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 Si tu savais ! [Pv]

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Seralyn Hale
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Seralyn Hale


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MessageSujet: Si tu savais ! [Pv]   Si tu savais ! [Pv] I_icon_minitimeDim 23 Aoû - 1:19




    Elle ne se reconnaissait plus et c’était tout simplement... déstabilisant ! Elle avait essayé de faire comme si tout cela n’avait pas d’importance, comme si rien n’avait changé, comme si tout était toujours pareil et en ordre dans son petit monde. Mais aujourd’hui elle ne pouvait plus se voiler la face. Pourtant, ce n’était pas faute d’avoir essayé... ignorant d’abord les petits détails pouvant paraitre sans importance et qui pourtant, la surprenaient un peu plus à chaque fois. Comme ces petites attentions détournées par exemple. Mais maintenant elle devait se rendre à l’évidence et c’était sûrement cela le plus dur... ou bien fut-ce de se rendre compte que cela ne la dérangeait pas plus que ça. Pourtant elle aurait dû être tout simplement furieuse, ne serait-ce contre elle ! Tout ceci était inconcevable, n’importe qui la connaissant, même très peu, ne pourrait y croire et pourtant... Seralyn était bel et bien tombée amoureuse. Cela n’était pas l’évènement marquant du siècle, après tout cela pouvait arriver à n’importe qui. Oui mais voilà, on s’attendait à juste titre qu’elle tombe sous le charme d’un jeune homme de sa carrure. Serpentard, sang pur, d’une digne famille, aussi intransigeant qu’elle... Mais il n’en était rien, car ‘l’heureux élu’ n’était autre qu’Elias, Serdaigle de son état, victime préférée de certain, dont elle auparavant.

    Qu’est ce qui avait donc changé pour qu’elle ne le voit plus comme avant, comme ce petit être minable et faible qu’elle adorait martyriser. Le fait qu’il lui ait sauvé la vie par exemple. Elle ne l’aurait jamais cru assez téméraire pour sauter ainsi dans le lac. Mais cet événement suffisait-il à lui seul à la faire tomber amoureuse de lui ? Non, il y avait autre chose… Elle s’était approchée de lui par la suite sans désir de nuire cette fois là, et leur entretient c’était révélé… étrange. Le pire fut sûrement lorsqu’il la repoussa de par deux fois. Jamais cela ne lui était arrivé, elle s’était sentie vexée, humiliée mais malgré tout, elle ne lui en voulait pas. C’était agaçant de ne pouvoir réagir comme d’ordinaire. Mais si elle s’était faite à ses sentiments, en quelque sorte, elle espérait que jamais on viendrait à le découvrir. Sa réputation en prendrait un sacré coup ! Aussi lorsqu’elle passait prêt d’Elias alors qu’elle était en compagnie de quelqu’un comme Matthew, elle s’arrangeait pour le préserver tout en ne laissant rien paraître. Les phrases du genre :"laisse-le, il ne vaut pas la peine que tu perdes ton temps avec lui." étaient devenue courantes. Elle le protégeait, tout en se protégeant…

    Elle savait ses sentiments stupides, elle avait essayé de les refouler mais rien n’y fit. Elle ne faisait que penser à lui. Là encore qu’elle arpentait les couloirs, c’était à lui qu’elle pensait. Ce n’était pas possible d’être obsédé à ce point ! Elle devait se changer les idées ou du moins, les remettre au clair ! Ce fut pour cette raison qu’elle entra dans les toilettes désinfectées, puisqu’elles étaient sur sa route. Elle avait dans l’idée de se passer de l’eau bien froide sur le visage et surtout, d’oublier Elias. Mais ses plans tombèrent à l’eau dès qu’elle eu passé la porte, car derrière cette dernière, se trouver l’objet de son désir. Aussitôt, elle remarqua les marques sur son visage et elle su qu’une fois encore, il avait été la cible de certains… Son regard peiné, scruta les blessures infligées et elle finit par soupirer, comme lasse.

    « Quant te rebellera-tu ? »

    Elle avança vers lui, sans chercher à savoir s’il voulait de sa présence à ses côtés. Elle sortie un mouchoir de sa poche et le passa sous l’eau avant de venir effleurer la peau du serdaigle avec.

    « Un jour, ça se finira vraiment mal… »


    Pour quiconque la connaissant, Seralyn était méconnaissable. Douce, bien trop pour sa personnalité d’ordinaire rude, certains auraient cru qu’on lui avait jeté un sortilège, mais il n’en était rien…



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Elias Blackburn
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Elias Blackburn


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MessageSujet: Re: Si tu savais ! [Pv]   Si tu savais ! [Pv] I_icon_minitimeSam 29 Aoû - 23:10

    Les aléas de la vie avait souvent mit beaucoup de personne dans de drôle de positions. Et Elias lui-même avait déjà goûté à ce fourbe hasard qu’elle offrait. Ces derniers temps, sa vie n’était plus ce qu’elle avait toujours été. Loin de là. Tout autours de lui était étrange et tellement soudain. Il y avait eu d’abord cette drôle de rencontre avec Seralyn Hale qui l’avait laissé, longtemps après, encore abasourdi. Jamais il ne s’était attendu pareil comportement et encore moins de cette demoiselle. Lorsqu’il avait plongé à l’eau pour la sauver, il n’avait pas pensé que les conséquences seraient si troublantes. Troublantes mais tellement plaisantes. Parce que s’il n’osait y penser, il était certain de trouver cela plaisant. Il aimait ne plus être que la simple victime de passage. Non, il devait être plus que cela. Du moins, un tout petit peu… Pas vrai ? Il se força à penser que oui. Parce qu’après tout, si cela n’avait pas été le cas, nul doute qu’elle n’aurait pas proposé aux Serdaigle de combler son désir. Désir que bien sûr, il n’avait pas ressenti. Il n’avait d’ailleurs pas pu se retenir, et avait rembarré la demoiselle. Ce qui devait sans doute rétablir l’équilibre des choses. Peut-être qu’en se sentant vexée de la sorte elle n’aurait plus voulu lui parler. Elle n’aurait plus voulu le voir. Elle redeviendrait hautaine et peu humaine avec lui. Enfin, c’est ce qu’il avait cru. À tort, puisque plus jamais elle ne vint à l’insulter ou à lui lancer une quelconque remarque désobligeante. Lorsqu’elle se trouvait en compagnie de l’un de ses pires bourreaux, Matthew Philips, elle venait même à le protéger des foudres du Serpentard en insistant sur le fait qu’il n’en valait pas la peine. Oui, il n’en valait pas la peine. Il le savait. Tout le monde le savait. C’était peut-être pour cela que les gens s’en prenait à lui sans remord. Ils avaient tellement raison au fond.

    Ensuite, il y avait eu sa rencontre avec Nemesys. Tout avait basculé. Du jour au lendemain. Et sans qu’il ne puisse comprendre quoi que ce soit. Tout cela avait été si vite qu’il avait bien du mal à se remettre les idées en place. Depuis qu’il avait perdu son innocence de gamin, il avait aussi perdu la notion de solitude. Parce que même si il était toujours seul, ses pensées n’étaient jamais dirigées sur sa personne. Elles étaient, le plus souvent, occupées par la jolie demoiselle qui lui avait découvert de nouvelle chose. Souvent, il se surprenait à penser à elle sans raison. Il était presque certain qu’au fond, il tombait amoureux d’elle. Mais en fin de compte, il refusait d’y croire. Parce que tout simplement, il ne savait pas ce qu’était l’amour. Il ignorait même ce qu’était l’amitié. L’amour… Il lui faudrait une définition claire et complète. Une définition capable de mettre des mots sur ses pensées. Ce qui pourrait lui permettre de comprendre. Pour l’instant, il ne comprenait plus rien. À rien. Il était égaré dans un monde ou tout n’était que faux semblant. Peut-être même que ce qu’il ressentait était faux. Peut-être n’était-ce là que de la fascination pour sa première conquête. Peut-être qu’il se faisait des films et qu’il ne pensait qu’à elle parce qu’il pensait que cela était son devoir. S’il l’on y réfléchissait bien, Elias ignorait tout à ce qu’il devait ressentir ou vivre. Par rapport à Nemy, comme par rapport à Seralyn. Il n’en savait rien. Et c’était en y repensant sérieusement qu’il avait finit par sentir le poids de son incompréhension s’abattre sur lui.

    Elias avait ressentit le besoin de réfléchir et de se divertir. Il avait eu l’envie simple de se balader dans le parce de Poudlard et de laisser aller son esprit à tout. Mais surtout à rien. Le vent effleurait son visage et ses pensées s’agitait. Il pensait comprendre. Il avait tort. Il se refaisait un nouveau scénario. Tout aussi erroné. Et durant sa longue marche, ses pensées n’avait cessée de se chevauchée sans tomber d’accord. Et finalement, il avait percuté un grand lourdaud de plein fouet. Tellement dort qu’il en était tombé au sol. Mais cela n’avait été que la plus joyeux de toute l’histoire. Puisque, évidemment, le grand costaud n’hésita pas à lui mettre une belle raclée. Coup sur coup. Sur son visage il sentait des poings s’abattre de plus en plus vite et de plus en plus violemment. Rapidement, des coups de pieds vinrent à rencontrer ses côtés. Et comme à son habitude, le jeune homme endura sans broncher. Mais c’est avec soulagement qu’il accueillit la fin de tout ceci. Lorsqu’il ne resta plus que lui recroquevillé par terre, il se remit sur pied avec difficulté. Et c’est en titubant qu’il se dirigea vers le château. Il n’avait pas envie que quelqu’un le croise dans cet état là. Soit parce que certain le prendrait en pitié et lui poserait un tas de questions pour savoir qui était le coupable. Soit parce que d’autre se moquerait de lui et déciderait même d’y mettre une petite touche personnelle. Elias s’y refusait. À l’un comme à l’autre. Aussi, il rejoignit les toilettes désinfectées et s’installa sur cabinet démonté. Son regard se perdit rapidement dans le vide et ses pensées se firent plus violentes. Tellement qu’il en eut une migraine atroce. Il avait du mal à la supporter, mais sur son visage se lisait la lassitude. Rien de plus. Il était las. Sa vie était lassante et incompréhensible…

    Mais lorsqu’il vit la porte s’ouvrir. Sa lassitude s’envola. Prit place alors l’inquiétude et l’embarra. Qui pouvait bien venir ici, mis à part lui ? Il n’en savait strictement rien et cela l’inquiéta un peu. Mais à sa grande surprise, c’était Seralyn qui se trouvait devant lui. Et son regard peiné le heurta. Pourquoi le regardait-il ainsi ? Il n’aimait pas voir dans les prunelles de la demoiselle tant de peine. Il aurait préféré de la pitié ou de la colère. Mais là, c’était un coup au cœur qu’elle lui portait. « Quant te rebellera-tu ? ». Jamais. Jamais il ne se rebellerait. A quoi bon ? Tout cela ne ferait qu’empirer les choses. Il en était persuadé. Mais elle, pourquoi tenait-elle à ce qu’il se rebelle ? Tout cela ne la regardait pas… « Aïe ! ». Elle c’était approché de lui et avec son mouchoir humidifiait, elle caressait les blessures du jeune homme. Ce qui lui faisait assez de bien mais qui en parallèle lui offrait d’horrible lancée. « Un jour, ça se finira vraiment mal… ». Peut-être. Sans doute même. Mais que pouvait-il y faire ? Rien, il n’avait absolument rien à faire. Dans un élan de courage, Elias posa sa main sur celle de la demoiselle qui caressait encore ses blessures à l’aide de son mouchoir. Il plongea son regard dans celui de la demoiselle et peina à articuler ses pensées. « Peut-être que c’est mieux comme ça. Peut-être que je n’en vaux pas la peine. Peut-être que tu devrais cesser de perdre ton temps… ». Oui. Peut-être. Mais après tout. Il n’était même pas mettre de son propre destin, comment pouvait-il dire à quelqu’un d’autre ce qu’il avait à faire. « Pourquoi es-tu si douce avec moi ? ». Pourquoi ? Il aurait tant aimé le savoir. Il ne le méritait pas. « Je n’aime pas cette lueur de peine dans tes si beaux yeux. Tu ne devrais pas avoir pitié de moi. Cela t’enlaidit. ». Il ne réfléchissait même plus avant de parler. Cela lui jouerait sans doute de mauvais tour. « Tu ne me dois rien, tu sais. Absolument rien. Tu peux t’en aller en me laissant là avec mes bleus. ». Alors qu’il prononça ses mots, il tenta de se remettre debout, mais n’y parvient pas. Et une violente douleur se fit sentir sur son flanc gauche. Il y porta sa main et ferma ses yeux avec rage tant la souffrance était intense. C’était sans doute sa punition pour être aussi peu reconnaissant.
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Seralyn Hale
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Seralyn Hale


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MessageSujet: Re: Si tu savais ! [Pv]   Si tu savais ! [Pv] I_icon_minitimeMar 1 Sep - 16:40




    Douce, prévenante… ce genre de comportement donnait, en général, la nausée à Seralyn. L’étalage de trop de bons sentiments la rendait malade. Peut être parce que elle-même n’avait pas pour habitude d’agir ainsi. Et maintenant, elle était là, entrain de couver le serdaigle comme toutes ces potiches et grues dont elle se moquait. Foutu Elias ! et foutus sentiments surtout ! Pourtant, bien qu’elle ait conscience de ne pas se comporter comme d’habitude, pire, qu’elle virait limite guimauve, elle ne pu changer et redevenir celle qu’elle était. Pas face à lui en tout cas. Elle éprouvait le besoin d’être ainsi avec lui, moins froide, plus accessible. S’occuper de quelqu’un d’autre qu’elle, cela lui aurait paru invraisemblable encore quelques jours auparavant – sauf de Nemesys bien entendu ! et là, elle essayait de le soulager, et encore, elle se faisait la plus douce possible afin de ne pas lui faire à nouveau mal. Elle qui s’était tant de fois délectée de sa souffrance…

    Son cœur loupa très certainement un battement avant de s’accélérer considérablement lorsqu’elle sentit la main d’Elias sur la sienne. C’était tout à fait ridicule de ressentir de telles choses avec ce simple geste. Cela ne lui était jamais arrivée, même lorsqu’elle dépassait les limites de la bienséance avec Matthew ou Dan, son cœur n’avait pas un tel rythme… à croire que Elias était en train de la rendre complètement folle, ou du moins, il la détraquait ! Oui, c’était ça ! il la détraquait ! l’effet qu’eu son regard océan dans le sien en fut la preuve. Elle en resta figée, ne prononçant pas le moindre mot. « Peut-être que c’est mieux comme ça. Peut-être que je n’en vaux pas la peine. Peut-être que tu devrais cesser de perdre ton temps… » A ces mots, elle se sentit à la fois mal à l’aise et en colère. Mal d’abord car elle se demanda s’il n’avait pas soigneusement choisi ses mots en prenant ceux sortis de sa propre bouche afin de lui faire comprendre le mal qu’elle avait pu lui faire. En colère ensuite, car si elle se trompait, elle détestait l’image qu’il avait de lui. Cette opinion si négative, si fausse surtout…

    « Pourquoi es-tu si douce avec moi ? » Ce fut sa colère qui domina le reste. Ses traits se durcirent et elle retira brusquement sa main de celle d’Elias. Les sourcils fronçaient, elle se releva en le toisant. Il ne s’agissait que de défense… elle avait peur d’être découverte, qu’il comprenne, et aussi de ne pas pouvoir répondre à une question aussi embarrassante. Elle aurait pourtant dû se douter que son comportement changeant allait attirer l’attention. Elle voulut lui répondre quelque chose de désagréable, mais elle n’en eu pas le temps, coupée par Elias qui ne semblait en avoir terminé. « Je n’aime pas cette lueur de peine dans tes si beaux yeux. Tu ne devrais pas avoir pitié de moi. Cela t’enlaidit. » Elle se radoucit quelque peu, cela se voyant sur ses traits bien moins tirés à présent. Comment pouvait-il s’inquiéter en quelque sorte pour elle alors que c’était lui qui était couvert de bleus ? Comment pouvait-on être si peu égoïste… « Tu ne me dois rien, tu sais. Absolument rien. Tu peux t’en aller en me laissant là avec mes bleus. » Il aurait très certainement mieux fait de se taire… Déjà, la colère de Seralyn revenait à grand pas. Et ce fut avec les dents serrées et avec hargne qu’elle déclara : « Arrête de me dicter ma conduite ! Je sais que je ne te dois rien espèce de Troll, il ne manquerait plus que ça ! Si je reste c’est que j’en ai envie ! Content ?! » Elle était furieuse, contre lui mais aussi contre elle à présent. Elle n’avait pas voulu lui avoir ça, mais c’était sorti tout seul… Merlin seul savait ce qu’il allait penser maintenant et Seralyn fut prise d’anxiété. Sentiment ne l’ayant jamais habité auparavant.

    Cependant, elle n’eu pas le temps de s’attarder sur cette étrange sensation. Elias capta toute son attention alors qu’il essayait de se lever, en vain. La douleur qu’elle pu lire sur son visage et deviner en le voyant porter sa main à son flanc la fit se calmer instantanément. Elle se précipita vers lui faisant tomber bien des barrières dressées depuis des années. Elle attrapa son visage entre ses mains et le scruta attentivement. « Est-ce que ça va ? Tu veux quelque chose ? » Elle relâcha sa prise en prenant conscience que cela aller amener de nouvelles questions à Elias. Elle essaya de se recomposer un visage plus serein et lâcha avec bien du retard : « Je ne suis pas douce ! Je… je… » Elle quoi ? Elle l’ignorait ! Elle ne savait pas comment terminer cette phrase et elle semblait bien stupide à présent.



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Elias Blackburn
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MessageSujet: Re: Si tu savais ! [Pv]   Si tu savais ! [Pv] I_icon_minitimeJeu 3 Sep - 23:19

    Aux yeux d’Elias, chacun était différent. Chacun avait sa propre manière de raisonner, de penser, de vivre simplement. La plus part du temps, le Serdaigle avait une vie bien plus agité que ses camarades. Du moins, de prime à bord. Chacun jour semblait avoir son lot de problème et ce jour-là n’avait pas fait exception. Encore une fois, il avait du être la victime d’un bourreau sans complexe. Sans difficulté apparentes, il avait subit chaque coup avec endurance. Étouffant ses cris de douleurs, il donnait l’apparence de ne rien ressentir. Et pourtant… Les bleus étaient tels qu’on ne pouvait les ignorer. Ils étaient si voyants qu’il semblait évident que le jeune homme devait en souffrir. Et en effet, il en souffrait. Mais par habitude, il ne s’en plaignait pas. Et puis, se plaindre était inutile. La douleur ne s’estomperait pas… Elias le savait et ne cherchait donc pas à se rebeller. Parce qu’au fond, le mal attirait le bien. L’un comme l’autre semblait avoir un pouvoir d’attraction sur son contraire. Et bien qu’il n’y ait pas vraiment fait attention, c’était grâce à tous ces méfaits qu’il avait rencontré beaucoup de personne dans Poudlard. Nemesys. Parce qu’elle le défendait envers et contre tous. Et Seralyn… Seralyn qui prenait de plus en plus d’importance à ses yeux. Il n’en connaissait pas la raison, mais sa douceur soudaine l’apaisait. A un point tel qu’il regrettait de l’avoir mise en colère. Sa main caressant ses blessures lui manquait. Sa douceur et sa prévenance aussi. Si seulement il pouvait cesser de parler pour ne rien dire… Si seulement il taisait ses pensées.

    Si il en était capable cela se saurait. Évidement. Mais il avait bien trop de mal à contenir ses pensées. Surtout lorsqu’il était persuadé de leurs véracités. Comme en cet instant, il était persuadé que Seralyn se sentait dans l’obligation de lui venir en aide. Elle devait considérer cela comme une récompense à son petit sauvetage aquatique. Pour Elias, ce n’était rien que pour cela. Mais il ignorait sans doute beaucoup de choses sur la demoiselle Hale et il devait cesser de prétendre le contraire. Cela l’énervait. Trop même. « Arrête de me dicter ma conduite ! Je sais que je ne te dois rien espèce de Troll, il ne manquerait plus que ça ! Si je reste c’est que j’en ai envie ! Content ?! ». Il ne voulait pas lui dicter sa conduite loin de là. Il n’avait, d’ailleurs, jamais eu l’impression de le faire. Pourtant, elle semblait dire le contraire. Le jeune homme ne put que s’en vouloir. Pourquoi oser prétendre avoir des droits sur ce qui ne le concernait pas ? C’était nouveau ça ? Jamais auparavant cela n’était arrivé. Pas qu’il s’en rappel en tout cas. Il s’en voulu au début, certes. Mais par la suite, c’est l’étonnement que l’on pouvait lire sur ses traits. Un étonnement bien visible. Il ne comprenait pas. Pourquoi en aurait-elle envie ? C’était bien ridicule ! Jouait-elle avec lui ? Attendait-elle le moment propice pour lui asséner un coup de grâce ? Lui hurler au visage qu’il n’était qu’un petit abrutit et qu’elle n’en avait que faire de lui. « Content ? Je devrais ? Je suis désolé mais je n’ai pas envie de rire, alors les mauvaises blagues une autre fois. Merci bien. ». Si il avait étonné, il était désormais impatient. Impatient qu’elle arrête son petit manège et qu’elle le laisse. Seul. Il voulait souffrir en paix. C’était tout ce qu’il méritait de toute façon !

    Il méritait également la douleur qui ne cessait de lui lancer sur son flanc. Pourquoi essayait-il de jouer les durs ? Faire le grand qui sait se relever de bien des bavures ?! Ce n’était pas son genre. Et il en était encore moins capable. Alors cette douleur était méritée. Pourtant, à cause d’elle, se profilait beaucoup de choses positives. Parce que, contre toute attente, Seralyn était revenue vers lui. De ses mains elle agrippa le visage d’Elias et son regard le transperça. « Est-ce que ça va ? Tu veux quelque chose ? ». Après ces mots, elle avait relâché sa prise. Malgré la grimace de douleur qui trônait sur son visage et sa main toujours porté sur sa blessure, il attrapa la main de la demoiselle et dans la sienne il la serra. « Ca.. Va… ». Oui, ça allait comme quelqu’un qui venait de se faire tabasser pour la nième fois de sa vie ! « Pourquoi tu t’inquiètes ? Ça n’en vaut pas la peine. J’ai ces douleurs au mois six fois par semaine, tu sais… ». Six fois par semaine ? Peut-être même plus selon les bourreaux choisit. « Je ne suis pas douce ! Je… je… ». Elias relâcha la main de la demoiselle. Niant presque sa remarque, il ôta la chemise qu’il avait sur le dos afin de constater les dégâts. Une fois qu’il fut torse nu, il remarqua avec aigreur qu’il y avait une fois de plus une large commotion. « Génial. ». Fut la chose qui franchit ses lèvres. Et de ses mains, il se mit à tamponner la blessure afin des connaître chaque contour douloureux. « Si, tu es douce. ». Il relava la tête afin d’observer la demoiselle. « Tu es douce. Que tu le veuilles ou non. ». Ce n’était qu’une constatation. N’importe qui aurait pu s’en rendre compte. Et même si elle-même devait le savoir, elle préférait le nier. « J’aime ça. ». Ses mains retombèrent le long de son corps. Inutile de s’infliger plus de douleur qu’il ne devait déjà en supporter. « Tu m’as demandé si je voulais quelque chose… ». Il fallait bien qu’il s’octroie le droit de prendre ses répliques au pied de la lettre. « J’aimerais des réponses s’il te plait. ». Il restait poli et courtois. Il voulait simplement des réponses. Et pour l’encourager, il lui offrit le sourire le plus vrai possible.
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Seralyn Hale
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MessageSujet: Re: Si tu savais ! [Pv]   Si tu savais ! [Pv] I_icon_minitimeLun 7 Sep - 17:41




    « Je ne suis pas douce ! Je… je… » Elle était persuadée d’avoir l’air d’une idiote à bafouiller ainsi. Cela ne lui était jamais arrivé de sa vie, toujours confiante, sûre d’elle… bafouiller était propre aux faibles. Le devenait-elle ? Elias était-il en train de faire d’elle une chose ayant des faiblesses ? Certainement, car déjà, il en était une à présent. Elle ne pouvait se voiler la face plus longtemps, il était devenu son talon d’Achille et elle ignorait si elle pourrait continuer à cacher ses sentiments plus longtemps… si elle le ferait ! Elle avait une force de caractère légendaire ! elle ne flancherait pas, et encore moins face à lui ! lui et ses magnifiques prunelles l’appelant irrésistiblement. Elle se mordit violemment la langue en se rendant compte que son esprit dérivait et qu’elle était à deux doigts d’aller embrasser ses lèvres terriblement tentantes. Elle ne pouvait pas se laisser aller de la sorte, c’était inconvenant, indigne d’elle-même ! Inconvenant, car Seralyn avait reçu une certaine éducation, qu’elle venait d’une grande famille. Elle ne pouvait pas faire n’importe quoi, et encore moins avec n’importe qui ! Car il n’était personne, alors qu’elle, elle était déjà une figure importante même s’il ne s’agissait que de la population poudlarienne.

    Se rappelant les manières qui étaient les siennes, elle tenta de retrouver autant les expressions que l’état d’esprit qu’elle n’aurait jamais dû quitter. Elle y arriva, l’espace d’une seconde environ. Elias allait finir par la tuer ! A peine avait-elle réussi à se redonner contenance qu’il enlevait son haut, se mettant torse nu. Déloyal ! Sa bouche s’entrouvrit et elle le contempla sans s’en rendre réellement compte. Elle était partagée entre la douleur de voir son corps recouvert de bleus, et l’envie d’aller toucher sa peau laiteuse. Contre toute attente, elle se mit à rougir et elle pu le sentir, à ses joues qui s’étaient sensiblement réchauffées. Elle avala difficilement sa salive, essayant de rester le plus impassible possible, elle doutait d’y arriver. « Si, tu es douce. » Ses yeux se détachèrent de son corps devenu l’objet de sa convoitise, pour venir se poser sur son doux visage. « Tu es douce. Que tu le veuilles ou non. » Elle voulut protester de nouveau mais n’en trouva pas le courage… « J’aime ça. » Alors aimes moi ! Voulut-elle lui crier, mais aucun son ne quitta sa bouche. Elle savait que ses joues colorées parlaient pour elle, malheureusement. Mais comment faisaient-elles, toutes ces filles, pour cacher leurs sentiments ?! Elle manquait cruellement de pratique à ce sujet. Peut être parce qu’elle n’avait jamais ressenti ça avant lui…

    Ca la rongeait, la consumait… et elle ne pu s’empêcher de se rapprocher sensiblement de lui, tout en se demandant si il la cherchait, la provoquait en se mettant ainsi à nu, ou si simplement, il voulait la torturer pour ce qu’elle avait pu lui faire endurer auparavant. « Tu m’as demandé si je voulais quelque chose… » Ses yeux à nouveau rivés sur son torse, comme fasciné, elle hocha simplement la tête, incertaine de ses paroles, son attention étant bien trop prise par son envie de goûter sa peau. « J’aimerais des réponses s’il te plait. » « Demande moi ce que tu veux. » murmura-t-elle. Une part d’elle se révolta aussitôt. Comment ça ? Non ! elle aurait dû l’envoyer promener ! lui dire qu’elle n’avait pas à répondre à ses questions. Elle qui était si secrète en temps normal. Mais cette part d’elle, elle ne l’écouta pas, inconsciente qu’elle pourrait facilement se retrouver dans une situation délicate en acceptant de lui parler ainsi. Mais elle était bien trop absorbée par ce corps l’appelant.

    « Ce que tu veux… » Répéta-t-elle à voix basse avant de passer sa langue sur ses lèvres asséchées. Comment faisait-il pour la mettre dans un état pareil ? pour la chambouler à ce point ? Elle ne se reconnaissait plus face à lui. Ses sentiments avaient changé si vite, prenant un virage à 180 degrés. Elle ne comprenait pas et à cet instant, elle ne chercha pas à comprendre. N’écoutant plus que son désir, elle osa finalement poser le bout de ses doigts sur le torse fragile –mais bizarrement parfait pour elle- d’Elias et le parcouru doucement, dans des gestes se voulant léger afin de ne pas le blesser davantage.



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Elias Blackburn
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MessageSujet: Re: Si tu savais ! [Pv]   Si tu savais ! [Pv] I_icon_minitimeLun 14 Sep - 10:25

    « Les contraires s’attirent. ». Cette phrase avait rarement parlé à Elias. Pour la simple et bonne raison que personne n’avait jamais été attiré par lui de la même façon qu’il n’avait jamais été attiré par quelqu’un. C’était le genre de chose qu’il avait banni de sa vie. A tout bien y réfléchir, il avait toujours vécu sa vie pour les autres. Pour eux et non pour lui. Il était faible parce qu’ils l’avaient décidés. Il devait subir et se taire parce que c’était leur choix. Mais lui..? Avait-il eu à choisir ce qui lui convenait ? Non. Il n’avait qu’à subir et suivre sa la route qu’on lui traçait. Sortir des sentiers battus ce n’était pas pour lui. Jamais plus à gauche qu’à droite. Toujours rester au centre de sa vie… C’est ce qu’il avait à faire. Pourtant, sa vie commençait doucement à prendre une tournure différente ? Certaines personnes s’intéressaient davantage à lui. Il était moins seul. Il était devenu quelqu’un d’autre. Et le centre de sa vie avait changé. Il n’était plus qu’un vulgaire souffre-douleur. Il était humain. Ou presque. Il comptait et c’était ce qu’il avait toujours souhaité. Mais au fond, comptait-il pour les bonnes personnes ? Était-ce à ces personnes qu’il devait donner sa confiance ? Il n’en savait rien. Comment pouvait-il le savoir, de toute manière ? C’était le genre de chose qu’il ne pouvait deviner. Contrairement à Eliska qui pensait comprendre la nature humaine et voir le mal, lui, il ne voyait rien. Il ne voyait que ce qu’il voulait voir. Le bon en chacun. C’était ridicule. Hautement même. Mais après tout, toute sa vie il n’avait rêvé que d’un monde meilleur et parsemé de joie. C’était sa manière de rêvé sa vie. Voir le bien en toute circonstance…

    D’ailleurs, il était persuadé que Seralyn était quelqu’un de bien. Avec lui, elle était douce. Bien sûr, elle refusait de se l’avouer, mais pourtant c’était vrai. Elias aimait ça. Il n’en comprenait pas la raison, mais jusque là, ça lui convenait. Il trouvait que dans leur cas, le changement avait du bon. Ils avaient troqué les humiliations pour la douceur. Une douceur dont Elias ne comprenait rien… Et maintenant qu’elle était si proche de lui, qu’ils étaient seuls, il voulait comprendre. C’était bien joli cette tendresse, certes, mais la raison lui manquait. Il voulait savoir si tout cela n’était qu’une blague ou si, au contraire, c’était plus important qu’il ne le pensait. Aussi, il n’hésita pas à lui demander des réponses. Et étrangement, la réponse lui parvint rapidement aux oreilles. « Demande-moi ce que tu veux. ». Ce murmura l’étonna. Ce qu’il voulait ? N’était-ce pas l’hôpital qu’il se fichait de la charité ? Depuis quand avait-il autant droit sur elle et sur ces dires ? Qu’avait-il fait pour mériter cela ? « Ce que tu veux… ». Ce qu’il voulait… Au fond, il ne savait pas trop quoi demandé. Maintenant qu’elle lui offrait toutes les réponses sur un plateau d’argent, il trouvait cela beaucoup trop facile. Où était passée toute la combativité dont elle faisait preuve autrefois ? Où étaient les refus constants qu’elle n’avait de cesse de lui tendre auparavant ? Elle avait changé. Et cela dépassait de beaucoup une simple douceur inconcevable.

    Il sentit des doigts effleuré son torse nu. Et bien qu’il n’en montra rien, ce geste lui procura une drôle de sensation. Était-ce un frisson qui lui avait parcouru l’échine ? Il n’en était pas certain tant tout cela tenait du rêve plutôt que de la réalité. Pourquoi caressait-elle ses blessures ? Pourquoi l’autorisait-elle à être détenteur de ses secrets ? Parce que « tout ce qu’il voulait » n’était pas forcément ce à quoi elle s’attendait. Il pourrait toujours lui demandé si elle avait couché avec le directeur… Ou ce genre de chose. Bien sûr, il ne le ferait pas. Et puis, pourquoi coucherait-elle avec le directeur ? Cette pensée l’écœura au plus haut point. Quelle horreur ! Il préféra ne pas s’obstiné sur cette question absurde et il captura le menton de la demoiselle entre ses doigts. Pour plonger ainsi son regard dans le sien. « Pourquoi ? ». Pourquoi quoi ? Il avait bien du mal à trouvé ces mots. Pesant le pour et le contre avant de poser la véritable première question qui lui trottait en tête. « Pourquoi te moques-tu de moi comme ça ? ». Parce que oui, bien qu’il essayait de le dissimulé, Elias avait un doute quant à l’honnêteté de la demoiselle Hale. Après tout, pourquoi lui ferait-il confiance ? Elle n’avait jamais été tendre avec lui auparavant ? « Mais… Est-ce que tu te moques de moi ? Je ne comprends pas… Je suis désolé mais… ». Il était désolé d’être aussi douteux. Désolé de ne pouvoir lui faire entièrement confiance et désolé de ne rien comprendre. Il ne comprenait jamais rien de toute façon ! « Est-ce que tu cherches à me briser de manière subtile ? Est-ce que tu veux que je tombe sous ton charme afin de me briser le cœur ? Est-ce là ton but ? Parce que je… ». Il s’arrêta soudain. Si tout cela n’était pas un vil jeu pour elle, cela la blesserait. Il le savait. Et ce n’était pas ce qu’il voulait. Il souhaitait juste des réponses… « Je… l’opération séduction marche assez bien, au fond… ». Il fallait qu’il se rendre à l’évidence… Elle le charmait.

    Pourtant, c’était l’image de Nemesys qui s’imposait le plus souvent à lui. Ce qu’ils avaient fait… c’était incrusté au plus profond de son être. « Dis… Nemy t’as parlé de moi ? ». Il changeait de conversion aussi vite que de sentiment. Lui-même était déconcerté par son propre comportement. Qu’est-ce que ça pouvait lui foutre ce qu’elle dise de lui ? Il n’en était pas persuadé, mais peut-être qu’il l’aimait… Un peu du moins. Assez pour savoir s’il avait quelque chose à dire sur lui.
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Seralyn Hale
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Seralyn Hale


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MessageSujet: Re: Si tu savais ! [Pv]   Si tu savais ! [Pv] I_icon_minitimeLun 5 Oct - 18:59




    Elle était obnubilée par ses doigts allant et venant, à leur guise, sur le torse découvert d’Elias. Sa peau était douce et délicate… elle ne l’avait pas imaginé autrement. Pour le peu qu’elle avait réussi à poser les mains sur lui la dernière fois, elle avait deviné quelle serait sa texture. Captivée par la vision que lui offrait le serdaigle, elle ferma soudainement les yeux. La fragrance d’Elias emplissait ses narines et elle en distingua toutes les subtilités qui lui avaient jusqu’alors échappées. Elle était piégée ! Prise au piège par Elias, par son corps, par tout son être. Encore quelques temps auparavant, Elias était l’incarnation de tout ce qu’elle détestait. Il était si… faible, et méprisable pour ça. Mais aujourd’hui, il était tout ce qu’elle désirait. Tout ce qu’elle convoitait mais qu’elle ne semblait pouvoir avoir. Car même en étant elle, Seralyn, même en étant courtisée de toute part… Elias lui restait inaccessible, ne faisant pas parti de la gente masculine la désirant. Pourquoi ?! Pourquoi diable avait-il fallu qu’elle tombe sous le charme de l’une de ses victimes ?! Car sans compter le fait qu’il n’avait rien de l’homme idéal qu’elle décrivait à ses amies, elle devait se rendre à l’évidence : il ne voudrait probablement jamais d’elle. Comment pourrait-il partager ses sentiments ? Avec elle, celle qui l’avait tant fait souffrir… car elle savait qu’elle était l’une des pires, elle s’en félicitait en temps normal. Elle adorait l’humilier, généralement cela la mettait de bonne humeur. Et aujourd’hui… aujourd’hui elle ne supportait pas le fait qu’on s’en prenne à lui, même verbalement. Elle aurait donné n’importe quoi pour revenir en arrière et changer les choses. Mais aurait-elle réussi à le faire ? Elle ne pouvait pas changer ce qu’elle était, ni le changer lui… et ils étaient faits pour avoir ce genre de relation à la base. C’étaient ses sentiments actuels qui n’avaient rien de normal, car Seralyn n’était pas du genre à faire dans le mièvre, dans le sentiment, et pourtant il avait réussi à la faire tomber amoureuse de lui et ce, sans le préméditer. Là où tous avaient échoué, il avait obtenu victoire sans même le vouloir. Si tout cela n’était pas ridicule…

    Absorbée par la sensation de sa peau sous ses doigts mais aussi, piégée par ses innombrables pensées, elle ne reprit en compte la situation que lorsqu’elle sentit Elias la forcer –non sans douceur- à relever le visage dans sa direction. Combien de fois avait-elle vu ses prunelles ? Tellement… et jamais elle ne s’était autant perdu dedans qu’à cet instant. Tout ce qui paraissait anodin auparavant devenait troublant, hypnotisant à présent mais ce, jusqu’à un certain point seulement… jusqu’à ce qu’il ne se mette à poser les questions dont il avait obtenu le droit. « Pourquoi te moques-tu de moi comme ça ? » Elle fut décontenancée par ses propos car la réponse ne lui vint pas. En réalité, elle ne savait pas de quoi il parlait. Comment pouvait-il avoir l’impression qu’elle se moquait de lui à cet instant ? Elle n’avait rien fait qui pouvait laisser penser une telle chose. « Mais… Est-ce que tu te moques de moi ? Je ne comprends pas… Je suis désolé mais… » Décidément, elle non plus ne comprenait pas et son incompréhension était facilement lisible sur son visage tant elle ne cherchait pas à la cacher. Elle cherchait bien trop une réponse pour se préoccuper de cela, et la question était : De quoi Diable parlait-il ? Parlait-il de cette douceur dont il s’obstiner à la gratifier ? Dans ce cas, elle nierait de nouveau ! même si elle appréciait et que cela lui fasse plaisir de savoir qu’il aimait lorsqu’elle se comportait ainsi, elle ne pouvait tout simplement pas se laisser aller de la sorte ! elle avait une réputation à tenir, même si il semblait qu’elle l’oubliait quelque peu face à Elias.

    Cependant, se n’était pas de cela que le Serdaigle voulait parler, du moins seulement en partie… « Est-ce que tu cherches à me briser de manière subtile ? Est-ce que tu veux que je tombe sous ton charme afin de me briser le cœur ? Est-ce là ton but ? Parce que je… » Non ! Elle voulut le lui crier, lui dire qu’en réalité, ses propres sentiments la torturaient, qu’elle l’aimait et ce, sans qu’elle ne puisse y faire quoi que se soit. Elle voulait le lui dire, lui avouer qu’elle rêvait de lui, qu’elle se sentait frémir lorsqu’ils se croisaient dans un couloir et que leur épaule venaient à s’effleurer simplement, que sa voix mélodieuse l’enchantait, qu’elle désirait serrer son corps semblant tellement fragile contre le sien. Et que tout ceci n’avait absolument rien d’un jeu. Oui, elle aurait voulu le lui dire… mais sa fierté l’obligeait à se taire. « Je… l’opération séduction marche assez bien, au fond… » Son cœur fit un bond dans sa poitrine et elle sentit ses joues s’échauffer. Elle baissa alors les yeux, ne voulant le regarder et ainsi, l’espérait-elle, cacher ses rougeurs. Elle n’avait pas cherché à le chercher –du moins n’en avait-elle pas l’impression- et pourtant, il se disait l’être… De quoi pouvait-elle rêver de mieux ? Peut être que finalement, il était attiré par elle. Peut être que comme tous, contrairement à ce qu’elle avait pensé, il la désirait. Elle se mise à espérer, sûrement de trop au vue du peu qu’il lui avait dit, mais elle ne pu s’en empêcher. C’était la première fois que son cœur aimait de cette façon, s’emballer était alors très vite arrivé.

    Mais aussi vite qu’elle s’était extasiée, Seralyn fit une vertigineuse chute du haut de son petit nuage. « Dis… Nemy t’as parlé de moi ? » Ces quelques mots l’obligèrent à faire un brusque et douloureux retour à la réalité. Nemesys… Seralyn avait beau apprécier la jeune fille, elle ne pouvait que lui en vouloir de voir son nom cité à un moment pareil. Pourquoi ? Pourquoi lui parlait-il d’elle ?! N’étaient-ils pas bien, là, juste tous les deux ? La réponse était pourtant fort simple, et elle l’avait toujours eu… Elias aimait Nemesys. La colère s’éleva en elle en même temps que la jalousie et son sang alla frapper sourdement contre ses tempes. Sans qu’elle ne s’en rende compte, ses doigts se refermèrent sur la peau s’Elias, la griffant au passage. Pourquoi elle ? Elle était tout aussi belle, tout aussi intelligente qu’elle ! Et elle, elle ne couchait pas à droite et à gauche –officiellement- du moins, elle avait de bonnes raisons, voir excuses lorsque cela arrivait ! Seralyn était furieuse car malheureuse et encore peu habituée aux sentiments amoureux et ce qui les accompagnaient, elle n’arrivait pas à exprimer sa tristesse autrement que par la colère. « Et pourquoi m’aurait-elle parlé de toi ? » Demanda-t-elle tout en le toisant, comme si cela était absurde. « Se n’est pas parce qu’elle t’as porté un peu d’intérêt que tu es devenu le centre de son monde. Tu n’es rien pour elle, seulement un jouet, un passe temps… et elle se lassera de toi comme des autres ! Autant que tu le saches tout de suite au lieu de t’accrocher à des chimères. »

    Elle parlait sans avoir toutes les cartes en mains. Elle savait que Nemesys et lui s’entendaient bien, qu’elle le protégeait… combien de fois la jeune fille ne l’avait-elle pas réprimandé pour s’en être prise à lui. Mais Seralyn lui avait toujours répondu la même chose : Elias n’était qu’un faible, il n’était pas digne de sa compagnie et elle perdait son temps avec lui. Mais aujourd »hui si elle ne voulait plus les voir ensemble, c’était pour une toute autre raison. « Tu n’es vraiment qu’un imbécile heureux si tu pense réellement pouvoir avoir une fille comme elle. » Elle n’en ajouta pas davantage, faisant volte face. Déverser son venin n’apaisait même pas son pauvre cœur qui semblait être condamné à souffrir. Elle serra les poings et les dents, essayant de contenir les larmes qui menaçaient de couler. Elle n’avait jamais versé une goûte devant qui que ce soit, cela n’allait pas commencer aujourd’hui. Mais Elias la rendait faible, bien trop faible, à l’image de ceux qu’elle méprisait. Elle décida alors de s’éloigner de lui, de toute façon elle n’avait plus rien à lui dire et le voir ne lui rappellerait que le fait qu’il en aimait une autre… son amie à elle. Elle marcha d’un pas décidé vers la porte mais avant de franchir cette dernière, elle se tourna une dernière fois vers Elias. « Oh faite ! Je ne t’ai absolument pas séduit ! Les hommes sont charmés naturellement par moi, je n’ai pas besoin de faire le moindre effort pour cela, alors ne va pas t’imaginer quoi que se soit ! et encore moins te trouver des excuses pour apaiser ta conscience. » Parce qu’il s’agissait de cela… il se trouvait des excuses pour le peu de sentiments qu’elle avait fait naître en lui alors qu’il aimait sa Nemy. Il s’était sans doute senti coupable et avait cherché une raison à cela. Quittant pour de bon la pièce, Seralyn fit plusieurs pas dans les couloirs avant de se retrouver dans un désert. Là, il ne tint plus et son pied alla frapper avec force une armure. Elle se fit plus mal qu’autre chose, mais n’en fit que très peu cas… cela n’atténuait même pas la douleur de son cœur. Foutu Elias ! Sa vue se brouilla alors et elle sentit les larmes rouler sur ses yeux, de colère, de tristesse… Comment cet imbécile pouvait à ce point la mettre de dans tels états ?




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