. Magnolia était une amie, elle n' était pas du genre a cafter, et en plus, c'était exactement la seule personne que Lucile avait éventuellement envie de voir. C'est pourquoi elle lui sourit. Les deux filles étaient amies depuis que Magnolia était arrivée a Poudlard, et c'était rapidement bien entendue. Lucile appréciait son calme et sa neutralité. Elle seule savait l'écouter et la comprendre sans préjugés, et sans prendre partie. Son joke fini, elle en roula un autre d'une main expert. La jeune fille commençait quelque peu a quitter ce monde, et a divagué. Elle se sentait bien, et se fichait du reste. Elle n'écouta même pas la reponse de magnolia.

      LUCILE « T'en veux un? Une taff? Ça fait un bien fou je te jure.. »
      - « T'as pas l'air bien, raconte moi tout.. Moi, j'ai rien de plus que d'ab t'facon.. »

    Elle ferma les yeux et souri. Elle était heureuse.
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